+ Respecter ses parents : la barre est haute!
-> "La Torah assimile l'honneur dû aux parents à celui dû à D. Lui-même."
[guémara Kiddouchin 30b]
-> "Même si une personne honore son père et sa mère comme il le ferait avec un roi et une reine, il ne remplirait toujours pas son obligation [de les honorer], car la Torah compare leur honneur à celui dû à D. Lui-même.
Ainsi, il faut s'imaginer comment on se sentirait si D. devait se présenter à notre porte.
Avec quelle crainte Le recevrions-nous?
Un enfant doit honorer ses parents avec la même attitude
(voir ses parents avec le même sentiment que si D. se présentait à nous!)."
[le Eved haMélé'h - paracha Yitro]
-> Le Sdei Chemed (Béra'hot 1,16) pose la question suivante :
Pourquoi ne récite-t-on pas une bénédiction avant de réaliser la mitsva d'honorer ses parents [comme on le fait avant les autres mitsvot] ?
Et de répondre : "Une des raisons est que la mitsva d'honorer ses parents a un niveau d'exigence si élevé, qu'il est extrêmement difficile de réaliser correctement notre obligation.
Une personne pourrait penser qu'elle a suffisamment honorer ses parents, alors qu'en fait elle n'a même pas approché la moitié de son devoir (tellement la Torah est exigeante à ce sujet).
Ainsi, on ne dit pas de bénédiction car elle pourrait être récitée en vain."