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La tsédaka avant Pessa’h

+ La tsédaka avant Pessa'h :

-> La guémara dit : "Le jour de Pessa'h, les récoltes sont jugées".
Le Séfer Drouché Hatsla'h (drach 41) explique que si nous avons de la compassion pour les pauvres et que nous leur fournissons de la tsédaka, Hachem aura de la compassion envers nous et bénira nos récoltes.
Il ajoute que cela est illustré par le verset : "Et Il t'accordera de la compassion et sera compatissant avec toi" (Réé 13,18), ce qui peut également signifier que si l'on agit avec compassion envers les autres, Hachem sera compatissant avec nous.

Cependant, si une personne n'est pas compatissante envers les autres, elle ne peut pas s'attendre à ce qu'Hachem soit compatissant avec elle et des choses terribles peuvent se produire.

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+ Rapprocher la guéoula :

-> Le Ben Ich 'Haï (dans ses drachot - 'helek 3 - drach pour Shabbath haGadol) écrit que nous pouvons tirer des leçons importantes sur nos vies en exil à partir de l'histoire de l'exil en Égypte.
Il explique que si nous apprenons des choses qui ont conduit à la rédemption à cette époque, nous saurons ce qu'il faut faire pour provoquer notre propre rédemption.

Nos Sages disent (Tana déBé Eliyahou rabba 24) que le mérite de la tsédaka a aidé le peuple juif à être délivré d'Egypte.
Il est dit qu'ils ne pouvaient pas être rachetés tant qu'ils n'avaient pas forgé un lien de bonté ('hessed) les uns avec les autres. Ils n'ont pu quitter l'Égypte que grâce au mérite de la tsédaka.
Nous pouvons prendre cette leçon et augmenter notre tsédaka et bonté comme mérite pour être délivrés de notre propre exil.

Le Ben Ich 'Haï ajoute que c'est la raison pour laquelle dans la Haggada, le Maguid et la narration du récit de la sortie d'Egypte commencent par "Ha la'hma aniya", dans laquelle nous invitons les pauvres à être nos invités au Séder. C'est une allusion au fait que, tout comme la mitsva de la tsédaka était nécessaire pour réaliser la rédemption à l'époque en Egypte, nous voulons augmenter notre mitsva de la tsédaka afin d'être délivrés aujourd'hui.
C'est pourquoi nous concluons "Ha la'hma aniya" en disant "léShana haba bné 'horin". Par le mérite de la tsédaka, nous serons délivrés de cet exil.

C'est pourquoi nous augmentons notre tsédaka avant Pessa'h. Nous montrons que nous voulons vraiment aider les autres et nous sommes vraiment sérieux lorsque nous affirmons au début de la Haggada que tous ceux qui le veulent peuvent être nos invités au Séder.
Si nous ne donnions pas de tsédaka aux pauvres avant Pessa'h, cela ne semblerait pas sérieux lorsque nous invitons tout le monde à se joindre à nous au Séder. Cela ressemblerait à une plaisanterie si nous nous asseyions chez nous, derrière des portes closes, et que nous disions que nous invitons quiconque veut venir.

C'est pourquoi il est important que chacun donne de la tsédaka aux pauvres dans les jours qui précèdent Pessa'h. Si quelqu'un le fait, il peut honnêtement dire qu'il invite tout le monde à se joindre à lui au Séder.
Le fait qu'il ait déjà donné de son plein gré de l'argent aux pauvres prouve qu'il le pense vraiment.
Et tout comme le mérite de la tsédaka a aidé nos ancêtres à quitter l'Égypte, il nous aidera à sortir de l'exil actuel.

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-> Le rav 'Haïm Palaggi (intro au Séfer Moed lékol 'haï) écrit que le moyen pour que le foyer d'une personne mérite joie et bonheur, est d'apporter de la joie aux pauvres en faisant la charité.

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