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+ Kora'h : avoir un minimum de reconnaissance ...

-> Le Midrach précise que durant 7 jours , Moché chercha à résister à l'ordre de D. en lui intimant de faire sortir Israël (tant était grande son humilité).
Après ce laps de temps, D. dut lui expliquer que, s'il n'y allait pas, nul autre n'irait à sa place et qu'Israël se perdrait en Egypte.

=> Aussi, Moché Rabbénou ne méritait-il pas un peu plus de reconnaissance de la part de son élève qui aurait été encore un esclave en Egypte sans son recours!?
[on peut rajouter toutes les interventions ultérieures de Moché auprès de D. pour défendre le peuple juif.]

-> De plus, le midrach nous enseigne que Kora'h était le plus riche de tous les enfants d'Israël, à tel point qu'il possédait 300 mules blanches pour porter les clés de ses trésors (guémara Pessa'him 119a ; guémara Sanhérin 110a).
Ces trésors avaient été accumulés par Yossef lors des ventes de blé, durant la grande famine de son époque.

Kora'h réussit à retrouver un tiers de ces immenses trésors grâce à Moché qui lui en indiqua le lieu de cachette.
Il lui expliqua également comment les récupérer.

La guémara (Sanhédrin 110a) de nous dire : "R. 'Hama bar 'Hanina a révélé : Yossef cacha 3 trésors en Egypte : l'un d'eux fut découvert par Kora'h, un autre par Antonin et le 3e est gardé en réserve pour les tsadikim du monde à venir."

Selon nos Maîtres, Kora'h avait soif de richesses.
Il était le trésorier de Pharaon et espérait vivement qu'après la rédemption, les juifs resteraient en Egypte, ce qui lui aurait permis d'entrer en possession du trésor royal.
Son avidité fut telle que D. lui accorda la possibilité de découvrir une partie de ce trésor.
Il faut savoir que ce que récupéra Kora'h correspondait à l'une des fortunes les plus immenses qui n'ait jamais existé.

Trop de richesse apporte beaucoup de force et d'assurance à l'homme, cependant ceci peut l'amener à en oublier sa véritable place, surtout vis-à-vis de son maître en Torah.

Kora'h pensait que sa richesse et son ascendance lui donnaient le droit d'accéder à un poste honorifique.
Cela l'entraîna à se rebeller contre son maître (qui lui permis d'avoir toute cette richesse!) et contre la Torah.
Mesure pour mesure, D. engloutit toute sa fortune avec lui.
C'est ainsi que ni lui, ni ses richesses n'eurent de place dans ce monde.

On peut se demander aussi si l'attitude de Kora'h n'était pas une façon de refuser d'assumer sa dette de gratitude vis-à-vis de Moché ...

[ Il n'est pas si facile d'avoir un regard plein de reconnaissance vis-à-vis d'autrui, et nous pouvons être tenté d'utiliser tout moyen pour effacer cette dette (dénigrer, banaliser, ...). ]

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-> A propos de la fortune colossale de Kora’h, la guémara (Pessa’him 119a) enseigne : "Yossef a caché 3 trésors en Egypte, l’un a été découvert par Kora’h, l’autre a été découvert par Antoninus fils d’Assuérus, et le dernier est resté caché pour les Tsaddikim dans l’avenir"

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique qu’il existait 3 provenances bien distinctes de l’argent ayant servi à acheter le blé de Yossef : L’argent des idolâtres, l’argent des voleurs et l’argent de ceux qui respectaient les 7 lois des Bné Noa’h.
D. inspira Yossef, de façon miraculeuse, afin qu’il répartît ces 3 types de trésor en 3 lieux différents.
Kora’h découvrit le trésor relatif à l’argent des idolâtres, Antoninus découvrit le trésor relatif à l’argent des voleurs, celui relatif à l’argent des gens droits resta caché pour les temps futurs.

-> Pour donner une idée de l’ampleur de la richesse de Kora’h, la guémara (Pessa’him 119a) poursuit : "300 mules blanches portaient les clés des coffres-forts de Kora’h".
La guémara interprète le verset : "La richesse est gardée pour le malheur de celui qui la possède" (Kohélet 5,12) comme faisant référence à la richesse de Kora’h : "Parce qu’il s’enorgueillit de sa grande richesse (qu’il utilisa pour influencer ses futurs acolytes), il fut rejeté de ce Monde" [selon le Rachbam : sa fortune causa sa perte].

-> Pour mieux comprendre l’origine de la fortune de Kora’h et pourquoi celle-ci lui causa sa perte, on peut rapporter le midrache (Bamidbar rabba 18,15) suivant : Le verset : "S’empare-t-il des villes en ruines, de maisons qui ne sont pas habitables, étant destinées à ceux qui partent en exil. Il ne s’enrichira pas, sa fortune ne subsistera point" (Iyov 15,28-29) constitue une critique adressée à Kora’h qui s’est révolté contre les pouvoirs attribués par D. à Moché et à Aaron. En effet, Kora’h exerçait les fonctions de trésorier principal chez Pharaon et il accumula sa légendaire richesse en puisant dans les trésors de l’Égypte qui lui étaient confiés.

-> Afin de comprendre en quoi consiste ce reproche qui lui est fait d’avoir ainsi "pioché" dans les trésors de cet infâme tyran, le Maggid de Doubno (Michlé Yaakov) nous raconte la parabole suivante: Un aubergiste s’aperçut qu’un homme bizarre se promenait dans sa taverne d’une table à l’autre, un comportement qui attira bien sûr son attention. Il se mit donc à le filer en tentant de n’éveiller auprès de lui aucun soupçon et il comprit qu’il s’agissait en fait d’un vulgaire voleur qui profitait de l’état d’ivresse des clients pour les démunir des quelques sous qu’ils avaient en leur possession! L’aubergiste l’attrapa donc par le cou en le secouant comme une paillasse et le traîna jusqu’à son bureau pour lui faire subir un interrogatoire en règle. Là, le larron essaya de plaider sa cause en arguant qu’il n’avait fait aucun mal à l’aubergiste lui-même puisqu’il ne s’en était pris qu’à ses clients ...
Le patron des lieux lui répliqua en ricanant : "Ceux qui viennent chez moi boire un verre ne quittent jamais l’auberge avant d’avoir dépensé tout leur argent! Voler de leur poche, cela équivaut à réduire mon propre gain"
Kora’h croyait justifier son appropriation des trésors égyptiens par le fait qu’ils étaient "voués à la perte". Or, ce faisant, il n’a pas pris en compte que les richesses égyptiennes avaient été justement promises au Peuple d’Israël lors de l’Alliance passée par D. avec Abraham Avinou [Alliance au cours de laquelle, Hachem lui annonça : "Après cela, ils (tes descendants) sortiront (d’Egypte) avec une grande richesse (Rékhouch Gadol)" - Lé'h Lé'ha 15,14)].
C’est pour cela qu’il est dit, à propos du châtiment de Kora’h : "La terre ouvrit son sein et les dévora, eux et leurs maisons, et tous les gens de Kora’h, et toute la richesse (qu’il s’était accaparé)".
Ainsi, chaque somme soustraite du trésor de Pharaon était-il en fait un détournement de fonds d’un argent qui revenait à ses propres frères hébreux.

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-> Nos Sages (interprétant le mot "Vayika’h" (Il prit - וַיִּקַּח) enseignent que Kora’h a fait une mauvaise acquisition (מקח רע - Méka’h Ra) pour lui-même, comme s’il avait pris (לָקַח - Laka’h) et volé de l’argent qui ne lui revenait pas
[«mauvaise acquisition (Méka’h Ra), car prenant aussi sa source dans l’idolâtrie (selon l’explication du Ben Yéhoyada) ou encore, comme l’explique le Arizal, parce que Kora’h "prit" le "mauvais côté" de Kaïn (le fils ainé d’Adam Harichone), à propos duquel, il est dit : "Elle conçut et enfanta Kaïn, en disant: “J’ai acquis (Kaniti (קָנִיתִי) – qui s’apparente au mot Kaïn - קַיִן) un homme, conjointement avec Hachem!" (Béréchit 4, 1), c’est-à-dire, que ‘Hava, sa mère, lui donna un nom (Kaïn - קַיִן) qui rappelle l’idée "d’acquisition" (Kiniyan - קנין) (proche de l’idée de richesse à laquelle Kaïn et Kora’h furent prédestinés) et aussi l’idée de "jalousie" (Kinah - קנאה) (que montra Kaïn envers son frère Abel, et plus tard, Kora’h envers Moché et Aaron) – Chem miChmouël].

"Kora'h a prit" (Kora'h 16,1)

Selon le Midrach Rabba (18,3), Kora'h a confronté Moché à la question suivante : "Est-il nécessaire de fixer une mézouza sur le montant de la porte, d'une pièce remplie de Séfer Torah?"

Moché lui a répondu positivement.

Pourquoi une pièce pleine de Sifrei Torah a-t-elle besoin à son extériorité d'une mézouza (de courts extraits issus d'un séfer Torah)?

Le slogan des 1ers réformistes était : "Yéhoudi bévété'ha vé'adam bétsété'ha" (Soit un véritable juif à la maison, mais à l'extérieur soit une personne comme tout le monde).

De la même manière, Kora'h a dit à propos des juifs : "Toute la communauté est sainte" (kol a'éda koulam kédochim) , "D. réside parmi eux" (ouvéto'ham Hachem - 18,3)
Il voulait dire par là que tous les juifs sont saints car ils ont tous D. qui résident dans leur cœur (béto'ham).
Pour Kora'h, il est suffisant d'être un bon juif à l'intérieur, sans le montrer à l'extérieur.

Moché a fermement exprimé son désaccord, et a insisté sur le fait que même si une maison ou une personne est pleine de Torah, il est impératif de l'être aussi à l'extérieur.

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-> Le fait que Kora'h ait précisément choisi de poser à Moché ces 2 questions a un sens symbolique.
Toutes 2 ont un rapport direct avec sa dispute fondamentale avec Moché et Aharon.
En effet, la mézouza représente Moché, par lequel la Torah a été donnée et par laquelle il a acquis sa supériorité.
La laine bleue, quant à elle, fait allusion à Aharon dont la suprématie provenait des vêtements de prêtrise.

En d'autres termes, Kora'h affirmait : puisque la communauté entière était sainte [depuis le Don de la Torah au Sinaï] et imprégnée de la Torah qui élève tous les hommes, qu'avait-on besoin de mézouza, c'est-à-dire de Moché, et de laine bleue, c'est-à-dire d'Aharon?
[Méam Loez - Kora'h 16,1]

"La terre ouvrit sa bouche et les engloutit." (Kora'h 16,32)

Pourquoi furent-ils punis de cette façon?

Le Rabbi de Strikov dit : Moché était plus humble que tout homme sur la surface de la terre.
Bien qu'il se mît réellement au niveau de la terre, ils l'attaquèrent et lui reprochèrent : "Pourquoi vous érigez-vous..."

Même cette humilité-là, de s'effacer jusqu'à terre, était à leurs yeux une forme d'orgueil.
=> Il ne leur restait donc qu'à descendre plus bas que terre, pour être humble d’après lui ...
C’est ce qui se passa : la terre s’ouvrit et il y descendit à l’intérieur, c’est-à-dire sous la terre.

-> Rabbénou Bé'hayé dit qu'en voulant atteigne le sommet du peuple, de façon inadéquate, il a été puni en atteignant le point le plus bas du guéhinam.
On peut lier cela à : "L'orgueil de l’homme amène son abaissement, la modestie est une source d’honneur" (Michlé 29,23)

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-> Le Zev Zahav enseigne : Moché était le plus petit des hommes de la terre à ses propres yeux, et malgré tout Kora’h et sa bande prétendaient "Pourquoi est-ce que vous vous enorgueillissez?"
D’après eux, même une telle humilité d’être plus bas que terre était aussi considérée comme de l’orgueil, par conséquent il ne leur restait qu’à descendre en dessous de la terre.

-> Le rav Morde'haï ‘Haïm de Slonim donne une autre explication : Les gens de Kora’h cherchaient la vérité, ils ont dit à Moché : "Il est sûr que tu n’as pas entendu cela directement de Hachem", or il est écrit "la vérité fleurira de la terre" (Téhilim 85,12), c’est pourquoi on les a envoyés en-dessous de la terre et là ils ont trouvé la vérité.
Là-bas ils ont dit : "Moché est vérité, sa Torah est vérité et nous sommes des trompeurs".

-> Le châtiment de la bande de Kora’h était qu’ils soient avalés avec tout ce qu’ils possédaient.
Pourquoi la terre a-t-elle aussi avalé tout ce qu’ils possédaient?

Le Sforno répond : pour qu’ils ne méritent pas que les tsadikim profitent de leur travail, selon ce qu’ont dit nos maîtres (cité par Rachi Vayikra 5,17) : "La Torah établit qu’il y a une bénédiction pour celui qui trouve une mitsva sans le savoir". Disons que quelqu’un avait une pièce d’argent dans son manteau, elle est tombée et un pauvre la trouve et en profite, la Torah lui attribue une bénédiction.
Donc même ce mérite a été enlevé à Kora’h et sa bande.

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-> "Qu’ils descendent avec tout ce qui est à eux vivants au Chéol" (Kora’h 16,33)

Il y a lieu de demander pourquoi Kora’h et toute sa bande ont été punis de façon tellement exceptionnelle, descendre vivant au Chéol, un châtiment dont on ne trouve un exemple en aucun autre endroit?

Le Yichma’h Israël (rabbi Yaakov 'Haïm Sofer) l’explique en disant que tous les comportements de Hachem avec nous sont mesure pour mesure. Comme Kora’h avait voulu monter au plus haut niveau, qui est la kéhouna guédola, on l’a fait tomber jusqu’au Chéol, qui est le niveau le plus bas du Guéhénam.

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-> Le rav Yonathan Eibschutz (Tiférèt Yonathan) explique que Kora’h et sa faction remirent en question les raisons des mitsvot, alors qu’ils ne connaissaient pas leur profondeur infinie. En effet, l’homme ne peut appréhender les raisons des mitsvot ; on ne tente de les expliquer qu’afin de faciliter leur accomplissement, puisqu’il est plus aisé de faire quelque chose qu’on comprend. Cependant, il ne faut pas croire que nous connaissons leurs raisons véritables. Les mitsvot correspondent à la volonté de D., aussi ne sommes-nous pas en mesure de saisir leurs raisons essentielles.
Kora’h et sa faction, qui prétendirent que les mitsvot n’ont pas une grande profondeur, furent punis, mesure pour mesure, en tombant dans les profondeurs de la terre, où ils devaient comprendre, de manière ultime, que la Torah est plus profonde que l’abîme.

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-> Rabbi 'Hanina dit : "Prie pour la paix du gouvernement, car si on ne le craignait pas, les hommes s’entre-dévoreraient vivants." (Pirké Avot 3,2)

Il est donc important d’instaurer un roi et des chefs, pour la bonne marche du royaume.
Ainsi, Kora'h qui ne voulait qu'il n’y ait aucun dirigeant, provoquerait à la longue que les hommes "se dévorent vivants" et que la quiétude de la nation soit ébranlée. C’est pourquoi, mesure pour mesure, sa punition fut d’être lui-même avec son groupe "dévorés vivants", par la terre qui s’ouvrit et les engloutit vivants.

[le Kli Yakar]

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-> Pourquoi Kora'h devait-il être englouti par la terre, plutôt que frappé par l’une des 4 formes de peine de mort en vigueur au tribunal? Pour quelle raison D. choisit-Il de lui infliger une mort si étrange?

Rabbi Mordé'haï Chmouël Krol l’explique ainsi :
Nos Sages affirment qu"il existe un décret selon lequel le souvenir du défunt s’efface du cœur de l’homme". Or, Hachem désirait que nous nous souvenions à jamais de Kora’h afin que nous en déduisions notre devoir de nous éloigner de la querelle. Il était donc nécessaire de le punir d’une manière marquante, de sorte que cela reste à jamais gravé dans notre mémoire et nous serve de leçon.

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"Si c'est une création de l'Éternel, la Terre ouvrira sa bouche et les avalera avec tout ce qui est à eux, ils descendront vivants dans la tombe et vous saurez que ces hommes ont provoqué Hachem" (Kora'h 16,30)

=> Pourquoi Moché a-t-il choisi de punir Kora'h et son assemblée par une mort aussi singulière?

-> Le Arizal (Likouté Torah - Kora'h) nous dévoile que Moché était la réincarnation d'Hével tandis que Kora'h, qui s'était opposé à lui de façon virulente, était la réincarnation de Caïn son frère.
Ainsi, de même que Caïn jalousa son frère Hével durant son premier guilgoul (réincarnation) et le tua, de même Kora'h jalousa Moché.

-> Le Chla haKadoch (Torat Ohr - Kora'h ot.5) ajoute :
La terre ouvrit sa bouche et engloutit Kora'h mesure pour mesure afin d'effectuer la réparation de sa réincarnation précédente. En effet, la terre avait avalé le sang d'Hével, comme il est écrit : "La voix des sangs de ton frère crie vers Moi depuis la terre" (Béréchit 4,10).
Ainsi, lorsqu'un homme fait couler le sang d'un autre homme, la victime tuera à son tour son assassin et accomplira le verset : "Celui qui verse le sang de l'homme par l'homme, son sang sera versé" (Noa'h 9,6).
C'est la raison pour laquelle Moché, qui était la réincarnation d'Hével, tua Kora'h réincarnation de Cain par l'intermédiaire de la terre.

[ ainsi, puisque Caïn a versé le sang de Hével, la réparation pourra se faire lorsque Hével (réincarné en Moché) provoquera la mort de Caïn (réincarné en Kora’h).
Et puisque Hachem, s’adressa à Caïn après son crime, en lui disant : ""tu es maudit à cause de cette terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère (Hével)" (Béréchit 4,11).
La réparation, qui doit être mesure pour mesure, implique que la terre ouvre sa bouche pour cette fois engloutir Kora'h. ]

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=> Quelle est l'origine de la jalousie de Caïn et de Kora'h?

-> Le Chla haKadoch nous éclaire par une explication d'après le Zohar (Béréchit 54a) sur l'origine de la jalousie de Cain envers Hével : le serpent des six jours de la création inocula sa souillure à Adam et 'Hava à la suite de la faute originelle. En conséquence, leur naquit deux fils : un qui était du côté de la kédoucha (sainteté), le second du côté de la souillure du serpent et de la klipa (impureté).
Hével hérita du côté de la sainteté d'Adam et de 'Hava tandis que Caïn naquit avec le mélange de la souillure du serpent.
[la guémara (Shabbath 146a) dit que le serpent s'unit à 'Hava et lui transmit de la souillure.
Le Arizal nous avertit de bien se garder de comprendre cet enseignement selon son sens littéral. (cela se passait à un niveau spirituel, et non physique).
Après avoir fauté avec le fruit de l'Arbre, Adam souhaita se repentit le jour même de la faute. C'est de ce début de téchouva, qu'Hével viendra au monde avec un début de réparation. (Zohar Béréchit 54a).
Ainsi, le Arizal nous explique que Caïn fut beaucoup plus atteint par le mal que son frère cadet hével. ]

Rachi explique au nom du midrach (rabba 18,6) que le serpent des six jours de la création fit fauter Adam et 'Hava car il les vit cohabiter ensemble et il la désira.
Ainsi, en les voyant tous les deux, il fut épris de jalousie. Une fois souillée, 'Hava transmit à son fils Caïn cette jalousie qui va se déclarer contre son frère Hével et se terminer par son assassinat.
Lorsqu'il se réincarna en Kora'h, cette jalousie originelle se déclarera de nouveau contre Moché qui est le guilgoul d'Hével.
La jalousie de Caïn et de Kora'h a donc pour origine la jalousie du serpent originel envers Adam et 'Hava.

-> À présent, nous comprenons pourquoi Moché choisit de punir Kora'h précisément par cette sanction exceptionnelle : "La Terre ouvrira sa bouche et les avalera avec tout ce qui est à eux, ils descendront vivants dans la tombe" (Kora'h 16,30). En effet, Moché dans sa grandeur réussit à comprendre que la réparation de Kora'h devait précisément avoir lieu par la terre afin de réparer le crime qu'il commit dans sa vie antérieure.

-> Le Ohr ha'haïm haKadoch enseigne au sujet du rôle de la terre :
il est écrit (guémara Sanhédrin 37b) : "Depuis le jour où la terre ouvrit sa bouche pour recevoir le sang d'Hével, plus jamais elle ne l'ouvrit, comme il est écrit : "Du coin de la terre, nous entendons des cantiques : gloire aux Justes!" (Yéchayahou 54,16). Les cantiques proviennent du coin de la terre et non de la bouche de la terre."

Nous apprenons d'ici que la bouche de la terre, après avoir avalé le sang d'Hével, se ferma et ne prononça plus de cantiques qu'avec en quelques sorte les "commissures de ses lèvres".
Ainsi, le Ohr ha'Haïm haKadoch explique que lorsque Moché souhaita punir cette assemblée de réchaïm, il fut nécessaire de rouvrir la bouche de la terre comme autrefois pour les avaler afin que cette dernière puisse réparer son acte antérieur. En effet, après avoir avalé un homme juste (Hével), elle devait rouvrir cette fois-ci sa bouche pour avaler les ennemis d'Hachem.

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-> "Dix choses furent créées le 6e jour avant la création, au crépuscule : "la bouche de la terre qui engloutit Kora'h" (Pirké Avot 5,6).
Rava nous enseigne qu'il s'agit de l'entrée du guéhinam. (guémara Sanhédrin 110a)

Les Sages (guémara Baba Batra 74a) nous enseignent que tous les 30 jours, le guéhinam les ramène à l'endroit où ils furent engloutis vivants et ils crient : "Moché est authentique et sa Torah est vérité".

Le Rachbats (Magen Avot) écrit qu'un tremblement de terre est quelque chose de similaire à cet événement mais il laisse une faille. Cependant, la bouche de la terre qui engloutit Kora'h est un événement unique et il n'y eut jamais rien de semblable.

[Datan et Aviram ont dit à Moché : ] "Crèveras-tu les yeux de ces hommes?
Nous ne monterons pas!" (Kora'h 16,14)

Rachi interprète ces paroles ainsi : "Même si tu nous fais crever les yeux au cas où nous ne monterons pas vers toi, nous ne monterons pas!"

Le 'Hafets 'Haïm s'exclamait à ce sujet : "Observons jusqu'où peut aller la dispute!
Datan et Aviram étaient tellement pris par le feu de la querelle qu'ils ne se rendaient plus compte de ce que leur bouche disait, au point qu'ils ont osé émettre ces mots terrifiants : "Même si on nous crevait les yeux, nous ne monterions pas!".

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-> Pourquoi ont-ils parlé particulièrement d’aveugler leurs yeux ?

En fait, on peut se demander comment ont-ils pu penser que Moché était leur égal. N’avaient-ils pas remarqué que son visage dégageait une grande lumière ? Il n’était bien sûr pas comme tout le monde ! Seulement,

Moché portait un voile pour cacher la lumière de son visage, et on ne pouvait ainsi pas remarquer la grande lumière qu'il dégageait.
Dathan et Aviram dirent que même si Moché enlevait son voile et que l’éclat de lumière qui émanait de son visage aveuglerait ainsi leurs yeux, ce qui leur prouverait la supériorité spirituelle de Moché, et bien malgré cela ils n’y prêteraient pas attention et n’accepteraient pas de revenir en arrière de leur projet.
C’est que les réchaïm, même s’ils voient la vérité devant leurs yeux, ils ne sont pas prêts à se repentir et ils persistent dans leurs erreurs.
[le Sfat Emet]

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-> "Moché fit quérir Datan et Aviram, les fils d'Eliav. Ils répondirent : "Nous ne viendrons pas!"" (Kora’h 16,12)

-> Lorsque Moché convoquant Datan et Aviram dans l'espoir de les convaincre, ils lui répondirent : "Nous ne viendrons pas" (lo naalé = litt. Nous ne monterons pas).
N'auraient-ils pas dû dire : "lo nélé'h" (nous n'irons pas) plutôt que "lo naalé" (nous ne monterons pas)?
Tous se trouvaient au même endroit ; il n'y avait donc pas où "monter".
C'est là un des exemples où les réchaïm se trahissent par leurs paroles. Datan et Aviram disaient, en d'autres termes : "Nous n'avons aucun espoir de monter ; nous descendrons au Guéhinam".

Selon une autre interprétation, ils dirent au messager de Moché : "Dis à Moché que s'il nous avait convoqués en nous promettant une haute fonction d'Israël, nous aurions accepté de venir à lui. Mais nous savons bien que nous ne monterons jamais en terre d'Israël car nous sommes destinés à mourir ici dans le désert. Pourquoi viendrions-nous?"
[Méam Loez - Kora'h 16,12]

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+ BONUS :
-> Guémara Erouvin 19a = "Même lorsqu'ils se tiennent à la porte du Guéhinam (l'enfer), les réchaïm ne se repentent pas."
Le rabbi Naftali de Ropshitz dit que les réchaïm pensent qu'ils n'ont fait que de bonnes actions, du coup il n'est pas nécessaire de faire téchouva.
Le 'Hozé de Lublin commente qu'aux portes du Guéhinam les réchaïm pensent qu'ils y entrent afin de libérer de pauvres âmes qui y sont déjà. [ils se voient tellement beaux, que c'est forcément qu'on a besoin d'eux pour libérer des gens de l'enfer!]

[ainsi, même au regard d'une vérité éclatante, comme le visage de Moché qui dégageait une lumière spirituelle, ils ne reconnaissent pas leur erreur!]

-> Guémara Yoma 87b = "A celui qui dit : "Je pécherai, et le jour de Kippour me procurera le pardon!", Yom Kippour ne procurera pas de pardon."
[ce jour ne peut être à l'origine de la faute, et en même temps la pardonner!]

Bonne paracha les Daniel(le) !!!

Il y a 95 versets dans la paracha de cette semaine (Kora'h), nombre qui a la même valeur numérique que le mot : Daniel.
Il signifie : "Mon jugement émane de D.".
Selon Rabbi David Feinstein : le lien avec cette paracha est qu'étant donné la gravité de la remise en question de l'autorité de Moshé, D.  s'est montré impitoyable envers Kora'h et son assemblée.

Un Kora’h bien glacé, s’il vous plaît !!

Un fois le Baal Shem Tov a dit à ses élèves que tout ce qu'un juif voit ou entend n'est pas le fruit du hasard, mais c'est un message que D. nous adresse individuellement.
Les élèves sont ensuite sortis se promener dans les rues et ont remarqué un groupe de villageois qui dansaient et chantaient.
C'était un jour sacré pour ces personnes qui coupaient une croix dans la glace d'une rivière et qui dansaient avec elle dans les rues du village.
Très troublés, les élèves se hâtèrent d'aller demander au Baal Shem Tov : "Que doit nous apprendre la vue de cette mystérieuse scène?"
Il leur a répondu : "l'eau a des particularités uniques.
Elle permet à la personne qui s'y immerge de retrouver sa pureté. Cependant, cela ne peut se faire que lorsque l'eau est à l'état de fluide.
A l'inverse, lorsque l'eau est gelée, elle peut (D. nous en préserve) devenir un objet d’idolâtrie [cf. ce que les élèves ont vu dans les rues du village] .
La Torah est comparée à l'eau qui s'écoule/vivante (Ta'anit 7a), et peut nous permettre d'atteindre les plus hauts niveaux.
Le danger est d'avoir une approche de la Torah froide, qui va geler cette eau/la rendre sans vie, produisant un déclin de la personne".

Le nom Kora'h a les mêmes lettres que le mot "kéra'h" (la glace).
- On apprend de là qu'il faut avoir une approche de la Torah qui soit vivante, faite avec joie, chaleur et amour de D.
On ne doit pas être le même après une étude de Torah. On ne doit pas laisser refroidir sa Torah de peur qu'elle ne gèle (chaque chose de notre vie peut nous permettre d'alimenter le chauffage de cette eau afin de la maintenir liquide).

- On apprend aussi que la Torah et les mitsvot échappent à la logique humaine (c'est D. qui en est à l'origine), et qu'il ne faut pas être congeler/figer sur le fait de tout comprendre avant de faire.
Il faut être au contraire très vivant/souple, et adapter notre vie selon la volonté de D., comme l'eau fluide qui s'adapte aux récipients qui se présentent à elle.

"Kora'h, fils de Yits'ar, fils de Kéhat, fils de Lévi, prit ..." (Kora'h 16,1)

-> Kora'h raisonna sur son ascendance et poussa son argumentation jusqu'aux conclusions suivantes (midrach rabba) :
"Moché ne m'a pas assigné de poste fondamental dans la direction du peuple saint d'Israël. Cela aurait dû pourtant être le cas.
En effet, mon mazal (le potentiel de ma destinée) indique que je suis né pour la grandeur.

Mon ancêtre a nommé mon père Yits'ar qui signifie "huile", car il avait perçu à travers lui que, de même que l'huile flotte toujours à la surface de n'importe quel liquide, mon père serait au-dessus de tous, grâce à sa descendance.
C'est ainsi qu'il sut par prophétie que mon père engendrerait des fils exceptionnels qui seraient oints de la sainte huile d'onction pour être Cohen et roi d'Israël.

Il est clair que cette prophétie de mon grand-père (il parle ici de Lévi, le 3e fils de Yaakov) faisait référence à moi-même, l'aîné des fils de Yits'ar."

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Kora'h désirait ardemment accéder à une élévation sociale, il aspirait à posséder un poste important parmi les grands.

Comme Rachi le rapporte, Kora'h ne voulait plus croire en l'ordre divin concernant la répartition des charges honorifiques :
"Lorsque Kora'h vit que ce fut Elitsafan, fils de Ouziel, qui fut nommé par Moché pour être le prince de la tribu de Lévi, il fut pris d'une jalousie immense et s'écria : "Mon père et ses frères étaient au nombre de 4, comme il est écrit : "Et les fils de Kéhat : Amram et Yits'ar et 'Hevron et Ouziel." (Chémot 6,18).

Les fils d'Amram, qui était l'aîné des 4, ont recueilli 2 dignités : l'un est devenu roi et l'autre grand prête.
Qui aurait dû obtenir la prochaine place?

N'est pas moi, qui suis le fils de Yits'ar, lui-même 2e fils de Kéhat après Amram.
Or, c'est le fils du plus jeune des frères que Moché a désigné!
Je vais m'opposer à lui et faire invalider ce qu'il a dit."

=> L'erreur de Kora'h est d'oublier que Moché ne partageait pas les postes selon des critères familiaux ; il obéissait seulement à ce que lui ordonnait D.

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Kora'h a oublié aussi qu'un nom détient en lui 2 personnalités, 2 faces possibles qui dépendent du libre arbitre de chacun.

C'est ainsi qu'en parallèle du midrach cité par Kora'h (cf.plus haut), il existe la guémara (Sanhédrin 109b) suivante:
"Reich Lakich a enseigné :
-> "Kora'h (קרח) signifie qu'il a provoqué une Kor'ha (קרחה - une calvitie) en Israël (c'est-à-dire : la perte importante de vies humaines, en l’occurrence les vies de ceux qui l'avaient suivi).

-> Fils de Yits'ar (יצהר), signifie qu'il a excité sur lui la colère du monde, d'une façon aussi éblouissante qu'est éblouissant le jour à midi (צהרים - tsaora'im).

-> "Fils de Kéhat (קהת), signifie qu'il fut un fils qui harcela (akéé - הקהה) les dents de ses géniteurs.

-> "Fils de Lévi" signifie qu'il fut un fils qui provoqua un cortège funèbre (une lévaya - לְוָיָה) à ses adeptes dans le Guéhinam."

Cette signification est à l'opposé de celle donnée par le midrach.
=> Chaque nom porte donc en lui 2 directions possibles, tout dépend de la façon dont l'homme cherche à se comporter dans son existence.
Nos choix et notre comportement vont donner à notre nom sa valeur positive ou non.

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+ "Vayikar Kora'h" (Kora'h pris)

Que prit donc Kora'h?
Nos maîtres disent : des paroles de séduction. (il éveilla dans chaque groupe, la jalousie endormie).

-> Selon le Yalkout Chimoni, Kora'h disait : "Vous voyez bien, mes frères, que tout ce que font Moché et Aharon est pour leur seul intérêt personnel.
Ils vous dépouillent et affirment que c'est D. qui leur a ordonné d'agir ainsi, mais en vrai, il n'en est rien."

-> Kora'h suggéra que chaque tribu eut son propre Cohen Gadol.
Tout le monde aurait été satisfait., il y en aurait pour tout le monde (250 chefs de tribus se laissèrent séduire).
Kora'h flatta ce qui est le plus cher au cœur de l'homme, ce à quoi le cœur aspire le plus dans l'existence humaine : le kavod : les honneurs.

Ce besoin d'honneurs est réellement lié au cœur de l'homme.
La valeur numérique du mot kavod : honneur (כבוד) est identique à celle du mot coeur : lèv (לב).

-> Pour voir à quel point cela peut mener à l'aveuglement, on peut citer la guémara suivante (Sanhédrin 110a) :
" "Lorsque Moché entendut cela, il tomba sur son visage." (Bamidbar 16,4)

Rabbi Shmouel bar Na'hmani a dit au nom de Rabbi Yonathan :
"Qu'a-t-il donc entendu?
Qu'on le soupçonnait de relations coupables avec une femme mariée, comme il est écrit : "Ils jalousaient Moché dans le camp" (Téhilim 106,16)

Selon Rav Shmouel bar Its'hak, ce passage nous enseigne que chacun suspectait sa femme d'avoir des relations avec Moché."

-> Le Ora'h 'Haïm haKadoch explique que si Kora'h "réussit" à aller si loin dans ses accusations, ce fut parce qu'il avait entamé avec son Maître une controverse.
Dans sa folie, Kora'h affirma à qui voulait l'entendre : "Tout ce que Moché nous a enseigné jusqu'à aujourd'hui est faux. Tout provient de son imagination."

Par jalousie, il oublia la sortie d'Egypte et l'ensemble des miracles, le don de la Torah, ...

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-> Rabbi Yéhochoua Maman (dans son Irga déYoma) trouve une allusion au fait que Kora’h a renié sa foi en la sainte Torah, puisque son nom figure 11 fois dans cette paracha (Kora'h), ce qui signifierait qu’il a renié les 5 livres de la Torah écrite et les 6 sections de la Michna (la Torah orale).

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-> "Moché entendit et se jeta sur (al) sa face" (v.16,4)

=> Pourquoi Moché s’est-il prosterné sur sa face?

Le Michkenot Yaakov explique :
Les Sages ont dit qu’il est interdit de regarder un racha (guémara Meguila 28a).
Dans ce cas, lorsque Kora’h a renié Hachem, Son serviteur Moché et Sa Torah du Ciel, il était interdit de le regarder.
C’est ce qui est dit : "Moché entendit et se jeta". Pourquoi cela?
"à cause de (al) sa face" = Non sur sa propre face, mais il a dû se prosterner à cause du visage de Kora’h, pour ne pas le regarder.

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Nos maîtres disent que Kora'h fut trompé par son œil.

Il vit que descendrait de lui le grand prophète Chmouel, dont nos Maîtres disent qu'il équivalait à lui seul (au niveau de sa génération, bien entendu) à Moché et Aharaon réunis (guémara Ta'anit 5b ; rapportant entre autre le Téhilim 99,6).

Rachi (16,7) d'ajouter :
"Il a vu également les 24 équipes de garde descendues de ses petits-fils, tous prophétisant sous l'inspiration divine.
Il s'est alors dit : "Se peut-il que toute cette grandeur descende de moi, et je me tairai!?"
[Si telle est ma descendance, pourquoi ne suis-je pas honoré?]

Voilà pourquoi, il commit la folie de comploter pour obtenir cette dignité.
Il avait entendu dire à Moché que tous allaient périr, sauf un seul.
Il s'est imaginé à tort que c'est à lui que cela s'appliquait, ce en quoi il n'a pas vu juste, puisque ce sont ses enfants qui se sont repentis."

Son raisonnement était à ce point tortueux qu'il calcula que la différence qui existait entre lui et Moché était immense.
Il allait donner naissance à des tsadikim qui auraient une valeur indéniable aux yeux de D., alors que la descendance de Moché n'allait rien apporter de spécial.

Bien au contraire, l'un de ses petits-fils allait même être un prêtre serviteur d'idoles.
En effet, il est écrit : "Les enfants de Dan érigèrent l'idole à leur usage ; et Yonathan, fils de Guershom, fils de Ménaché, ainsi que ses descendants servirent de prêtre à cette tribu, jusqu'au jour où elle fut exilée du pays." (Choftim 18,30)
Dans le Talmud, ainsi que dans de nombreux midrachim, il est rapporté que ce Yonathan, fils de Guershon, n'était autre que le petit-fils de Moché.

=> Kora'h raisonna beaucoup trop sur tous ces éléments.
Moché n'avait rien à se reprocher, il obéissait à D. en tout et sur tout.
Seule la jalousie, qui constituait la personnalité de Kora'h dirigea ce dernier vers sa chute, lui faisant oublié tout respect du Maître.