Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Vive la Torah, qui rend son amoureux toujours heureux!"

[rav 'Haïm Chajkin]

+ "Qu'est-ce qu'une grande ville?
Un lieu qui compte 10 hommes étudiant la Torah à temps plein (avré'him) dans une maison d'étude (beit midrach) ; une ville qui en a moins est considérée comme un village"

[guémara Méguila 5a]

 

Dans la prière du matin, nous disons concernant ceux qui sont disciples de D. : "Ne lis pas "mes enfants" ; mais "mes bâtisseurs" " (guémara Béra'hot 64a - al tikré banaï'h éla bonaï'h).

=> Ainsi, l'importance d'une ville est fonction de ses avré'him.

Il y a plus de 60 ans, le Rav Yossef Kahaneman (rav de Poniovitch) disait à ce sujet :
"Ainsi, Moscou est seulement un village qui a un million de petites maisons.
Et Radin (ville du 'Hafets 'Haïm, ayant alors moins de 10 000 habitants) est une métropole.
Tel Aviv n'est rien qu'un grand village, et chaque rue de Bné Brak est une ville!!"

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+ Quelle est la plus belle ville au monde?

-> "Dix mesures de beauté sont descendues dans le monde.
9 ont été données à Jérusalem, et 1 pour le restant du monde"
[guémara Kiddouchin 49b]

-> "Tout celui qui n'a pas vu Jérusalem dans sa gloire n'a jamais vu de belle ville de sa vie"
[guémara Soucca 51b]

-> "Comme elle se dresse magnifique, joie de toute la terre, la montagne de Sion"
[Téhilim 48,2]

La tristesse ou la déprime n'avaient pas leur place à Jérusalem ("joie de toute la terre").
C'est ainsi, que toute personne qui devait analyser ses affaires financières, sortait de la ville où il y avait un endroit spécial pour cela : "le rocher des calculs" (kipa chél 'hechbonot - midrach Chémot rabba 2,3).
Une fois l'angoisse passée, elle pouvait de nouveau retourner à Jérusalem, où tout n'est que joie.
-> Suite à la destruction du Temple, il est dit : "Est-ce là la ville qu'on appelait un centre de beauté, les délices de toute la terre?" (Eikha 2,15)

-> Quelle était cette beauté de Jérusalem?
Qu'aucune personne qui avait fauté, n'y habitait.
Le sacrifice tamid du matin réparé les fautes de la nuit, et le sacrifice tamid de l'après-midi réparé les fautes du jour.
[midrach Téhilim 48]

=> N'oublions pas que Jérusalem est très largement la plus belle et la plus grande ville au monde.

Choisir ses difficultés

+ Choisir ses difficultés...

-> "Il n'existe aucun homme qui n'ai pas vécu des souffrances, bien heureux celui dont ses souffrances viennent au travers de son étude de la Torah"
[midrach Béréchit Rabba 92,1]

-> "Tous les êtres humains ont été créés pour peiner, bien heureux sont ceux qui peuvent peiner dans la Torah"
[guémara Sanhedrin 99b]

-> "Toute personne est destinée à vivre des difficultés dans ce monde.
Il vaut mieux que ses difficultés résident dans le fait qu'il soit dur d'étudier la Torah pendant des heures ou dans de prier pendant une longue durée, plutôt que de vivre des souffrances physiques.
[...]
Et le plus important est que les difficultés qu'une personne va vivre durant une longue étude de Torah ou prière, vont au final être remplacées par un plaisir spirituel intense et un sentiment de satisfaction qu'aucun plaisir physique ne peut égaler"

[Rabbi Moché Wolfson]

On peut faire des milliards à la seconde …

+ On peut faire des milliards à la seconde ...

-> "L’étude de la Torah est aussi importante que toutes les mitsvot réunies."
[guémara Yérouchalmi Péa 1,1]

-> Le Gaon de Vilna (Chénot Eliyahou) dit que si nous placions l'ensemble des 613 mitsvot de la Torah d'un côté d'une balance, et un seul mot de Torah de l'autre côté, elle penchera pour ce dernier.

-> Le 'Hafets 'Haïm a dit une fois qu'en une minute nous pouvons étudier 200 mots de Torah.
Ce qui signifie qu'en une minute nous pouvons réaliser 122 600 mitsvot (612*200).

-> Le Ben Ich 'Haï (Hilkhot 2e année - Chémot) d'enseigner :
"Les kabbalistes ont écrit que la Torah étudiée à Shabbath est 1 000 fois plus importante que celle étudiée un jour de la semaine"

Le rav Galinsky fait remarquer que 1 minute d'étude à Shabbath équivaut à 16 heures consécutives durant la semaine, et a pour valeur 122,5 millions de mitsvot selon le 'Hafets 'Haïm.

La valeur de notre temps durant Shabbath est impressionnante.
Imaginons qu'un jour par semaine, nous avons à chaque instant notre salaire habituel qui est multiplié par 1000, et ce pour le même travail.
Quel sera alors notre attitude?

C'est la réalité, en 1 minute de Torah le Shabbath, on fait plus de 16 heures de la semaine!!

-> "Toute personne qui réalise une mitsva dans la joie recevra 1000 fois plus de récompenses que quelqu'un qui l'aura accompli comme un fardeau"
[Or'hot Tsadikim - Chaar 9]

-> "D. considère un acte simple réalisé avec humilité, comme 1000 fois plus important, qu'un grand acte réalisé avec arrogance"
[Or'hot Tsadikim - Chaar 2]

-> "Si tu as étudié la Torah dans la facilité, n’abandonne pas dans des moments où cela devient difficile.
Ce qui est réalisé dans la difficulté a 100 fois plus de valeur que ce qui est réalisé dans la facilité."
[Avot déRabbi Nathan – chap.3]

=> D., qui nous adore, à multiplier au maximum nos occasions de récolter des mitsvot, qui sera pour nous, la seule monnaie ayant de la valeur dans le monde futur.

b"h, A nous de charger notre compte bancaire spirituel autant que possible.

"Une vie sans étude de la Torah est considérée comme la mort (spirituelle)"

[Rambam - Rotséa'h 7,1]

"Il existe mille chemins menant à D., mais à l’exception d'un seul, ils sont tous risqués et dangereux.

Une personne ne peut y parvenir, sans danger, uniquement par le biais d'une page de Talmud"

[Rabbi Ménachem Mendel de Kotzk]

+ Le Ram'hal (Messilat Yécharim chap.18) dit qu'il existe des personnes qui ne se contentent pas du minimum ; au contraire, elles aiment tellement Hachem qu'elles veulent aller au-delà de l'appel du devoir. C'est ce que l'on appelle la 'hassidout, le fait de faire plus que ce qui est requis.
Le plus grand plaisir d'Hachem est d'étudier Sa Torah. Par conséquent, lorsque nous dépassons les limites et étudions tout ce que nous pouvons, nous Lui apportons le plus grand plaisir.

=> Lorsque nous décidons de consacrer notre temps disponible à étudier la Torah, nous envoyons un message clair à Hachem : nous apprécions tout ce qu'Il fait pour nous.
[rabbi Mordé'haï Sultan]

-> " Lorsqu’un juif étudie la Torah, le peuple juif dans son ensemble s’élève."

[Rav Wolbe - Chiourei ‘Houmach - Toldot]

 

-> "La Torah donne à une personne le mérite d'être appelée : un Homme."

[Rabbi Na'hman de Breslev - Likoutey Moharan I 101,3]

Avoir conscience de la grandeur de la mitsva d’étudier la Torah

+ Avoir conscience de la grandeur de la mitsva d'étudier la Torah :

-> "En raison du fait que la Torah est le grand plaisir de D., une personne doit se réjouir d'un concept aussi phénoménal"
[Rabbi 'Haïm de Volozhine - Roua'h 'Haïm]

-> "Etudier la Torah est équivalent à toutes les mitsvot"
[guémara Shabbath 127a - talmoud Torah kénéguèd koulam]

-> "La Torah est affectionnée par D. au point que toute personne qui l'étudie avec force, est aimée en haut et en bas, et D. écoute ses paroles."
[le Zohar - Vayichla'h]

-> "D. n'a pas de plaisir, si ce n'est en une personne qui étudie sérieusement la Torah, et à plus forte raison pour celle qui va se réveiller la nuit afin de se plonger dans l'étude de la Torah, car alors tous les tsadikim dans le gan Eden entendent sa voix, et D., Lui-même, est embelli grâce à cela."
[Zohar - Pin'has]

-> "Une personne seule, qui est assise et étudie la Torah, la présence divine est avec elle"
[guémara Béra'hot 6a - la source vient du verset : "En tout lieu où Je permettrai que Mon nom soit invoqué, Je viendrai à toi et te bénirai" - Chémot 20,20)

-> "Chaque érudit en Torah qui s'assoit, lit, apprend et se plonge dans la Torah, D. s'assoit en face de lui, et étudie avec lui."
[Tana débé Eliyahou - chap.18]

=> Etudier la Torah, même seul, c'est l'occasion d'être en face, comme en 'havrouta avec D.

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-> "La personne qui étudie la Torah, pour elle-même, établit la paix dans les mondes supérieurs et inférieurs ... c'est comme si elle avait construit les demeures céleste et terrestre ... elle protège aussi le monde entier ... elle hâte également la venue de la rédemption"
[guémara Sanhédrin 99b]

-> "Ces paroles que je t'ordonne aujourd'hui seront sur ton cœur" (Dévarim 6,6)
Le Sifri de commenter : "c'est par le biais de ces paroles : les mots de Torah, qu'une personne en vient à reconnaître D., et grâce à cela, à devenir plus proche de D. et de Ses façons d'agir"

-> "Une personne doit se préparer mentalement au fait qu'au travers son étude, elle va se lier à la fois à la Torah et à D. ... car [c'est par les mots divins de la Torah] qu'une personne peut véritablement s'attacher à D."
[Rabbi 'Haïm de Volozhine - Néfech ha'Haïm - chaar 4]

-> Il est écrit dans la guémara (Béra'hot 50a), qu'il n'est pas bon de demander à D. une chose trop grande.
Pourquoi est-il alors écrit : "Ouvre largement ta bouche et je la remplirai." (Téhilim 81,11) ?

La guémara de répondre :
"ce qui est écrit [dans ce verset] fait référence aux mots de la Torah", pour lesquels il est permis d'émettre tout type de requête.

D'ailleurs, le Maharal (Netsiv haTorah) nous enseigne :
-> "ce qui est proche d'Hachem, Hachem répond immédiatement" (chap.14)
-> "Il n'y a rien de plus proche de D. que la Torah"(chap.4).

=> Pour la Torah, on ne doit pas hésiter à demander à D. tout ce que notre cœur désire (sans limite).

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Nos Sages nous enseignent qu'une des raisons de notre capacité à imaginer, et afin de conceptualiser la grandeur de nos actions lorsque l'on fait les mitsvot (ex : lorsque j'étudie je suis face à face avec D., je déverse des bénédictions sur le monde, ...).

[Une autre raison de notre faculté à imaginer, est la possibilité de trouver des excuses, des circonstances atténuantes afin de juger autrui positivement, même dans des situations qui ne laissent, à priori, pas de place aux doutes. ]

"De façon catégorique, je peux dire qu'il n'existe pas de meilleure manière d'aider la communauté que d'être assis à côté d'une guémara et d'étudier."

[Rav Yits'hak Hutner]

Rabbi Moché Lieber rapporte cette citation dans son Otsar aTorah (p.390), et ajoute que nos Sages nous enseignent (guémara Sanhédrin 99b), que quiconque déclare : "Qu'ont fait les étudiants et les rabbanim en notre faveur?", est considéré comme un non croyant.

Lorsque l'on étudie la Torah, on doit être conscient qu'au-delà de faire la volonté de D., notre intensité dans l'étude va impacter directement l'existence de ce monde.
Ainsi, le bien être du peuple juif, ce qu'il bénéficiera physiquement et spirituellement, est entre nos mains ... en fonction de l'effort que l'on fera dans l'étude de la Torah.