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Les racines obscures du machia’h

+ Les racines obscures du machia'h :

-> En regardant de près les origines du machia'h, nous constatons qu'il est issu de racines obscures.
Parmi les exemples de ces racines, citons Loth et ses filles (relation incestueuse), Yéhouda et Tamar, Ruth et Boaz. (voir Sotah 10b)
Pourquoi en est-il ainsi?

Le Brit Avram (Taamé haMinhaguin) dit qu'étant donné que nous vivons dans un monde de mensonge (alma d'shikra), nous ne pouvons pas avoir de la vérité seule sans donner une part au Satan, et ce pour l'apaiser. [une sorte de pot-de-vin, qui lui faire croire qu'on lui accorde de l'importance, faisant qu'il baisse la garde, et davantage tolérant pour que l'on fasse du bien. ]
Ainsi, nous avons le sé'ir laazazel qui se retrouve dans les poils [de veau] des tefillin de la tête, et la 'helbéna (l'épice nauséabonde dans les kétoret).
C'est pourquoi, avant d'enseigner à ses élèves, Rabba disait quelque chose d'humoristique (guémara Shabbath 30b).
[d'autres exemples : les premières Lou'hot qui ont été brisées, mayim a'haronim (cette eau est donnée et alimente les forces du mal), et le verre que l'on casse lors d'une 'houpa. ]

Cela peut se comprendre par la métaphore de quelqu’un qui veut se rendre à un certain endroit où des chiens lui barrent la route. Il leur jette de la nourriture à une certaine distance afin qu'ils courent vers la nourriture et qu'il puisse arriver à destination.
De la même manière, dit le Zohar, nous donnons une portion au Satan.

Le Satan fait des efforts supplémentaires dans les poursuites concernant le machia'h, parce qu'il sait qu'il sera abattu dans le futur. Nous voyons donc que le machia'h provient de racines obscures puisque nous devons faire passer le machia'h à travers le Satan.

Nous savons que celui qui vole n'aurait pas l'idée de chercher des bijoux dans les poubelles. C'est pour cette raison que le machia'h naît le jour du 9 Av (Pessikta Esther Rabbati 11), car la perle du machia'h est cachée dans les ordures.
[rav Yéhochoua Alt]

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-> Il y a 2 endroits dans le Tana'h où il est mentionné : "admoni", c'est en référence d'Essav et du roi David ('Hayé Sarah 25,12 ; Chmouël I 16,12).
Le Satan ne s'est pas plaint de la naissance de Moav, car il n'avait jamais imaginé qu'une telle sainteté puisse naître de l'union des filles de Loth. Il en va de même pour Ruth et Boaz, dont l'union a donné naissance à David. Le Satan pensait que c'était si bas : admoni.
Cependant, en ce qui concerne David, il était également : "yéfé énayim" (Chmouël I 16,12). Cela fait référence au Sanhédrin (éné ha'éda), car il tue avec la permission du Sanhedrin (contrairement à Essav).

De même, avec Avraham, le Satan ne pensait pas qu'une telle sainteté sortirait d'une nida (la mère d'Avraham était alors une nida). Parallèlement, le Arizal dit que la mère d'Avraham s'est réincarnée en Dina. En fait, Dina et nida sont composés des mêmes lettres. Elle a dû passer par la douleur d'être violée par Sechem pour se rectifier.

[l'idée est que pour amener beaucoup de sainteté dans le monde, il faut donner un peu l'impression au Satan qu'il va y gagner. ]

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-> Le Taamé haMinhaguin dit que l'on doit juger autrui favorablement (dan lékaf zé'hout) parce que peut-être cette personne veut faire une grande mitsva, et elle est juste en train de donner une part au Satan, actuellement dans ce qu'elle fait. [mais en réalité c'est une petite dose impureté pour beaucoup de bonnes choses! ]

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