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Notre confiance en D. réveille Sa bonté à notre égard

+ Notre confiance en D. réveille Sa bonté à notre égard :

"Moché et le peuple juif chantèrent (litt. chanteront - "yachir" = verbe au futur) ce chant à Hachem, et ils parlèrent en disant" (Béchala'h 15,1)

-> Le midrach (Chémot rabba 23,1) dit à propos de ce verset :
Il est écrit : "Tu es éternel ; Ton trône est établi depuis toujours [méaz, littéralement, "depuis toujours"].
Rabbi Bérékhia dit au nom de Rabbi Abahou : "Bien que Tu sois éternel, Ton trône n'était pas fermement établi, et Tu n'étais pas connu dans Ton monde avant que Tes enfants ne récitent le chant [à la mer Rouge]." C'est la signification de "Ton trône a été établi à partir de ce moment-là" (na'hon kissé'ha méaz).
[ en d'autres termes, "Ton trône est établi depuis (mé'az)" = depuis le chant entonné lors de l'ouverture de la mer Rouge, qui commence par le mot "alors" (az yachir). ]

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-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) enseigne :

Si une personne est certaine que Hachem pourvoira à tous ses besoins, alors toutes ses demandes seront satisfaites par le Ciel.
Mais si une personne se préoccupe continuellement de ses moyens de subsistance et de la subsistance (parnassa) de sa famille, alors ses moyens de subsistance seront réduits par le Ciel.
Hachem agit alors comme l' "ombre" de la personne, prenant exemple sur son comportement, et lui fournit ses moyens de subsistance. De même que la personne s'en remet à D. pour qu'Il réponde à tous ses besoins, de même D. lui fournit tous ses besoins.

Lorsque la mer Rouge s'est ouverte, il y a eu un éveil préalable par le bas. Le peuple juif a amélioré son comportement en raison de sa grande foi (émouna) et de sa confiance (bita'hon dans le fait que D. les sauverait, ce qui a suscité la miséricorde d'Hachem à leur égard.
Puisqu'ils avaient la foi que D. les sauverait, il leur vint à l'esprit de chanter ses louanges avant même leur salut effectif.
["Moché et le peuple juif chanteront (az yachir) ce chant à Hachem". Le rabbi de Berditchev explique l'emploi du futur (chanteront, plus que chantèrent ce chant) ainsi : la tribu de Yéhouda (menée par leur nassi Nahchon ben Aminadav) est entrée dans la mer avec la certitude que D. accomplirait un miracle pour le peuple juif et qu'ils allaient ensuite chanter (az yachir) en réponse à ce miracle.
de même, juste avant le chant il est écrit : "ils ont eu confiance en Hachem et en Moché Son serviteur" (vayaaminou b'Hachem ...) = selon le rabbi de Berditchev, cela signifie qu'avant d'être sauvé (à la mer Rouge), les juifs sont parvenus à une certitude que Hachem allait réaliser des miracles et des merveilles.
(on fait au mieux notre hichtalout, avec la certitude que Hachem fait et peut tout!) ]

... lorsqu'il y a un éveil de notre part en bas (ex: par une émouna/bita'hon accrue), notre effusion émotionnelle incite Hachem à traiter le peuple juif avec Ses caractéristiques de bonté, de compassion et d'amour bienveillant.

De même, le mot "alors" (az [yachir]) indique que nous étions convaincus que Dieu séparerait la mer avant qu'elle ne se sépare, et qu'ensuite nous chanterions un chant accompagné de tambourins, comme expliqué plus haut. C'est ce qu'implique le mot "alors" (az).
Cette confiance a servi de "réveil d'en bas", de "Trône" de l'Attribut d'en haut, afin que Hachem accomplisse à son tour le miracle de la séparation de la mer Rouge.
... Cette confiance a servi de "trône", c'est-à-dire de support, sur lequel Hachem a accompli le miracle.

C'est la signification sous-jacente du verset : "Ton Trône a été établi dès lors, Tu es d'éternité" (na'hon kiss'akha mé'az - Téhilim 93,2) = que le trône a été établi depuis "alors" (mé'az), c'est-à-dire depuis l'époque où nous avons eu foi dans le salut de D., comme nous l'avons expliqué.
Nous pouvons maintenant comprendre la signification profonde de la clause qui conclut ce Téhilim : "Tu es d'éternité" (méolam ata). Lorsque Hachem accorde Sa grande bonté aux mondes inférieurs sans être incité à le faire par un éveil préalable venant d'en bas, cette bonté est désignée comme existant "depuis les jours d'autrefois" (mimé kédem - Mikha 7,20).
Mais lorsque le peuple juif, par ses bonnes actions, éveille Sa bonté, Sa compassion et Sa générosité céleste, cette générosité est appelée "bonté du monde" ('hassdé olam - voir téhilim 89,2).
Il s'agit d'une bonté que D. accorde en raison de nos actes accomplis dans ce monde. Les actes des résidents de ce bas monde engendrent cette bonté. [voir Zohar 3:134b].
C'est ce que signifie la phrase "Tu es d'éternité" (méolam ata), qui se lit littéralement : "Tu es du monde". "Tu" = Ta bonté, est "du monde".
Le peuple juif, habitant du monde inférieur, suscite le flux de la bonté de D.

Cela explique mieux le verset "Ton trône fut établi à partir de ce moment-là".
En faisant confiance à Hachem pour qu'il accomplisse un miracle, le peuple juif a engendré cette bonté, qui s'est ensuite répandue dans le monde.
C'est ainsi que le verset continue : "Tu es du monde", ce qui traduit l'idée que la bonté de D. est suscitée par les actes des habitants de ce monde.

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