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"Lorsqu'un juif étudie la Torah, le peuple juif dans son ensemble s’élève.
La résultante automatique est que nos ennemis vont tomber."

[Rav Wolbe - Chiouré 'Houmach - Toldot 27,22]

+ "Cela valait la peine à Hachem de créer le monde et de le maintenir pendant 6000 années, afin qu'un seul juif prononce rien qu'une seule fois : "Barou'h hou ouBarou'h Chémo".

Et 1000 "Barou'h hou ouBarou'h Chémo" n'équivalent pas l'extrême grandeur d'un seul "Amen" ; et 1000 "Amen" n'atteignent pas l'importance d'un seul : "Amen, yéhé chémé rabba".

Et 1000 "Amen, yéhé chémé rabba", ne valent pas la force d'un seul mot de la Torah!"

[le Saba de Kelm]

"Lorsqu'une pensée de moquerie entre dans le cœur, une pensée de Torah en sort"

[midrach Chir haChirim 1,3]

"Lorsque l'homme étudie la Torah, il apprend à connaître les pensées de D."

[Avot déRabbi Nathan - chap.4,1]

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-> "Moi D., Je domine les hommes. Et qui Me domine?
Les tsadikim."
[Tana déBé Eliyahou - chap.2]

-> "Lorsqu'un homme étudie la Torah de façon désintéressée, D. lui permet de se soustraire aux lois de la nature, et de plus, celles-ci se soumettent alors à sa volonté!"
[Rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm - Portique 4, chap.8]

"La Torah que j’ai donnée à Israël, elle est la vie donnée au monde, tout comme la pluie est la vie donnée au monde quand le ciel distille de la rosée et de la pluie."

[Rachi - Haazinou 32,2
- "Que mon enseignement ruisselle comme la pluie" - Le Cantique de Moché]

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-> "Ce n'est pas en vain que vous peinez pour l'apprendre [la Torah] : une grande récompense lui est attachée "car elle est votre vie"."
[Rachi - Haazinou 32,47]

-> Rabbi Méïr dit : "Quiconque étudie la Torah de façon désintéressée ... est appelé ami, bien-aimé, adorateur du Créateur, un homme qui aime les hommes, qui réjouit D. et ses semblables ; la Torah le revêt d'humilité et de crainte." (Pirké Avot 6,1)

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"La Torah que j’ai donnée à Israël, elle est la vie donnée au monde, tout comme la pluie est la vie donnée au monde quand le ciel distille de la rosée et de la pluie."

-> Rachi commente : La Torah que j’ai donnée à Israël, elle est la vie donnée au monde, tout comme la pluie est la vie donnée au monde quand le ciel distille de la rosée et de la pluie.

Rachi enseigne également que Moché demande que la Torah soit absorbée par Israël comme la pluie qui permet de vivre et comme la rosée qui est toujours accueillie avec satisfaction car contrairement à la pluie, elle ne dérange jamais personen.
Les rafales de vent donnent de la force et de la vigueur à la végétation, de même que les efforts pour assimiler la Torah font grandir ceux qui l'étudient.

-> Moché veut que ses paroles de Torah pénètrent la nation et la rendent féconde, comme la pluie et la rosée, qui sont toujours productives.
[Ibn Ezra]

-> Pour les érudits capables d'assimiler de grandes connaissances, la sagesse de la Torah est comme une pluie forte et pénétrante et comme de puissantes rafales de vent ; pour ceux qui ne peuvent saisir qu'une petite partie de son infinité, la Torah est comme la rosée ou les gouttelettes d'eau qui même en petite quantité, sont toujours bienfaisantes.
[Sforno]

-> Il y a une différence entre la pluie et la rosée.
La pluie a pour origine les vapeurs qui montent de la terre, qui ensuite se condensent en nuages.
La rosée a pour origine le ciel.
Nos Sages nous disent que pour acquérir la Torah nous devons faire des efforts, et également que nous devons mériter de l'aide Divine.
A l'image de la pluie, la Torah doit provenir de la Torah [nous devons y investir tous nos efforts, capacités].
A l'image de la rosée, qui provient du ciel, au final c'est l'aide Divine qui nous permet de véritablement acquérir la Torah.
[le verset cite d'abord la pluie (nous devons chercher à l'acquérir de notre mieux), et ensuite la rosée (nous obtiendrons la Torah alors comme un cadeau du Ciel)]
[Ktav Sofer]

En ce sens, le Sfat Emet enseigne qu'au début nous devons nous forcer à acquérir la Torah quelques soient les efforts que cela nous demande (à l'image de la pluie qui peut tomber très fort et être dérangeante, désagréable sur le moment), et ce n'est que par la suite que nous pouvons réaliser à quel point la Torah est douce et agréable (à l'image de la rosée).

-> Pourquoi la Torah est-elle comparée à la pluie et à la rosée?
La pluie vient d'en-haut et est un élément actif dans le processus de croissance de la production de la terre.
La rosée va entraîner que la terre va libérer ses propres minéraux, ce qui va aider la production à se développer.
La Torah Ecrite ressemble à la pluie, qui vient directement d'en-Haut ; la Torah Orale ressemble à la rosée.
La Torah repose en chacun des juifs. Nous avons besoin de faire sortir la Torah qui est en nous afin de nous aider à accomplir la volonté de Hachem.
[Avné Nézer]

[l'homme = arbre des champs, a besoin de la pluie et de la rosée, de la Torah Ecrite et Orale, afin de s'épanouir et de produire de beaux fruits!]

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+ "Car ce n’est pas une chose vide pour vous (מכם)" (Haazinou 32,47)

Le terme "מכם" (mikèm) ayant pour valeur numérique 100, c’est comme si l’on disait : « Si vous la (la Thora) trouvez vide, c’est parce que vous l’étudiez 100 fois (comme la valeur de מכם) » et non pas 101 fois.
Si vous trouvez la Torah vide, cela vient de vous (מכם), de votre faute!
[Péninim Yékarim]

=> Selon le Nétsiv, si la Torah est vide, c'est à cause de vous, c'est-à-dire par notre faute les versets ne nous sont pas compréhensibles, car nous ne nous donnons pas assez de mal.
Rabbénou Bé'hayé dit que c'est un manque (le fait que la Torah soit vide à nos yeux) qui a son origine dans notre intelligence, nous ne sommes pas arrivés au niveau nécessaire pour la comprendre.

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-> "Car ce n'est pas une chose vide de vous" (Haazinou 32,47)

=> Ce verset parle de la Torah et dit à son propos qu'elle n'est pas vide "de vous". Nos Sages s'interrogent sur le sens de ces 2 mots. Que signifie qu'elle n'est pas vide "de vous"?
Et nos Maîtres de répondre : "La Torah n'est pas vide. Et si vous la trouvez vide, sachez que c'est "de vous"!"
Que signifie cet enseignement?

-> Le rav Shlomo Wolbe explique que parfois, un homme étudie un texte de Torah et se confronte à une difficulté qui lui laisse l'impression que l'enseignement qu'il étudie ne peut pas être juste ou qu'il est exagéré, ou encore qu'il est trop surprenant ... Il se confronte à un passage qu'il trouve quelque peu "vide" et creux. Il ne correspond pas à sa réalité, à son mode de raisonnement. Ce Texte ne lui parle pas, ne fait pas écho en lui.

C'est là que la Torah apporte son éclairage en affirmant : "Si tu le trouves vide, c'est "de toi"". C'est-à-dire que quand un homme trouve un "vide" dans la Torah, cela vient révéler qu'en fait ce "vide" en lui. Et c'est ce vide qui se projette dans son étude.
Chaque homme a de nombreuses facettes dans sa personnalité. Il a des forces intellectuelles : d'abstraction, de synthèse, de logique, d'approfondissement, de concentration ... Ainsi que des forces au niveau du caractère : patience, volonté, maîtrise de soi, organisation, générosité ...
Au moment où un homme se met à étudier, il se confronte avec la Torah qui est "Torah de vérité". Et là, toutes les facettes de sa personnalité sont en réadaptation par rapport à la Vérité Divine. Et c'est là que peuvent apparaître les difficultés. Tous les manques et les failles qu'un homme a en lui sont les véritables causes des difficultés et du sentiment que ce passage est "vide", problématique ou incongru.
La Torah est tel un laser qui passe au scanner toute notre personnalité. Nos problématiques et conflits intérieurs vont se refléter et se projeter dans cette étude. On s'y verra en fait soi-même comme dans un miroir. Ainsi, à chaque embûche ou blocage que l'on rencontre dans son étude, on doit savoir qu'il y a là l'indication qu'on a en soi une certaine faille à corriger. Et quand on l'aura corrigé, ce passage nous deviendra alors clair, logique et éclatant de vérité.
La Thora incarne la perfection, elle exige de nous, pour la comprendre au mieux, de se remettre soi-même en question pour corriger par elle, nos propres imperfections. Soyons Sages et humbles et acceptons de voir les failles en nous-mêmes et pas dans la Torah, D. Préserve, car elle est Divine et parfaite.
C'est ainsi qu'elle nous fera avancer et atteindre le perfectionnement de soi.

"Pour aimer Hachem ton D. pour écouter Sa voix et t'attacher à Lui, car il est ta vie et la longueur de tes jours" (Nitsavim 30,20)

-> Par définition, aimer signifie s'attacher à l'objet de cet amour sans aucune considération égoïste.
Or, comme c'est par l'étude de la Torah que l'on acquiert l'amour de D., cette étude doit se faire au nom de la Torah exclusivement (de façon désintéressée), et non pour le bénéfice que l'on peut en retirer.

Celui qui étudie la Torah avec d'autres motivations n'aime pas la Torah : il s'aime lui-même!
Il n'accédera donc jamais à l'amour de D.

[le Maharal - sur la guémara Nédarim 62a]

Agir au maximum de SES capacités

+ Agir au maximum de SES capacités :

-> Un jour, le Steïpler, Rabbi Yaakov Israël Kanievsky était dans un taxi, et il a demandé au chauffer s'il consacrait du temps à étudier la Torah.
Le chauffer lui a répondu qu'il allait le soir à un cours de guémara, et qu'à cause de son travail difficile, il s'endormait pour ne se réveiller qu'à la fin du cours.
Il a exprimé au Steïpler à quel point cette situation lui était pénible.

Le Steïpler lui a répondu :
"Vous devez savoir que bien que dans ce monde vous ressentez que vous ne valez pas grand chose, je peux vous garantir que dans le Ciel vous êtres perçu comme un grand général, car vous faites tout ce que vous pouvez [en réalisant votre potentiel au maximum].

Plus que cela, vous ne le pouvez pas.
Continuez à aller au cours, et ce même si vous vous endormez sur la guémara, car au Ciel ils vous considèrent comme un grand tsadik."

-> Le Rav Don Segal explique : "Le chauffeur de taxi faisait réellement le maximum de ce qu'il pouvait.
Il avait beaucoup d'enfants et selon la loi juive il était obligé de les nourrir, et son travail de chauffeur le fatigué beaucoup.
Par conséquence, tout ce qu'il était obligé de faire était de se rendre au cours, même s'il n'en comprenait rien du tout, et s'endormait."

-> Le Steïpler (dans son 'Hayé Olam vol.2 chap.12) écrit :
"Hachem ne demande pas à une personne davantage que ses capacités.

L'élève avec des difficultés de compréhension, qui travaille et peine autant que possible, a rempli son quota et il est aimé par Hachem exactement comme l'est le génie qui a accompli son quota.

[En réalité,] d'une certaine façon, il est encore plus aimé que le génie qui a réussi brillamment dans la Torah. Parce que pour le génie, son étude est un grand plaisir, tandis que pour l'étudiant faible, son étude est un sacrifice et un lourd fardeau [et malgré cela il étudie].

Or, nous avons appris que : "selon la peine est la récompense". "

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-> Le Divré 'Haïm de Sanz faisait autrefois un Siyoum haShass. Au même moment, une autre personne, élevée dans un milieu non religieux, fit un siyoum sur les Téhilim.
Le Divrei 'Haïm avoua être jaloux de cette personne car il était plus facile pour lui de faire un Siyoum haShass que pour cette personne de faire un siyoum sur les Tehilim. C’est la lutte/l'effort qui compte!

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-> Le 'Hazon Ich (Maasé Ich 3:15) dit qu'il est plus facile d'apprendre 18 heures par jour que 6 heures par jour. Pourquoi en est-il ainsi?
Parce que lorsque nous nous concentrons sur une chose et que nous ne pensons qu'à cela, nous sommes toujours dans le coup. Cependant, un homme qui travaille la journée est confronté à un défi de taille. Il doit se couper du monde extérieur et se concentrer entièrement sur l'étude de la Torah. Il doit passer d'un monde à l'autre.
Il peut sembler plus facile d'étudier quelques heures le matin et le soir que d'étudier la Torah toute la journée, mais c'est en fait beaucoup plus difficile.

 

"La Torah Écrite est semblable aux annotations d'un conférencier, qu'il s'est préparé avant de faire sa présentation.
Si une personne n'ayant pas assisté à l'ensemble de la conférence trouve ces notes, elles lui seraient totalement incompréhensibles, puisque n'ayant de sens qu'en lien avec la présentation verbale.

Il en est de même pour la Torah Écrite, qui n'a de sens que lorsqu'elle est expliquée par la Torah Orale."

[Rabbi Shamshon Raphaël Hirsch]

-> "Il n'existe aucune interrogation qui n'ait sa réponse dans notre sainte Torah.
Il faut simplement être doté d'un regard suffisamment perspicace pour découvrir à quel endroit la réponse est écrite."

[le 'Hafets 'Haïm]

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-> "Tout ce qui est, qui a été et qui sera, est inscrit dans la Torah ...
Ce ne sont pas seulement les grandes lignes qui y sont évoquées, mais même le détail de chaque espèce de la Création, toutes les informations relatives à chaque individu, depuis le jour de sa naissance jusqu'à sa mort, toutes les transmigrations de son âme d'un corps à l'autre, dans leurs moindres détails, ainsi que le sort de chaque espèce animale ... de chaque plante, de chaque végétal et de chaque minérale."

[le Gaon de Vilna (Sifra déTsniouta - rapporté dans le Néfech ha'Haïm]

L’importance de la Torah

+ L'importance de la Torah
Magnifique discours funèbre du rav Chlomo Bravde en l'honneur du Steïpler :

"Le rav 'Haïm de Volozhin écrit dans le Néfech ha'Haïm (Portique 4), que non seulement l'existence du monde dépend de l'étude de la Torah, comme on le voit dans la prophétie : "Si ce n'était Mon alliance jour et nuit, J'aurais interrompu le cycle du ciel et de la terre" (Yirmiya 33,25), mais même les conditions régissant le monde dépendent de la qualité de cette étude.

Si nous voyons que des fléaux frappent l'humanité, que les tourments succèdent aux calamités, c'est assurément le manque d'assiduité dans l'étude qui est la cause.
Car le flux de bienfaits répandu sur le monde depuis les Cieux est directement fonction du nombre d'heures consacrées à l'étude de la Torah.

Il en résulte que si l'ensemble du peuple juif se vouait à la Torah, en y engageant toutes ses forces et ses facultés, le monde ne connaîtrait que bienfaits et sérénité, et serait épargné de bien des malheurs.

Le rav 'Haïm de Volozhin illustre cette idée par une parabole : imaginons qu'un juif sans le sou éprouve des difficultés à marier sa fille. Mais voilà qu'on propose à cet homme de réaliser une transaction, dont les éventuels bénéfices pourraient le sortir d'affaire. Au même moment, dans un autre coin du monde, un juif assis dans le Bet Hamidrach interrompt son étude pendant quelques instants.
Il se pourrait que par la faute de ce dernier, l'affaire du premier ne puisse être conclue!

Et telle est bien la réalité : à cause de quelques minutes d'interruption dans l'étude de la Torah, une famille entière se retrouve dans le besoin, empêchant une jeune fille de se marier dignement parce que son père n'est pas en mesure de régler ses dettes.
Quelle formidable responsabilité!!

En gardant cette image à l'esprit, chacun s'efforcera de mettre à profit chaque minute qu'il peut consacrer à l'étude de la Torah, en sachant que par ce mérite, il aidera peut-être, quelque part dans le monde, une famille en difficulté ou une femme en proie aux douleurs de l'accouchement.
Peut-être que le par le mérite de ces quelques instants d'étude, cette dernière aura droit à une bonne délivrance, et son enfant viendra au monde sain et sauf!

En réalisant l'impact de chaque mot de Torah qu'il prononce, un homme las et fatigué redoublera d'ardeur dans son étude, faisant fi des difficultés, conscient qu'une vie sera peut-être sauvée par son mérite.
En effet, comment peut-on aller dormir, lorsqu'on sait l'impact de nos efforts personnels sur le monde entier?

Le rav 'Haïm de Volozhin révèle également qu'il ne fait aucun doute que si l'humanité entière cessait un instant d'étudier la Torah, serait-ce pendant une fraction de seconde, le monde reviendrait au néant.

Lorsqu'un homme se penche sur son livre d'étude, il doit se dire que, peut-être à ce moment précis, il est la seule personne au monde se vouant à la Torah.
Autrement dit, peut-être que ce moment d'étude est ce qui permet au monde de subsister!
Ceci constitue, d'une part, un mérite formidable, et d'autre part, une immense responsabilité.
[...]

Dans les temps futurs, Hachem dessillera nos yeux, fera jaillir la Vérité absolue et offrira alors à ces hommes, par le mérite desquels l'humanité à subsisté, une récompense incommensurable.

Comment peut-on ne pas s'émouvoir, en prenant conscience de tous les formidables mérites que peut offrir une seule minute d'étude?
Et inversement, qui peut imaginer quels terribles désastres sont peut-être dus à quelques minutes d'interruption dans l'étude de la Torah?"

[On nous montrera tout ce que notre étude de Torah a permis de faire dans le monde : le nombre de mariages, de naissances, de réfoua chéléma, de téchouva, de personnes heureuses, ... qui ont eu lieu grâce à nous!
On nous montrera également tout ce que nous aurions pu apporter ou éviter au monde, si nous avions davantage étudié la Torah.

En effet, pour permettre la présence d'un libre arbitre on ne peut pas se rendre compte de l'impact phénoménal de notre étude de la Torah, et tout ne nous sera dévoilé qu'à la fin de notre vie.]