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Moussar/Pensée juive – Page 295 – Aux délices de la Torah
Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ "Par quel mérite as-tu vécu jusqu'à un âge avancé?
[Rav Ada de répondre : ] J'ai toujours été patient, calme et résigné dans ma maison."

[guémara Taanit 20]

Lorsque les conjoints sont indulgents et bienveillants l'un envers l'autre, la paix et la bénédiction règnent dans leur foyer.

"Et quand bien même notre bouche serait pleine de cantiques comme la mer ; notre langue, de chants, comme la multitude de ses vagues, et nos lèvres, de louanges, comme les espaces du firmament ; quand bien même nos yeux seraient lumineux comme le soleil et la lune, et nos mains déployées comme les aigles des cieux, et nos pieds rapides comme les biches ; nous ne pourrions épuiser l’hommage qui t’est dû, ô Hachem, notre D., bénir ton nom, ô notre roi, ne serait-ce que pour un seul des milliers de milliers, des myriades de myriades de bonté que tu as accomplis pour nos ancêtres.
[Nichmat kol 'haï prière de Shabbath matin - que la guémara (Pessa'him 118a) appelle "birkat aChir" (la bénédiction du chant)]

=> En bref, nous disons que même si nous possédions des capacités surnaturelles, nous serions incapables de remercier convenablement Hachem pour ne serait-ce qu'un seul acte de bonté qu'Il a accompli pour nous.

Le 'Hovot haLévavot (chaar Bitachon, chap.6) écrit que si nous devions combiner tous les mérites de chaque personne ayant vécu depuis la création du monde, cela ne suffirait toujours pas à remercier Hachem pour un seul acte de bonté qu'Il a accordé à l'homme.

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-> Le dernier Téhilim appelle tout le monde à louer Hachem pour Sa grandeur, à danser et à chanter, accompagné d'un ensemble d'instruments de musique (lyre, harpe, tambour, orgue, flûte, cymbales et trompettes).
Il se termine par le verset : "kol néchama téhallel Ya Hallélouya", qui signifie littéralement : "Que toutes les âmes louent Hachem, Hallélouya".
Le midrach (Béréchit rabba 14:8) donne une explication différente en lisant le mot "néchama" comme "néchima", de sorte que le verset se lit : "Avec chaque souffle, louez Hachem."
Pour ne serait-ce qu'un seul souffle qu'Hachem nous a permis de respirer, nous devrions nous sentir inspirés à sauter, à chanter et à danser, accompagnés d'un orchestre complet, en remerciement de la grande bonté qu'Il nous a accordée.

Le pouvoir intrinsèque de nos mots

+ Le pouvoir intrinsèque de nos mots :

-> Il est important de réaliser pleinement le pouvoir des mots eux-mêmes.
La guémara (Kétoubot 62b) rapporte l'histoire de Yéhouda, fils de Rav 'Hiya, gendre de Rav Yanai, qui passait toute la semaine à étudier la Torah et revenait le vendredi pour être à la maison pour le Shabbath avec sa femme. Chaque semaine, il était précédé par une colonne de feu qui arrivait en son honneur.
Une semaine, il était tellement absorbé par son étude qu'il ne rentra pas à la maison.
Lorsque Rav Yanaï vit qu'il n'y avait pas de colonne de feu, il supposa que son gendre était mort. Il demanda donc à sa famille de renverser son lit, ce qui, à l'époque, était la coutume lorsque quelqu'un décédait.
La guémara nous dit que ce fut "comme une erreur venant du souverain" (Kohélet 10,5), et Yéhouda mourut dans le beit hamidrach.

=> Comment cette tragédie a-t-elle pu se produire? Nous savons que les tsadikim peuvent apporter des bénédictions ou des malédictions extraordinaires, mais ici, Rav Yanaï n'aurait certainement pas voulu qu'une telle chose se produise!

Le rav El'hanan Wasserman (Kovetz Chiourim - sur Kétoubot - chap-208) écrit que nous apprenons ici : "Les mots prononcés par la bouche d'une personne sainte affectent le monde, même s'ils sont prononcés sans aucune intention." Les mots eux-mêmes ont un pouvoir!
Le rav Wasserman poursuit en écrivant que celui qui prononce de mauvaises paroles, telles que des mensonges, des malédictions ou du lachon ara, contamine sa bouche et les mots qu'il prononce perdent leur pouvoir naturel.

-> La guémara (Shabbos 119b) discute de l'importance de l'étude de la Torah par les jeunes enfants, qui étant sous la bar mitsva, n'ont pas de faute, et nous dit que toute ville qui n'a pas d'enfants en train d'étudier sera détruite. Ces enfants ne doivent pas être interrompus dans leur étude, même pour aider à la reconstruction du Temple.
Reich Lakich, l'un des Amoraim, déclare : "le monde ne tient que par le souffle (l'étude de la Torah et la prière) des enfants".
Son collègue Abbayé lui demande : "Qu'en est-il de la vôtre et de la mienne? Notre Torah est certainement assez spéciale pour justifier la continuation du monde."
Reich Lakich répondit que les enfants n'ont pas de faute et que leur Torah et leur prière sont donc plus importantes que les siennes et celles d'Abbayé.

Examinons l'ampleur de cette affirmation. Les Amoraïm comptaient parmi les plus grands hommes qui aient jamais vécu ; leur vie entière était empreinte de sainteté et de pureté, consacrée uniquement à l'accomplissement de la volonté d'Hachem. Lorsqu'ils priaient et apprenaient, ils le faisaient avec un niveau de pureté et de dévouement que nous ne pourrons jamais comprendre. Ils maîtrisaient tous les domaines de la Torah et la guémara rapporte de nombreux cas où ils ont accompli des miracles dévoilés, ramenant même des morts à la vie.
Cependant, la Torah et la prière des petits enfants, qui ne comprennent même pas les mots qu'ils prononcent, sont plus grandes que toutes les leurs, parce que les enfants qui n'ont pas de faute ont une bouche sainte.

Nous voyons donc que les mots eux-mêmes, s'ils sont prononcés correctement et avec une bouche pure, sont plus puissants que la prière des plus grands adultes du peuple juif, prononcée avec la kavana la plus profonde.

=> Le rav Wasserman poursuit en comparant les paroles d'un homme à une hache. Avec son tranchant, une hache coupe même sans effort, mais si elle devient rouillée, elle ne coupera pas tant que la rouille n'aura pas été enlevée.
Nos paroles ont une capacité naturelle à produire des effets dans les Cieux, à moins qu'elles ne deviennent "rouillées" à cause de notre mauvaise langue.

[nous retrouvons cette idée dans la Torah. Yaakov dit à ses 12 enfants, les 12 tribus, qu'il a conquis la ville de Chekhem "avec mon épée et mon arc" (Vayé'hi 48,22), ce que le Targum Onkelos rend par "avec mes prières et mes supplications". L'épée d'un juif est sa prière. ]
[rav Avraham Tabor]

L'importance d'étudier la Torah

Par ailleurs, lorsque je "tue" le temps, je suis un meurtrier en accomplissant un "suicide personnel" (tuer le temps, c'est tuer mes potentiels de vie).

"La présence divine choisit sa résidence parmi le couple où l'entente règne continuellement".

[guémara Sota 17a]

"Lorsqu'un homme se prépare à devenir serviteur de D., il se tient dans la hauteur du monde".

[Rabbi de Karline - dans son Bet Karline]

Dans la 1ere bénédiction avant le Shéma, nous disons : "Et dont les serviteurs se tiennent tous dans la hauteur du monde". (va'achèr méchartav koulam omdim béroum olam).

Le yétser ara fait tout pour qu'on l'oublie, mais quelle chance d'être juif, (b"h) soyons-en à la hauteur ...

Un nouveau regard sur la déclaration du Shéma Israël …

++ Un nouveau regard sur la déclaration du Shéma Israël ...

"Ecoute Israël, Hachem est notre D., Hachem est unique"

1°/ Dans ce verset, on s'adresse au juif qui nous habite, on l'interpelle : "Ecoute, Israël! Hachem doit être notre D. et notre préoccupation première".

2°/ Le midrach Béréchit Raba dévoile une autre intention de ce verset :
Israël est le nom que D. a ajouté à Yaakov, le 3e des patriarches, le fils d'Its'hak et le petit-fils d'Avraham.

"Shéma Israël, Ecoute Israël, toi le patriarche!
Toi qui repose dans la grotte de Ma'hpéla, écoute ce que nous avons à te dire : malgré les océans qui nous séparent, malgré les siècles et les millénaires qui se sont écoulés depuis que tu as marché sur cette terre, malgré la vie qui a changé et le monde qui s'est métamorphosé, sache que Hachem est notre D., ton D. est toujours le nôtre.
Nous n'avons pas trahi ton message.

Ecoute : le D. en qui tu croyais est Celui dans Lequel nous croyons malgré les difficultés de l'existence individuelle et collective, ce D. est é'had, Il est Un, c'est le même que le tien".

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Jacky Milewski

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-> Pourquoi couvrons-nous nos yeux de notre main au moment où nous prononçons le verset : Shéma Israël ?

-> La guémara (Béra'hot 13b) nous donne une réponse : "Rabbi Yéhouda haNassi passait sa main sur son visage pour recevoir sur lui le joug Divin".
Le Roch explique que cette attitude lui permettait de se concentrer, car il était face à l'assemblée et n'arrivait pas à mettre de l'intention dans sa prière les yeux ouverts.
C'est pour cela que nous avons l'habitude de recouvrir nos yeux afin que notre attention ne soit pas détournée par d'autres choses, et que nous puissions être concentrés comme il est nécessaire de l'être.

De plus, les 3 doigts qui recouvrent les yeux forment la lettre ש, le pouce est plié de façon à représenter la lettre ד, et l'auriculaire replié ressemble à la lettre י, ainsi les 5 doigts forment le Nom Divin : שדי (Sha-daï).

[c'est comme si la main représentant l'action, le monde matériel, vient nous permettre de fermer les yeux et se concentrer, sur le Nom Divin (Sha-Daï).
Or, Hachem a créé le monde jusqu'à dire "daï" (stop - fixant les limites, les règles à toutes choses), de plus dans le futur, nous dirons "daï" (ça suffit!) tellement Hachem va nous combler de bonnes choses.
Ainsi, le Shéma est cette prise de conscience que derrière toute chose il y a forcément Hachem (l'Unique), et qu'au final tout sera pour notre bien, d'une intensité tellement forte que nous demanderons à D. d'arrêter!]

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+ "Le Philistin (Goliat) s'avançait chaque matin et chaque soir" (Chmouel I 17,16)
Selon rabbi Yo'hanan, son but était d'empêcher les juifs de lire le Shéma ; ce verset poursuit : "Il se présenta ainsi pendant 40 jours", c'est-à-dire le nombre de jours qu'il a fallu pour recevoir la Torah.
[guémara Sota 42b]

=> Pourquoi lors de son attaque contre les juifs, Goliat voulait-il les empêcher de lire le Shéma matin et soir?

-> Dans la guémara (Sota 42a), rabbi Yo'hanan enseigne au nom de rabbi Chimon bar Yo'haï : "Si vous n'avez que le seul mérite d'avoir récite le Shéma matin et soir, vous ne serez pas livrés à vos ennemis".
C'est pourquoi, Goliat se présentait chaque matin et chaque soir devant les Bné Israël pour leur faire peur et pour les empêcher de lire le Shéma, afin qu'ils soient livrés aux Philistins.
[Rif]

-> Goliat apparaissait matin et soir afin qu'en voyant sa haute stature et en entendant ses menaces, les Bné Israël soient troublés et ne puissent se concentrer en récitant le Shéma.
Le but de Goliat était donc de "désarmer" les Bné Israël, car selon la guémara (Béra'hot 5a), celui qui lit le Shéma matin et soir avec concentration (kavana) est considéré comme s'il tenait une épée à double tranchant.
Goliat voulait donc empêcher une lecture avec concentration, afin de gagner le combat.
[Ben Ich 'Haï]

-> Goliat s'opposait à l'idée d'un D. unique. C'est pourquoi au matin et au soir, qui étaient les moments propices pour lire le Shéma et proclamer l'unicité de Hachem, il voulait les empêcher d'exprimer cette unicité.
[Maharal]

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=> Pourquoi Goliat s'est-il présenté devant les Bné Israël durant 40 jours?

-> Goliat était le fils d'Orpa. Par le mérite de sa mère, qui a marché 40 pas avec sa belle-mère Noémie avant de la quitter et d'abandonner sa foi, Goliat a bénéficié de 40 jours où il a pu se tenir devant les Bné Israël pour les provoquer.
[midrach Ruth rabba 2,20]

-> Goliat s'est dit : les Bné Israël ont le mérite des 40 jours durant lesquels ils ont reçu la Torah ; de plus, tant qu'Israël étudie la Torah, je ne peux rien contre eux.
C'est pourquoi, Goliat décida d'annuler ce mérite en les apeurant durant 40 jours. Ainsi, leur souci sécuritaire les empêcherait d'étudier sérieusement et ils seraient vaincus.
Cependant, David battit miraculeusement Goliat au 40e jour.
[Rif]

-> A la pureté et à la sainteté manifestées par Moché, lorsqu'il s'est tenu 40 jours au mont Sinaï pour recevoir la Torah, va correspondre l'impureté, les insultes et le mépris de Goliat durant 40 jours.
Cependant, c'est le pouvoir de la sainteté, durant 40 jours et 40 nuits, qui l'a emporté sur le pouvoir de l'anti-sainteté durant 40 jours.
[Maharcha]

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-> b'h, voir également : La force du Shéma : une transformation instantanée : http://todahm.com/2022/09/01/la-force-du-shema-une-transformation-instantanee

"Toute personne ressent constamment des aspirations et prie : soit D., soit des forces 'naturelles' ."

[Rav Éliyahou Dessler - Mikhtav Mé'Éliyahou]

A nous d'en profiter pour les convertir en opportunités de se tourner vers D., et d'ainsi tisser des liens d'amour toujours plus solides.

Pour les juifs, le but de la vie est …

+ Dans un article de Jonathan Rosenblum paru dans le Jerusalem Post, il écrit (extrait) :

"Pour les juifs, le but de la vie est de passer du : "Je veux", à un "Je dois".

Le mariage est ainsi la meilleure école pour s’améliorer, car il ne peut fonctionner tant que l’on ne prend pas en compte les besoins et les désirs de l’autre.

La Torah appelle son partenaire un : "ézèr kénégdo" = à la fois ézèr ( =une aide, un soutient) et kénégdo ( =un contre lui, une opposition).
[ces 2 termes semblent se contredire … ]

[La vision juif du mariage de dire : ] Parfois, la plus grande aide vient dans l’opposition (contre lui !). "

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Le rav Dessler (Mikhtav Mé’Elyahou) de dire :
"J’ai toujours dit aux couples à leur mariage les paroles suivantes : "Faites attention de toujours vouloir se donner de la joie et du plaisir l’un à l’autre, comme vous le faites actuellement.
Ayez conscience qu’à partir du moment où vous commencerez à faire des demandes/revendications l’un à l’autre, la joie va fuir de chez vous."

Le désir de donner plutôt que de prendre est un indicateur qu’un amour sincère/authentique est présent.

"Tout celui qui créé la paix au sein de sa maison est considéré par la Torah, comme s’il avait fait la paix avec chacun des juifs.
Celui qui créé une atmosphère tendue et concurrentielle à la maison, c'est comme s'il agissait de même à l'égard de chacun des juifs."

[rabbi Chimon ben Gamliel - Avot de Rabbi Nathan 28,3]