Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Prononcer des paroles de Torah d’un défunt

+ Prononcer des paroles de Torah d'un défunt :

-> "Rabban Shimon ben Gamliel a dit : le juste n'a pas besoin d'une pierre tombale élaborée afin de rendre éternelle sa mémoire.
Ses enseignements [qui sont répétés même après sa mort], sont pour lui un monument commémoratif."

[guémara Yérouchalmi Shékalim 2,5]

-> Le roi David a dit : "Je voudrais séjourner à jamais sous ta tente" (Téhilim 61,5).
Est-ce qu'il pensait vivre éternellement?
Non, il voulait dire : "Maître du monde! Puis-je mériter que l'on partage mes enseignements même après ma mort."

-> La guémara poursuit en déclarant :
"Shimon ben Nézira a dit au nom de Rabbi Yits'hak : lorsque les mots d'un sage en Torah sont répétés par un vivant [dans ce monde], les lèvres de son corps, de la tombe où il repose, commencent à bouger comme s'il étudiait son enseignement."

-> Bien que ce soit une notion totalement au-delà de notre compréhension, la guémara nous livre un très bel enseignement :
"Comment cela (le fait que les lèvres bougent lorsque des enseignements sont étudiés) va précisément profiter au défunt?
Bar Nézira a expliqué : c'est comme s'il recevait une boisson délicieuse à base de miel.
Rabbi Yits'hak diffère légèrement : c'est comme s'il buvait un vin bon et bien vieilli, dont le goût reste dans sa bouche même après qu'il ai fini de boire."

-> La guémara conclut par :
"Rav Guidal a dit : Une personne qui rapporte un enseignement au nom de la personne qui l'a dit à l'origine, verra l'auteur de ses paroles en face de lui."

-> "L'âme d'un défunt devient présente, à tout endroit et à tout moment, où ses pensées de Torah sont rapportées."
[Zohar - paracha Pin'has]

-> Rabbeinou Méchoulam commente les paroles de Rav Guidal en nous expliquant que lorsqu'on rapporte les paroles de Torah d'un défunt, son auteur nous observe de sa place au Ciel.
Cela va provoquer un sentiment particulier au défunt envers celui qui maintient son souvenir et ses enseignements.
Il va intercéder auprès des royaumes divins en faveur de ce disciple.

<----------------->

[Il existe plusieurs façons de diffuser des paroles de Torah : en permettant la publication, en donnant un cours, par un apprentissage individuel, ... à chaque fois, on permet au mort de "vivre" l'expérience de bouger ses lèvres dans sa tombe (sifsosav dovévos bakéver) ].

<-------------------------------------->

+ Rendre visite à un défunt :

-> "Cela amène du plaisir aux personnes décédées lorsque ceux qu'elles aiment, rendent visite à leur lieu de sépulture, et qu'elles prient pour le bien de l'âme de la personne partie."

[Séfer 'Hassidim - 450]

-> "Il se trouve qu'une personne décédée prie pour ses enfants ... De même, la prière d'un vivant pour le bénéfice d'un mort a un impact."
[Séfer 'Hassidim - 1171]

-> "S'il n'y avait pas les prières faites par les personnes décédées pour le bien être des vivants, les vivants ne pourraient survivre même pas une demi-journée."
[Ma'avar Yabok - Sfat Emet - citant le Zohar]

<-------------------------->

Un cimetière, de par le fait qu'il est le lieu où reposent des tsadikim, possède une atmosphère de sainteté.

-> Selon le Souccat Shalom, un cimetière possède les qualités du Temple.
De nos jours, la présence divine réside sur les lieux où sont enterrés les tsadikim.
En raison de cette sainteté et du mérite des tsadikim enterrés, les prières faites dans un cimetière sont facilement acceptées par D.

 

Source (b"h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.