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Etudier la Torah avec joie

+ Etudier la Torah avec joie :

-> Le commandement principal [de l'étude de la Torah] est de découvrir la vérité et de ressentir du plaisir et de la joie dans ce qu'on étudie, de réjouir son cœur et son esprit.
On ne peut donc pas dire que la mitsva d'étudier la Torah n'a pas été donnée pour en profiter, car au contraire, toute la mitsva est le plaisir et la joie que l'on ressent lorsqu'on comprend ce que l'on a étudié.
[Rabbénou Avraham min Hahar - guémara Nédarim 48b]

-> La principale mitsva de l'étude de la Torah est d'être exalté et plein de joie et de tirer un grand plaisir de l'étude. De cette façon, les mots de la Torah seront absorbés dans le sang, et parce qu'on éprouve du plaisir à étudier la Torah, on devient connecté à la Torah.
[Iglé Tal - dans son introduction]

-> L'étude de la Torah n'est pas simplement une "autre" mitsva. C'est la façon dont nous créons notre relation avec Hachem. Il s'ensuit donc que l'essence de l'étude est d'apprendre avec joie.
Une partie intrinsèque et fondamentale de la construction d'une relation avec quelqu'un est le plaisir d'être avec lui.
Pour que l'étude remplisse son rôle de connexion avec Hachem, elle doit être agréable. Plus vous ressentez de plaisir et d'enthousiasme en étudiant, plus le lien que vous forgez avec Hachem est profond et solide.
[rav Avraham Tabor]

-> A un niveau plus profond, nos Sages affirment que le plaisir et l'enthousiasme que l'on éprouve en étudiant la Torah est en fait le sentiment qui résulte de la connexion de notre âme avec Hachem à travers la Torah qu'elle étudie.
[selon la guémara (Béra'hot 6a), lorsque nous étudions la Torah, même tout seul, Hachem est à nos côtés. ]

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-> "Il est impossible de débarrasser son esprit des pensées pécheresses autrement que par l'agréabilité et la douceur de la connaissance de la Torah".
[Gaon de Vilna - Michlé 2,11]

Etudier la Torah avec enthousiasme et plaisir permet de construire une relation d'amour et de connexion avec Hachem. Si nous sommes connectés et dévoués à Hachem, il n'y a pas de place pour s'intéresser à quoi que ce soit d'autre. Si un homme est profondément amoureux de sa femme, l'idée d'être avec une autre femme ne lui viendrait jamais à l'esprit. Au contraire, il trouverait cette possibilité dégoûtante.
Si vous étudiez la Torah correctement, votre cœur et votre âme sont dévoués à Hachem, et toute autre tentation s'évanouira automatiquement.
[rav Avraham Tabor]

-> Le Zohar affirme que le désir d'avoir des relations interdites est le même que celui qui conduit à la joie dans l'étude. Cette pulsion est l'aspiration de l'âme à un lien authentique et profond avec Hachem par le biais de la Torah. Mal utilisée, elle est canalisée vers des relations interdites (voir le rav Wolbe - Alé Shour - Vol.II, p.332).

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-> Selon la guémara (Kidouchin 30b), Hachem nous dit : "J'ai créé le yétser ara, et j'ai créé la Torah comme son antidote".
Le seul moyen de vaincre le yétser ara est d'étudier la Torah.

Parfois, les gens s'interrogent sur la raison pour laquelle des personnes très érudites souffrent encore de mauvais midot (traits de caractère) et d'un mauvais déré'h érets (savoir vivre) ou sont impliquées dans des fautes. Qu'est-il arrivé à l'antidote de la Torah?

La réponse est que le simple fait d'étudier la Torah n'est pas l'antidote. La Torah ne sauve une personne du yétser ara que lorsqu'elle étudie la Torah dans un état de connexion avec Hachem. [ce qui ce manifeste par de la joie, du plaisir. ]
C'est ce lien avec Hachem qui tient le yétser ara à distance. Etudier sans cela peut conduire une personne à devenir "une personne qui étudie beaucoup, mais qui en réalité n'est pas un 'hakham (sage) ; elle connaît simplement beaucoup d'informations sur la Torah" (Yaavetz - cité dans le Alé Shour).

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-> Dans les dernières années de sa vie, le rav Shach a commencé à perdre la vue. Son petit-fils lui a montré une image informatique d'un passage du Rachba, qui pouvait être considérablement agrandie. Mais le Rav Shach ne voulait pas entendre parler d'étudier à partir de cette image.
Il expliqua : "Lorsque j'étudie, je dois pouvoir serrer le séfer dans mes bras! Et si je ne peux pas le faire, je ne peux pas étudier à partir de lui".

-> Le rav Nathan Tsvi Finkel a un jour observé son grand-oncle, rabbi Leizer Youdel Finkel, entrer tranquillement dans la salle à manger et étendre ses bras sur le Shass dans les étagères, s'inclinant et embrassant les seforim.

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