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Témoigner notre amour pour Hachem

+ Témoigner notre amour pour Hachem :

"Tu aimeras Hachem, ton D., de tout ton cœur, de toute ton âme et de tous tes possessions" (Vaét'hanan 6,5)

-> "Tu dois aimer Hachem, ton D." = [cela signifie] que le Nom Divin devienne aimé [par les autres] grâce à tes efforts.
[guémara Yoma 86a]

-> Le 'Hafets 'Haïm (Intro - 'Homat haDat) écrit :
Être vigilant à ce que les autres observent les lois d'Hachem, c'est l'essence même du commandement positif d'aimer Hachem, que nous déclarons chaque matin et chaque soir [dans le Shéma].

-> Rabbénou Bé'hayé (Kad haKéma'h - aava) enseigne :
Tout comme notre ancêtre Avraham a promulgué la croyance [en Hachem] par un grand amour, nous devons L'aimer au point d'amener les gens à Lui et les attirer à Le servir.

[d'une certaine façon, l'effort que fait un juif pour inciter par amour autrui à renforcer sa relation avec Hachem, est une indication importante de son amour d'Hachem.
Plus tu aimes Hachem, plus tu as envie qu'autrui en vienne à l'aimer (ex: je me travailles pour parfaire mes traits de caractère, pour être toujours joyeux, agréable, ... comme cela j'attire par l'exemple autrui vers une vie selon la Torah). ]

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-> Selon le Rambam (Séfer haMitsvot - commandement positif n°3) :
Nos Sages ont enseigné que cette mitsva ("Tu dois aimer Hachem, ton D.") inclut l'appel à l'humanité entière à servir Hachem et à croire en Lui.
En effet, de la même manière que lorsque vous aimez une personne, vous la louez et appelez les autres à se rapprocher d'elle, de même, si vous aimez vraiment Hachem, par votre compréhension et votre réalisation de Sa véritable existence, vous répandrez certainement cette connaissance véritable que vous connaissez aux ignorants et aux insensés.
[Nous voyons que cette mitsva inclut la diffusion de l'amour d'Hachem aux autres, comme il l'enseigne ] le Sifri : " 'Tu aimeras Hachem' = c'est-à-dire Le rendre aimé des créatures, comme l'a fait ton ancêtre Avraham, comme il est écrit : " Les âmes qu'ils ont transformées en 'Haran (Lé'h Lé'ha 12,5)".

Le sens de ce Sifri est qu'Avraham, suite à sa profonde compréhension d'Hachem, a acquis l'amour pour Hachem, comme en témoigne le verset : "Avraham, qui m'a aimé". Cet amour puissant l'a donc poussé à appeler toute l'humanité à croire en Hachem.
De même, vous devez L'aimer au point d'attirer les autres vers Lui.

[ si une personne aime vraiment Hachem, elle s'assurera de partager ce plaisir avec d'autres, tout comme elle partagerait toute bonne chose avec un ami ou un être cher.]

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-> Le 'Hovot haLévavot (chaar aavat Hachem - chap.6) dit :
Voici les indices qui montrent qu'une personne aime vraiment Hachem ... Parmi eux, il y a le fait qu'elle dirige et guide [les autres] pour servir Hachem, que ce soit par la douceur ou par la ténacité, selon le moment et le lieu, le groupe de personnes et leur statut, qu'il s'agisse de l'élite ou des gens du peuple.

-> Selon le 'Hovot HaLévavot (chaar aavat Hachem - chap.6) la preuve de l'ahavat Hachem d'une personne est qu'elle fait tout ce qu'elle peut pour guider et enseigner aux autres la Torah et l'avodat Hashem.
Le rav Avraham Tabor explique : Hachem souhaite que chaque personne juive établisse un lien avec Lui en étudiant la Torah et en observant les mitsvot. Si vous aimez Hachem, vous pouvez, pour ainsi dire, l'aider à atteindre cet objectif en aidant d'autres juifs à apprendre la Torah.

-> Le rav Moché Sternbuch (Taam véDaat - Vaét'hanan 6,5) rapporte le rav Isser Zalman Meltzer :
À ce sujet ("Tu dois aimer Hachem, ton D.") ... puisque, malheureusement, aujourd'hui, il y a tant de [juifs] qui sont éloignés du vrai chemin, nous sommes absolument tenus de nous engager à les rapprocher de servir Hachem ou à soutenir ceux qui le font.
Bien qu'autrefois, ce rôle était exclusivement réservé à des personnes spéciales et nobles qui se sanctifiaient pour accomplir cette mitsva, aujourd'hui, tout le monde peut prendre part à cette occasion de démontrer son amour pour Hachem.

-> Selon le rav Aryeh Kaplan (Reaching out - p.2) :
Quel est le verset le plus important de la Torah?
Il s'agit du Shéma (Vaét'hanan 6,4), "Écoute, Israël, Hachem est notre D., Hachem est Un".
La plupart d'entre nous sait qu'il s'agit de la déclaration la plus fondamentale de la foi juive. Nous nous exclamons que nous croyons en D., qu'Il s'intéresse à nous et qu'Il est Unique.
Avant de faire cette déclaration, la plus importante de toutes, nous prononçons une autre courte phrase : "Écoute, Israël". Il ne suffit pas qu'une personne déclare : "Hachem est notre D., Hachem est Un". Nous devons appeler et proclamer cette vérité à tout Israël (tous les juifs) : "Écoute, Israël."
Si une personne croit vraiment en D., alors elle ne peut pas rester indifférente lorsque d'autres ne partagent pas cette croyance. Quand une personne est en possession d'une grande vérité, alors elle veut la partager avec les autres. Lorsque l'on a accès à la plus grande Vérité du monde, ce partage devient impératif.

[chaque juif à son niveau peut permettre à ce que d'autres aiment davantage Hachem. Par contre, il faut faire attention à se mettre à la place d'autrui, non pas en Lui imposant quelque chose, mais plutôt parlant à son coeur, et en l'attirant vers quelque d'agréable, de sublime.
La Torah est constituée de nombreuses facettes, car ce qui peut être incroyable à mes yeux est quelconque aux yeux d'un autre, et inversement.]

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-> Le Rambam (Moré Névou'him - par.2, chap.51) écrit :
[Hachem dit : J'ai accordé une attention particulière à Avraham] "Parce que je sais qu'il commandera à ses enfants et à sa famille après lui" =cela signifie que le but de tout le travail [des Patriarches] était de diffuser le monothéisme à travers le monde et de préparer les gens à aimer Hachem. C'est la raison pour laquelle ils ont mérité ce niveau élevé.

-> Le rav El'azar Grunberger commente :
Avraham a transmis son ADN spirituel à ses descendants. Un aspect important de cet ADN unique est la responsabilité d'aider les autres juifs à connaître Hachem et à développer une relation d'amour et de Le servir.
Atteindre des niveaux spirituels élevés est en fin de compte un cadeau d'en-Haut. Nos ancêtres ont mérité ce cadeau en raison de leur dévouement à l'accomplissement de la mission de diffusion de la connaissance et de l'amour d'Hachem. Nous devons faire de même.

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-> Une fois que l'on s'est suffisamment développé, c'est un privilège et un mérite particuliers, si l'on en a la capacité et la possibilité, d'enseigner la Torah aux autres et de les encourager et de les guider dans la avodat Hachem.
Le 'Hovot haLévavot (chaar aavat Hachem - chap.6) va jusqu'à dire que même si une personne a travaillé sur elle-même jusqu'à ce qu'elle devienne presque aussi grande qu'un navi (prophète), ses mérites n'approchent pas ceux d'une personne qui enseigne [la Torah, comment servir Hachem, ...] aux autres.

Cependant, certains hésitent à consacrer leur temps précieux à l'enseignement aux autres. Bien entendu, une telle décision ne peut être prise qu'avec les conseils d'un véritable grand en Torah, mais il convient de citer les paroles enflammées du Pélé Yoetz (chaar Torah) :
"Les personnes qui hésitent à étudier avec leurs enfants ou avec d'autres jeunes talmidim parce qu'elles considèrent que c'est un bitoul Torah font une erreur. Elles prétendent que lorsqu'elles apprennent seules, elles sont capables de couvrir de nombreux pages de guémara et de Poskim (Décisionnaires) et d'écrire tous leurs 'hidouchim, mais si elles doivent enseigner, cela prend beaucoup de temps de tout répéter encore et encore jusqu'à ce que le talmid ne comprenne plus, et cela implique une quantité énorme de labeur et d'efforts extrêmes.
Cependant, cela ne dérange pas quelqu'un qui agit pour l'amour d'Hachem et qui veut apporter de la satisfaction à Hachem, et apporter de la satisfaction/plaisir (na'hat roua'h) à Hachem devrait être le seul but de notre vie. Cette personne choisira ce qui apporte le plus de na'hat roua'h à Hachem.
Et Hachem reçoit beaucoup plus de satisfaction vous enseignez à l'enfant de quelqu'un ou à votre propre enfant, même si vous leur enseignez seulement le aleph-beis, qui est l'étude pur de quelqu'un qui n'a pas commis de péché, que si vous apprenez vous-même Néguaïm et Ohalot [deux traités très difficiles discutant d'impureté et de pureté (touma et de tahara)]".

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