Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"L'essence du Shabbath est de connaître et de ressentir l'amour d'Hachem"
[rav Noa'h Weinberg]

"Le peuple juif ne sera délivré que par le mérite du Shabbat"
[midrach Vayikra Rabba 3,1]

"Chacun craindra son père et sa mère, et vous observerez Mes Shabbat" (Kédochim 19,3)

-> Le ‘Hida enseigne que nom du Arizal :
Il y a 2 sujets juxtaposés dans le verset : "Chacun craindra son père et sa mère – et vous observerez Mes Shabbat", la mitsva de respecter ses parents et l’observance du Shabbat.
Cela vient nous enseigner que celui qui mérite d’observer le Shabbat comme il convient et de donner des explications de la Torah le jour du Shabbat, fait un grand honneur à son père dans le monde à venir.

C’est le sens direct de la juxtaposition des 2 mitsvot du respect des parents et de l’observance du Shabbat : dire en allusion que celui qui étudie et donne des explications le jour du Shabbat, c’est un respect envers son père dans le monde à Venir [éternel] qui est entièrement bon.

"Pour séparer entre l’impur et le pur… si une femme engendre et donne naissance à un mâle" (Chémini 11,47)

=> Pourquoi ce verset, qui est le dernier de Chémini, précède-t-il immédiatement la parachat Tazria?

Rabbi ‘Hiya bar Abba dit au nom de Rabbi Yo’hanan : Celui qui fait la havdala sur du vin à la sortie du Shabbat aura des fils mâles, ainsi qu’il est écrit : "pour séparer entre l’impur et le pur", et tout de suite après : "si une femme engendre et donne naissance à un mâle".
[guémara Chevouot 18b]

"Et ce sera le jour où Hachem te libérera de ta tristesse et de ta colère" (Yéchayahou 14,3)

-> Le Zohar explique :
"De quel jour parle Yéchayahou?
Du jour du Shabbath évidemment. Le jour où "Hachem te libère de ta tristesse et de ta colère".
Qu'est-ce que cela veut dire?
Nous voyons donc que la émouna qui se répand le Shabbath et la sérénité qu'Hachem instaure en ce jour, a comme pouvoir de nous libérer de tous ces sentiments (négatifs)."

-> Comment se fait-il alors que nous nous mettions en colère le Shabbath ou que nous ayons peur, si ses sentiments disparaissent à son entrée?
La guémara (Soucca - à la fin de la massékhét) dit que même lorsqu'il n'y a plus de yétser ara dans un certain domaine, l'homme peut encore fauter par habitude.
Il y a donc un certain effort à fournir de notre part pour éloigner de nous la colère et la peur de nos cœurs le jour du Shabbath afin de permettre aux flux du Shabbath de se répandre en nous correctement et que nous méritions toutes la sérénité que ce jour peut nous apporter.
[Néfech Yéhudi - Ki Tissa 5779]

"Le jour de Shababth est le jour de la joie des être supérieurs et inférieurs, où tout le monde se réjouit, il remplit de bénédictions tous les mondes, et tous les mondes connaissent en lui leur tikoun.
Même les réchaïm dans le Guéhinam connaissent un apaisement, à l’exception de ceux qui ont profané le Shabbat en public."
[Zohar]

Lorsqu'un juif se délecte pendant Shabbath, D. se réjouit comme un père qui voit son fils manger avec plaisir.

[rav Dov Ber de Mézéritch]

"Hachem bénit le 7e jour et Il le sanctifia" (Béréchit 2,3)

-> Le 'Hafets 'Haïm explique :
Combien absurdes sont ces hommes peu confiants en Hachem, qui tardent à faire entrer le Shabbath et qui s'empressent de le faire sortir!
La subsistance de l'homme, pendant les 6 jours de la semaine, est tributaire de la malédiction proférée à Adam : "A la sueur de ton front, tu mangeras ton pain".
Or seul le Shabbath ne fut pas concerné par cette malédiction, et Hachem en personne bénit ce jour et le sanctifia ...

Une personne avisée comprend qu'elle a tout intérêt à avancer l'entrée du Shabbath, afin de bénéficier au plus tôt de sa bénédiction ; elle tardera également à le faire sortir pour retarder le plus possible l'heure où resurgit la malédiction des 6 jours de la semaine.
Heureux qui mérite de percevoir les choses sous cet angle, et qui s'efforce de prolonger la période où règne la bénédiction Divine, qui imprègne toutes les personnes respectueuses du Shabbath.

"Celui qui rend le Shabbath un délice voit les vœux de son cœur exaucés."
[rav Yéhouda au nom de Rav – guémara Shabbath 118b]

-> Le Maharal ('Hidouché Haggadot) commente
Shabbath est comparable au cœur d'une personne.
De même que le cœur déverse le sang dans tous les organes, de même le Shabbath insuffle de la sainteté (kédoucha) dans tous les jours de la semaine.

De même que le cœur est situé au milieu du corps humain, de même la guémara (Pessa'him 106a) dit que la semaine est divisée afin que le Shabbath en soit considéré comme la moitié, avec 3 jours avant (mercredi, jeudi, vendredi) et 3 jours après (dimanche, lundi et mardi) ...
[en ce sens, nous pouvons commencer à souhaiter "shabbath shalom" à partir du mercredi!]

Le cœur est le "roi" sur tous les autres membres d'une personne, et le Shabbath est la "reine" sur les autres jours de la semaine.

[Shabbath est comparé à une reine, comme par exemple
- dans la fin du lékha dodi, nous disons : shabbath malkéta (Reine du Chabbat) ;
- ou bien le nom du repas de fin : le mélavé malka - l'accompagnement de la reine [qui part]) ]

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-> b'h, voir également son commentaire suivant : http://todahm.com/2016/10/18/4856

[Même] s'ils ont eu une maison/foyer paisible pendant la semaine, lorsque Shabbath arrive ils doivent se couvrir l'un l'autre de mots agréables et de davantage d'amour.

[Tikouné Zohar - p.64b]