+ "Avadim ayinou léPharaon béMitsrayim"
Lorsque la Torah parle des esclaves non-juifs de Pharaon, elle dit : "avdé Pharaon", comme dans : "מֵעַבְדֵי פַּרְעֹה" (Vaéra 9,20) ; "עַבְדֵי פַרְעֹה" (Bo 10,7) ; "עַבְדֵי-פַרְעֹה" (Bo 11,3) ; ...
Pourquoi est-ce que pour les juifs, il n'est pas écrit de même : "avadim Pharaon ayinou" ?
-> Le Hararé Kédem commente que contrairement aux non-juifs qui se voient comme totalement esclaves de Pharaon, les juifs ne partagent pas cette mentalité.
Pour eux, seulement leur corps est soumis à ses travaux, mais leur essence reste toujours indépendante.
-> Le midrach (Chémot rabba 5,33) rapporte que chaque Shabbath, les juifs se remontaient le moral en lisant des manuscrits [de leurs ancêtres] qui garantissaient une délivrance par Hachem.
[le Hararé Kédem - Rabbi Yosef Dov haLévi Soloveichik]
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-> "Nous avons été esclaves de Pharaon en Egypte"
La Mékhilta (16,3) de commenter : "Esclaves de rois, mais pas esclaves d'esclaves".
Un serviteur dans un palais apprend tous les codes relatifs à la royauté (la façon de se comporter, l'honneur à témoigner au roi, ...).
L'Egypte était un entraînement important afin de devenir serviteurs du roi des Rois.
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-> "Hachem a spécifiquement placé les juifs en Egypte, car ils sont totalement contraires aux égyptiens.
La beauté de notre pureté a pu pleinement ressortir dans de telles conditions par contraste."
[le Maharal - Gour Aryeh]