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"Lorsque nous disons des mots des Téhilim, le roi David récite ces mêmes mots dans sa tombe, en même temps que nous"

[Rabbi Yaakov de Castro (1525–1610) - élève du Radbaz - Oholei Yaakov]

-> La guématria du mot Téhilim est de : 485, qui est la même que : min achamayim (מן השמים).
Les Téhilim sont un cadeau du Ciel afin de nous aider à nous connecter à Hachem.

-> Selon le rav Tzvi Elimelech de Dinov, le mot : בראשית, fait référence à : יעקב אמר תהלים בביתו של רמאי (Yaakov a récité des Téhilim dans la maison de ce fourbe - Yaakov amar Téhilim bévéto shél ramaï).

D'ailleurs, selon Rabban Chimon ben Gamliel, il récitait entièrement le livre de Téhilim chaque nuit. [midrach Béréchit rabba 68,11]

De même que Yaakov a récité des Téhilim dans la maison de Lavan (le fourbe), afin de le vaincre, nous devons les utiliser comme armes afin d'être sauver de tous nos adversaires.

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-> "La seule force qui reste à ces juifs exilés est celle de leurs prières"
[Rabbi Its’hak – sur le Téhilim 102,18-19 – midrach Cho’her Tov]

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-> Rabbi Na’hman de Breslev fait remarquer que dans le 1er verset de Chémot, les dernières lettres des 5 premiers mots permettent de former le mot : Téhilim.
Il y a : וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, הַבָּאִים => on obtient : תהילים.

De plus, les dernières lettres des 5 mots suivants de ce même verset permettent de former le mot : Téchouva.
Il y a en effet : מִצְרָיְמָה: אֵת יַעֲקֹב, אִישׁ וּבֵיתוֹ => on obtient : תשובה.

Avec le livre de Chémot commence le début véritable de notre exil (descente des juifs en Egypte).
=> La Torah nous donne les armes pour nous en sortir : Téhilim (prière du cœur) et Téchouva (dynamique continue d’amélioration personnelle, selon les standards de la Torah).

-> Le Divré Yé'hezkel commente également sur le fait que la descente en exil (début de Chémot) : "Et voici les noms des enfants d’Israël qui vinrent" (וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, הַבָּאִים) a pour premières lettres qui forment : Téhilim (תהילים), car avec les Téhilim chaque personne peut quitter son Egypte et ses impuretés personnelles.

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-> "Si on connaissait la puissance des téhilim, on ne s'arrêterait jamais d'en dire"
[Tséma'h Tsédek]

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-> Bien qu'extérieurement c'est nous qui tenons le livre de Téhilim, en vérité, c'est lui qui nous tient debout, plein de vie dans ce monde d'obscurité ...

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-> "[Tu] ne fermeras pas ta main à ton frère nécessiteux" (Réé 15,7 – לֹא תִקְפֹּץ אֶת-יָדְךָ, מֵאָחִיךָ הָאֶבְיוֹן )

Le rav Israël de Rizhin nous enseigne :
Les 1eres lettres de ces mots sont : lamed, tav, youd, mém et hé, et permettent de former le mot : Téhilim (תהילים).
Le fait de réciter des Téhilim pour une personne pauvre est bien, mais ce n’est pas assez, il faut également ouvrir sa main et lui donner de la subsistance matérielle.

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  1. Pingback: Les Téhilim – Aux délices de la Torah

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