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Les grecs voulaient corrompre notre vision du monde

En fait, même sans une tentative délibérée de leur part d'éliminer la connaissance de la Torah, simplement en exposant les juifs à leur culture, totalement centrée sur la naturalité du monde, les grecs ont fait un mal énorme.
Une vision du monde qui assimile la sagesse à la nature, et rien de plus, conduira forcément à l'oubli de la Torah.
Alors que le peuple juif est également invité à étudier le monde naturel, dans notre cas ce n'est pas une fin en soi, mais simplement un moyen d'atteindre notre objectif ultime, de réaliser que Hachem guide et contrôle toute la nature.
[il est écrit : "Observez-les et pratiquez-les! Ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, car lorsqu'ils auront connaissance de toutes ces lois, ils diront: "Elle ne peut être que sage et intelligente, cette grande nation!"" (Vaét'hanan 4,6) = parfois on veut se faire bien voir de la société en agissant comme elle (comme ses valeurs), mais la Torah nous affirme l'inverse : fais la volonté d'Hachem et alors tu seras perçu comme une lumière! C'est ça un message de 'Hanoucca. ]

Le choc des cultures peut être mis en évidence par le fait que la guématria de "yavan" (יון) est identique à celle de "galgal" (גלגל - les forces de la nature), mais également identique à la valeur de "Elohé'ha" (אלהיך - Ton D.) qui est la base de la croyance des juifs (le "ano'hi Hachem Elohé'ha"), soit 66, pour souligner que c'est Hachem qui contrôle et régule la nature. [et c'est précisément notre conscience de cela que les grecs voulaient amoindrir autant que possible]
De plus, la guématria de גלגל est aussi identique à : "היה הוה יהיה" (aya ové yiyé - Il a été, Il est, Il sera), soulignant la nature éternelle d'Hachem.
[face à la constante perfection de la nature, les grecs se renforçaient dans la notion d'une naturalité autogérée (dieu s'étant mis en retrait), mais un juif doit au contraire doit avoir conscience que rien de petit ou de grand ne peut se passer sans un décret d'Hachem. (toute chose a une date de début et de fin, sauf Hachem qui n'a ni l'un ni l'autre [ayant même inventé la notion de temps]) ]
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5661]

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-> En déjouant la tentative grecque de nous faire oublier la Torah, Hachem a également fait don d'oublier toutes les petites vanités de ce monde. Tout comme c'est une mitsva de se souvenir de la Torah, c'est une mitsva d'oublier toute gêne qui vient nous empêcher d'étudier la Torah.
Comme le chante le roi David : "oublie ton peuple et la maison de ton père" (Téhilim 45,11).
Ainsi, notre objectif principal est d'établir des priorités appropriées. Contrairement aux Grecs qui vénéraient le monde matériel bien au-delà de sa vraie valeur, nous réalisons que le service divin, et non les vaines passions passagères de ce monde, sont les plus importantes.
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5662]

-> La Torah et les mitsvot sont immuables, non soumises à nos caprices et à nos désirs. Les Grecs ont cherché à dissiper le sentiment de foi inébranlable que les juifs ont toujours affiché, en le remplaçant par l'option de faire à sa guise.
Faire la volonté d'Hachem implique un engagement inflexible, et les Grecs favorisaient, comme un pâle substitut, l'accomplissement de nos souhaits plutôt que ceux d'Hachem.
[parfois aussi on pense servir D., mais en réalité on adapte la religion pour qu'elle soit en accord avec notre volonté. On ne sert pas Hachem, mais le dieu que nous nous façonons (notre égo)]
En réalité, les Grecs ont fait preuve d'une grave incompréhension de l'essence de la sagesse ('hokhma). La vraie Sagesse consiste à annuler son propre intellect pour Hachem. Comme Iyov dit : "quant à la Sagesse, où la trouver?" (a'hokhma méayin timatsé - Iyov 28,12) = la Sagesse naît de la négation de soi-même (du MOI JE).
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5631]

-> Les Grecs ont cherché l'élimination de ces aspects de la culture juive que leur intellect rationnel ne pouvait pas saisir : la Torah qui est incompréhensible pour l'esprit d'un non-juif et les mitsvot qui n'ont aucune raison apparente (les 'houkim).
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5642]

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