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Chémini Atsérét – Sim’ha Torah

+ Chémini Atsérét :

-> Selon le Gaon de Vilna, les 4 premiers versets du Chir haChirim correspondent aux 4 fêtes dans l'ordre :
- "Cantique des Cantiques" (v.1) : c'est Pessa'h, lorsque les juifs chantent des louanges à Hachem pour les avoir délivré de leur esclavage ;
- "Qu'il me prodigue les baisers de sa bouche" (v.2) : c'est Shavouot, lorsque Hachem parle aux juifs directement en donnant la Torah ;
- "une huile aromatique [de sacrifice au Temple] ... c'est pourquoi les jeunes filles sont éprises de toi" (v.3) : c'est Souccot, lorsque les 70 sacrifices de taureaux sont amenés au Temple, au nom des 70 nations du monde ;
- "Le roi m'a conduit dans ses appartements" (v.4) : c'est Chémini Atsérét, qui est l'accomplissement du cycle des fêtes de l'année.

=> Selon le Gaon de Vilna, Chémini Atsérét se résume par : "[Hachem] m'a conduit dans ses appartements".
En tant qu'aboutissement de toutes les fêtes, c'est un moment d'énorme proximité, d'intimité extrême avec Hachem.

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Le nom "Chémini Atsérét" provient du mot : "atsar" (retenir), car Hachem nous retient près de Lui pour un jour supplémentaire.

-> Rachi (Pin'has 29,36) rapporte que :
[Après Roch Hachana, Yom Kippour, les 7 jour de Souccot,] Hachem dit à Israël : "Restez encore un peu chez moi!" C'est là une expression d'amour, comme des enfants prenant congé de leur père, lequel leur dit : "Votre départ me consterne, restez encore un jour!"

-> Rachi (Emor 23,36) enseigne également que Hachem nous dit : "Je vous 'retiens' chez moi."
C'est comme un roi qui aura invité ses enfants à un festin pendant plusieurs jours.
Lorsque le moment est venu pour eux de prendre congé, il leur dit : "Mes enfants! Restez s'il vous plaît encore un jour chez moi! Votre départ m'est pénible!" (guémara Soucca 55b)

[Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Soucca 55b) fait remarquer que Hachem a demandé spécialement un petit repas afin que tout le monde puisse réaliser qu'Il est venu spécialement pour nous, et non pas pour la nourriture.
Par ailleurs, selon le Tiférét Shmouël, ce qui est particulièrement difficile pour Hachem est de voir tous ses enfants réunis ensembles à Jérusalem (unis comme un seul homme dans la joie), et ensuite de les voir repartir chacun de leur côté. (le restant de l'année, même si nous ne sommes pas géographiquement proches, nous devons l'être dans le cœur en préservant autant que possible le shalom, l'unité entre nous. En effet, étant tous les enfants de papa Hachem, par notre attitude nous pouvons Le réjouir ou bien L'attrister grandement (il y a rien de pire pour des parents que de voir leurs enfants se disputer!).)]

-> Mais on peut s'interroger : pourquoi, n'y a-t-il pas un tel jour pour les autres fêtes : Pessa'h et Shavouot?

Le 'Hizkouni répond que c'est comparable à un roi qui invite ses enfants à son palais plusieurs fois dans l'année.
A la fin de leur 1ere visite, le roi demande : "Quand allez-vous revenir?"
Les enfants de répondre : "dans 50 jours", et le roi les renvoi dans leur maison en paix.

Lorsqu'ils viennent lui rendre visite une 2e fois, le roi interroge également la date de leur prochaine venue, et ils lui répondent : "dans 4 mois". Cette fois aussi le roi les renvoi en paix.

Pendant leur 3e visite, les enfants lui répondent qu'ils ne pourront pas revenir avant 6 mois.
Cette fois, le roi leur dit : "Cela m'est trop difficile d'être loin de vous pour si longtemps. S'il vous plaît restez un jour de plus".

De la même façon, après Pessa'h il y a seulement 50 jours jusqu'à la prochaine fête : Shavouot, et entre Shavouot et Souccot, il y une distance de 4 mois, ce qui est soutenable.
En revanche, entre Souccot et Pessa'h, il y un espace de 6 mois, et Hachem trouve difficile cette si longue séparation avec nous ...

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Le nom "Chémini Atsérét" provient du mot : "atsar" (retenir).

-> Le Yichma'h Israël dit qu'il faut garder, retenir les belles pensées et intentions que nous avons durant ces Yamim Tovim, [comme boussole, trésor pour le restant de l'année].

-> Selon le Beit Avraham, il faut retenir du temps afin de nous examiner et de se remémorer de tout ce qu'on a pu vivre pendant ces jours de fête.
On fait le point sur cette période, sur les bonnes résolutions que l'on a prises, et sur comment on va s'en trouver positivement influencé pendant l'année à venir.

[Juste avant de se jeter dans le grand bain de cette nouvelle année, nous prenons le temps de fixer clairement dans notre tête quelles sont nos priorités et vers où nous souhaitons que notre vie se dirige.]

-> Selon le Arizal (rapporté dans le Pri Tsadik - Séoudat Pidyon haBen), Atsérét signifie "klita" : absorber, intégrer, internaliser.
Cette fête vient comme clôture, une conclusion de ce que nous avons pu expérimenter, l'enracinant en nous pour le futur.

-> Le rav Chimchon Raphaël Hirsch enseigne également : "La fonction de Chémini Atsérét est de rassembler toutes les perceptions et résolutions que les fêtes de l'année ont pu produire en nous, afin de pouvoir conserver tous ses gains spirituels.
En les imprimant profondément dans notre cœur, ils resteront une possession permanente pour tous les jours de notre vie, vers lesquels nous pourrons nous tourner.
Ainsi "enrichis", nous pourrons rester avec Hachem quelque soit ce que l'année à venir va nous proposer!"

[les fêtes juives de la Torah se passent toutes pendant la période estivale : de Pessa'h à Souccot.
Ainsi à Chémini Atsérét, nous entreposons en nous afin de pouvoir passer l'hiver (jusqu'à Pessa'h) tous ces moments de chaleur spirituelle que nous avons pu vivre (Souccot, Roch Hachana, Kippour, ...).
Dès qu'il fait froid en nous, nous pourrions les ressortir et retrouver toute notre ardeur dans notre vie juive.

A nous d'optimiser ces 24 heures de Chémini Atsérét afin de ramasser et d'entreposer en nous un maximum de brindilles de ce qu'on aura pu vivre pendant ces fêtes, car ainsi le feu sera d'autant plus puissant en nous.]

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+ Une opportunité unique pour nos prières :

-> "Il n'y a pas un jour semblable à celui-ci [Chémini Atsérét] où Hachem aime entendre les prières de l'homme au sujet de tout ce qu'il désire.
Comme il est dit dans le Zohar (Tsav - 31b) : 'Tout ce que l'homme sollicite ce jour-là de D., Il accepte sa prière et réalise sa demande'."
[Rabbi 'Haïm Fallaggi - Moéd lé'Hol 'Haï ]

Il ajoute également que si une personne était consciente de combien elle peut accomplir par ses prières en ce jour, elle s'enfermerait dans une pièce et prierait durant toute la journée.

-> "Pendant ces jours de fêtes (Chémini Atséret), la seule [nation] qui est avec le Roi, est la nation juive.
Celui qui est tout seul avec le Roi, sur demande du Roi, peut Lui demander tout ce qu'il désire et Il l'accordera."
[Zohar Noa'h 63 ; Tsav 31b]

De même, le midrach Yalkout Chimoni (Bamidbar 782) dit que particulièrement en ce jour une personne doit "demander pour tous ses besoins".

-> "A chémini Atsérét, nous pouvons rectifier toutes nos prières dites sans les bonnes intentions durant toute l'année.
Chaque personne à une "audience privée" avec Hachem et peut Lui demander tout ce qu'elle désire."
[Rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa - se basant sur le Zohar ci-dessus]

-> Le rabbi de Kobrin fait remarquer que nous devons d'abord prier pour notre spiritualité afin de pouvoir mieux servir Hachem, avant de prier pour d'autres choses.

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-> "Seul le peuple juif a su tisser une puissante relation avec le Créateur du monde qui leur voue alors une affection particulière.
[A Chémini Atsérét, ] Hachem consacre un jour à Son peuple et leur octroie une bénédiction d'abondance avant qu'ils ne se séparent."
[Chem miChmouel]

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-> Dans la Torah, les fêtes sont dénommées 'hag, terme dérivant de " 'houga" (un cercle).
Toutes les fêtes sont positionnées sur un cercle concentrique.
C'est ainsi que pour les juifs, on ne commémore pas une fête, mais on l'a revit avec la même intensité à chaque fois.
(ex: à Pessa'h on revit réellement la sortie d'Egypte, à Shavouot on reçoit de nouveau la Torah au mont Sinaï exactement de la même façon chaque année!).

Mais quel est le cœur, le centre de toutes les fêtes?

Le Rama di Pano, élève de Rabbi Moché Cordovero, enseigne que selon la Kaballa, Chémini Atsérét est l'épicentre de toutes les fêtes.
Contrairement à Roch Hachana qui a son Shofar, Pessa'h sa matsa, Souccot sa Soucca et ses 4 espèces, et Shavouot qui a l'offrande du Shté haLé'hem, Chémini Atsérét est tellement sublime qu'elle n'a besoin d'aucune mitsva particulière.

Le 'Hatam Sofer (Souccot 581) qui reprend les paroles du Rama di Pano, conclut :
"La grande sainteté de Chémini Atsérét ne vient pas au travers d'actions, mais uniquement par le fait qu'une personne va atteindre de la joie et du plaisir avec Hachem.
[...]
Par certains aspects, Chémini Atsérét est similaire à Yom Kippour, c'est pourquoi les sacrifices de moussaf de ces 2 jours sont exactement les mêmes.
Mais en réalité, la sainteté de Chémini Atsérét surpasse celle de Yom Kippour.
La raison en est que la sainteté de Yom Kippour vient du fait que l'on afflige son corps, tandis que la sainteté de Chémini Atsérét vient du fait que l'on se réjouir avec Hachem."

-> Le rav Gamliel Rabinovitch explique qu'à Chémini Atsérét nous n'avons aucune mistva particulière, et Hachem nous exprime par là l'idée qu'Il ne désire que nous, que notre service divin sans interférence.
Le Zohar haKadoch (vol.III 73a) dit : Hachem, la Torah et Israël ne sont qu'un.
Plus encore, le Zohar haKadoch (Béchala'h 60a), cité dans le Néfech ha'Haïm (4,10) rapporte que Hachem est appelé : "Torah".
=> Ainsi, lorsque nous prenons la Torah pour danser, d'une certaine façon, c'est comme si c'était Hachem avec qui nous dansions.
C'est cela la joie de Sim'ha Torah : c'est le bonheur de pouvoir danser directement avec D., d'être au plus proche de Lui (Roch Hachana et Kippour ayant nettoyées toutes les fautes nous séparant de D.), c'est la joie extrême d'être totalement réunis à Lui!

Le rav Gamliel Rabinovitch ajoute que plus nous honorons la Torah en lui témoignant un maximum d'honneurs, plus la Torah nous honorera en nous révélant les secrets et les concepts cachés qui sont en elle.

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+ "Le 1er jour de Souccot, la Torah nous ordonne d'accomplir plusieurs mitsvot : la Soucca, le loulav, l'étrog, la joie, ...
Les autres jours de Souccot, il n'y a plus que 2 mitsvot [de la Torah] : la Soucca et la joie.
Mais à Chémini Atsérét, la Torah est claire, il n'y a plus qu'une seule mitsva que nous devons réaliser : "Et tu ne seras que joie" (véayita a'h saméa'h)."
[le 'Hatam Sofer]

-> Le rav Pinkous apporte un éclairage sur l'essence des fêtes juives :
- Pessa'h = représente la naissance de l'homme car elle représente l'émergence de la nation juive ;
- Shavouot = c'est l'étape de la bar mitsva, car c'est le moment où le peuple juif a reçu la Torah et les mitsvot ;
- Souccot = la Soucca rappelle la 'Houppa, l'union sacrée entre un homme et une femme ;
- Chémini Atsérét = symbolise le moment où les époux quittent la 'Houppa pour se retrouver. La mariée se pare de bijoux et d'ornements pour plaire à son époux durant les noces. Mais une fois que la cérémonie est passée, elle n'a plus besoin de ces accessoires car les époux sont déjà attachés. Une fois que le lien est établi, il n'y a plus besoin de parade.
C'est la raison pour laquelle la fête de Chémini Atsérét n'est pas marquée par des mitsvot ou des événements particuliers.

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-> Lorsque nous mentionnons Pessa'h, Shavouot et Souccot, dans la Amida et le Kiddouch, nous disons : 'Hag haMatsot, 'Hag haShavouot, 'Hag haSouccot, plaçant 'hag devant le nom du Yom Tov.
Cependant, à Chémini Atsérét, nous disons : Chémini Atsérét ha'Hag hazé, plaçant 'hag après le nom du Yom Tov [selon la coutume Séfarade].
Pourquoi une telle différence?

Les 3 fêtes sont en souvenir de miracles : la sortie d'Egypte, le don de la Torah et les Nuées de Gloire.
Le miracle vient d'abord, et ce n'est qu'ensuite que la fête le célèbre.

Mais Chémini Atsérét ne rappelle aucun miracle.
Nous fêtons ce jour car Hachem nous a demandé de rester avec Lui un jour de plus.
Ainsi, c'est notre proximité avec Lui durant ce jour, qui est la cause de cette fête ('hag).
C'est pourquoi le mot Chémini Atsérét vient avant ha'hag azé.

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+ A toutes les fêtes, nous apportons un minimum de 2 taureaux pour le sacrifice de Moussaf, et une des exceptions est pendant Chémini Atsérét où l'on n'en apporte qu'un seul.
Pourquoi cela?

-> On peut rapporter la réponse du Sforno (Kavanat haTorah 12).
Les 2 taureaux du sacrifice moussaf qui sont apportés à Pessa'h, Shavou'ot et Roch 'Hodech représentent la dualité de notre service divin : par l'amour et par la crainte (aava et yir'a).

A Roch Hachana et à Yom Kippour, un seul taureau est amené, car le service principal de ces jours est seulement par la crainte.

Chémini Atsérét fait allusion à la période de la future délivrance, lorsque notre relation avec Hachem sera essentiellement par l'amour.
Ainsi, un seul taureau est offert, symbolisant l'amour [envers Hachem].

-> On peut également citer l'idée du midrach Bamidbar rabba (21,24).
Cela ressemble à un roi qui a fait un banquet officiel pour les habitants de son pays.
A la fin des 7 jours de festin, il appelle son meilleur ami et lui dit : "Nous avons accompli notre obligation envers le pays. Il est temps maintenant d'apprécier chacun la compagnie de l'autre, avec ce qu'on pourra trouver à manger [l'essentiel étant de passer un bon moment ensemble"]"

De façon similaire, les 70 taureaux offerts pendant Souccot correspondent aux 70 nations composant ce monde.
Chémini Atsérét représente le festin non officiel/privé, la relation de famille que Hachem a avec les juifs.

Ainsi, alors que le repas officiel est quelque chose d'élaborée, notre relation privilégiée avec Hachem est plus simple (à l'image du fait qu'il n'y a qu'un seul taureau offert en sacrifice moussaf).
L'essentiel n'étant pas sur le contenu du repas, mais sur l'appréciation de la proximité, de l'instant avec papa Hachem, alors que toutes les autres nations sont retournées vivre leur vie chez elles.

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-> Selon la guémara (Soucca 48a), il y a 6 lois qui font de Chémini Atsérét un Yom Tov qui est indépendant de Souccot.
Elles sont listées par un moyen mnémotechnique : p'zar k'shav (pé, zayin, réch, kouf, shin, bét).

Le Yalkout Ména'hem fait remarque que ces abréviations signifient : p'zar (disperser) ; k'shav (écoute), renvoyant au fait que les juifs sont dispersés parmi les nations.
A Chémini Atsérét, Hachem entend toutes leurs prières.

Pour information, ces différentes lois sont :
-> Payit : durant Souccot, il y avait 24 gardes en rotation pour les offrandes sacrificielles, et cela ne continuait pas pendant Chémini Atséret, où on tirait au sort quelle garde servira à l'autel.

-> Zman : contrairement au dernier jour de Pessa'h, on y récite la bénédiction de : Chéé'héyanou.

-> Régél : nous ne mangeons plus dans la Soucca (en dehors d'Israël nous n'y récitons plus la bénédiction), et la fête a un nom qui lui est propre (Chémini Atsérét ha'hag azé).

-> Korban : Le sacrifice moussaf de Chémini Atsérét est de 1 taureau, tandis qu'à Souccot, on en offrait plusieurs chaque jour.

-> Shir : le chant des lévi'im qui accompagnait le service des sacrifices était unique pour le jour de Chémini Atsérét : "Laménatséa'h al haChémini".

-> Béra'ha : on faisait une bénédiction pour le roi d'Israël, comme il est dit : "Le 8e jour, il congédia le peuple, qui bénit le roi" (Méla'him I 8,66).

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-> Pourquoi est-ce que la Torah dispense de s'asseoir dans la Soucca à Chémini Atsérét?

Le 'Hizkouni (Bamidbar 29,35) répond que puisqu'en ce jour, on a commencé à prier pour la pluie, Hachem souhaite qu'on récite cette prière de tout notre cœur.
En effet, si nous devions toujours résider dans la Soucca en ce jour, nous ne prierons pas d'une manière totale, car nous ne voudrions pas que la pluie perturbe et gâche notre repas de fête.

Cela nous renforce dans notre conscience de l'impact réel et certain de nos prières, b"h.

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-> Hachem dit à Israël : "Restez encore un peu chez moi! ... Restez encore un jour!" (Rachi - Pin'has 29,36)

Le Binyan David (Béréchit 2) dit que potentiellement chaque jour peut être le dernier, et D. nous octroie avec bonté un jour de vie supplémentaire : "Restez encore un jour!".
[les 1ers mots d'un juif en se réveillant sont le modé ani, où nous sommes plein de gratitude envers Hachem qui nous redonne la vie, plein de confiance en ce qu'on va en faire!].

Ce n'est pas une conception triste, mais au contraire, une façon de profiter pleinement de chaque opportunité, avec crainte et joie d'Hachem, ce qui n'est pas possible si nous pensons que nous sommes immortels (il y a le temps, plus tard, ...).

Cette notion de : "Restez encore un jour!", doit aussi être comme un trésor que nous gardons durant toute l'année.
C'était tellement incroyable, magnifique d'être aussi proche de Toi, que chacun des jours suivants doit en être impacté positivement, comme par nostalgie.
Cela prouve à quel point nous avons apprécié ce moment d'extrême intimité avec papa Hachem.

[A l'image d'une photo d'un proche, dans les moments de solitude de notre vie, on se rappellera d'à quel point Hachem est proche et nous aime ; dans les moments où l'on veut fauter, on se rappellera qu'on ne peut pas agir contrairement à un père qui est tellement aimant et plein de bontés à notre égard, ... ]

=> Chémini Atséret, c'est ce bisou d'un amour infini de D. pour nous, sur notre visage [alors que les invités - les nations du monde sont partis], qui illumine toutes nos journées de l'année à venir!!

Nous avons le meilleur des papas : c'est Papa Hachem. Tâchons qu'il puisse être fier de nous!!

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