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La matsa

+ La matsa :

-> Le pain des anges :

-> La Haggada commence par "Ha la'hma Aniya", qui est écrit en araméen.
Les Richonim disent que la raison en est que les anges ne comprennent pas cette langue (comme il est dit dans la guémara Sotah 33a). Nous commençons la Haggada dans une langue que les anges ne comprennent pas afin qu'ils ne nous envient pas.

Le rav Yissa'har Dov de Belz demande pourquoi, spécifiquement à Pessa'h, nous sommes préoccupés par le fait que les anges deviennent jaloux de nous.
Il répond en citant la guémara (Yoma 75b) qui dit que lorsque le peuple juif a mangé les matsot qu'ils ont prises d'Egypte, ils ont eu alors le goût de la manne, qui est la nourriture céleste que les anges mangent.
Puisque Hachem a placé le goût du manne dans les matsot lorsque nous avons quitté l'Égypte, il est logique que nous puissions également obtenir un peu de ce goût lorsque nous mangeons nos matsot.
De cette façon, de nos jours nous pouvons manger la nourriture des anges. Il est donc préférable de ne pas les rendre jaloux, puisque nous mangeons leur nourriture. C'est pourquoi nous commençons le Seder par des mots qu'ils ne comprennent pas.

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+ Un partenaire d'Hachem dans la création du monde :

-> Le Rokéa'h écrit une chose étonnante. Il dit que celui qui mange des matsot pendant les 7 jours de Pessa'h, conformément à la hala'ha, il est considéré comme s'il était devenu un partenaire d'Hachem dans la création du monde.
Il tire cette conclusion du verset : "Vous mangerez des matsot pendant ces 7 jours (Bo 13,7). Le mot "chivat hayamim" (les sept jours -> écrit au sens définitif), fait référence aux 7 jours de la création.

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-> Le 'Hatam Sofer note que le mot : matsa (מצה) est l'acronyme de : "[Hachem] nous sauvera de toutes nos détresses" (מכל צרה הצילנו - mikol tsara itsilanou).

[ainsi manger de la matsa nous sauve de la souffrance ]

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-> Le Zohar haKadoch ('helek 2, 183b) fait référence à la matsa comme d'un aliment qui aide à guérir de toutes les maladies.

-> Le Séfer Kitvé Rama"m écrit au nom du rabbin de Kobrin une explication sur les mots de la Haggada : "Au début [en Egypte], nos pères étaient des adorateurs d'idoles et maintenant nous avons été rapprochés par Hachem pour Le servir". Il dit que "père" est un mot utilisé pour indiquer le désir (comme on le voit dans 'Hayé Sarah 24,5).
Ainsi, nous disons qu'au début, notre désir était d'adorer les idoles, mais maintenant que nous mangeons la matsa et que nous acceptons sincèrement de servir Hachem, Il nous rapproche de Lui pour que nous Le servions.
[la matsa a donc la faculté de guérir notre âme. ]

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-> Le 'Hatam Sofer (Shou"t 'Hatam Sofer - 'helek 5, Hachmatot Siman 196) écrit que la mitsva de manger les matsot la première nuit de Pessa'h est la seule mitsva de la Torah qui implique de manger et que nous pouvons encore accomplir de nos jours.
Nous n'avons plus de Korban Pessa'h, ni de korbanot, ni de térouma et de maaser chéni.
La seule mitsva qui concerne la nourriture que nous ayons encore est la mitsva de manger les matsot.

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