La matsa symbolise l'humilité.
Le 'hamets (l’orgueil) n'ayant pas eu le temps de s'y développer.
On peut remarquer que le mot : "matsa" (מצה), a la lettre tsadik (signifiant : "un juste"), qui est entourée par les 2 lettres formant la question : "ma?" (quoi? - מה).
Un tsadik est toujours entouré de questions.
Le Gaon de Vilna fait remarquer, que dans la Haggada, il est écrit : "Que dit le sage? ...", et pas directement : "Le sage dit ...", pourquoi cela? [de même pour le racha et le tam]
Le Gaon de répondre, qu'on peut reconnaît une personne à la façon dont elle va se comporter dans le feu de l'action.
Le sage s'emporte, certes, mais c'est parce qu'il veut ardemment comprendre.
Le racha, pour sa part, veut se débarrasser et rejeter (afin d'assouvir son orgueil en refusant de ne pas comprendre, ... - "pour vous ..." et pas pour moi!).
+ Dans la vie, il faut de l'humilité et de la force:
Le mot : 'ho'hma (la sagesse - חכמה), peut se décomposer en 2 :
- ma (מה) = l'humilité (Quoi? Que suis-je?)
- et : koa'h (כח) = la force, la puissance de l'audace sainte.
On commence la haggada par le passage "a la'hma aniya ...", qui parle de notre situation de misère/de détresse en Egypte, en levant une matsa (symbole de l'humilité).
Ce passage est composé de 28 mots, qui est la valeur numérique du mot: "koa'h" (=la force/la puissance).
Un tsadik est fort et humble à la fois ; il est celui qui a compris sa place dans la création ET sa place face à D.
Une place gigantesque et fabuleuse (le monde a été créé pour moi!), mais malgré tout minuscule face à D. (je ne suis rien!).
== b"h, que nous pussions vivre le message de Pessah, c'est-à-dire unir harmonieusement, en nous, la force et l'humilité, afin d'avoir un vie faite dans la 'ho'hma, une vie pleinement réussie!!
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