Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Le Shofar – Quelques réflexions

+ Le Shofar - Quelques réflexions (b'h) :

-> "L'objectif du yétser ara est de plonger une personne dans une routine qui endort sa raison, l'occupant par pleins de sujets qui ne lui laissent pas de temps pour réfléchir à son but dans ce monde.

Lorsque l'on souffle le Shofar dans la ville, et que les gens n'en tremblent pas (ne se réveillent pas de l'apathie spirituelle imposée par le yétser ara), leur sang est sur leurs mains.
[...]
La séquence des sons du Shofar : tékia, téroua, tékia, correspond aux 3 composants de la téchouva (selon le Rambam).

- Le 1er son long de la tékia symbolise l'homme complètement brisé du fait d'avoir fauté. [c'est la reconnaissance que l'on a péché]
- Ensuite vient la téroua, qui est un son de lamentations saccadées symbolisant la 2e étape de la téchouva, lorsqu'une personne se lamente et gémit au souvenir de ses fautes. [c'est le regret]
- Pour finir, la tékia est de nouveau soufflée faisant allusion à la dernière étape de la téchouva, la résolution profonde de ne plus recommencer à agir ainsi.
[...]

Roch Hachana est appelé : "le jour de la Téroua" (Yom Téroua), plutôt que "le jour de la Tékia", car l'étape du milieu de la téchouva (la 2e : le regret), qui est symbolisée par la téroua, en est la plus importante.
En effet, elle indique qu'on a totalement abandonné nos mauvais comportements, et qu'on a absolument aucune envie de les reproduire.

Le mot : "téroua" renvoie : au cœur brisé.
[en raison de nos fautes et du fait que nous brisons notre égo pour permettre à Hachem d'avoir à nos yeux une place digne de Sa grandeur infinie).

[Rabbénou Yits'hak Abohav - Ménorat haMaor]

<--->

-> "A l’endroit où se tiennent les baalé téchouva, même les tsadikim complets (guémourim), ne peuvent se tenir" [guémara Béra’hot 34b]

-> Le Chla haKadoch enseigne que :
- le 1er son de la sonnerie du Shofar est long, et il symbolise le tsadik qui n'a pas fauté [leur vie du début à la fin est pure, d'un bloc parfait] ;
- le Chévarim brisé, représente la faute qui va conduire à éclater l'intériorité de l'âme d'une personne, ce qui amène à un son ressemblant à des pleurs, témoignage d'une belle téchouva.
- le dernier tékia, est une seule longue sonnerie, qui est même généralement plus longue que la 1ere, et cela symbolise le fait qu'un baal téchouva se situe à un niveau supérieur à un tsadik qui n'a jamais fauté.
[rabbi Yissa'har Dov de Belz - Vayaged Yaakov - Roch Hachana 24]

[le Shofar est ainsi un véritable électrochoc d'espoir, plutôt que de se complaire dans le désespoir : mes fautes sont tellement énormes que ma vie est fichue!]

<------------------------>

-> Selon rabbi Moché Feinstein (Darach Moché), la "tékia" symbolise la vie qui coule sans entrave (une seule longue sonnerie), tandis que la "téroua" est une allusion à toutes les entraves, les difficultés que nous rencontrons (plusieurs petites sonneries, comme les à-coups face aux obstacles).

De même, qu'il ne vous viendrait pas à l'esprit que le Shofar produise tout seul ses sonneries, de même, nous exprimons qu'aussi bien nos bons moments que ceux les plus désagréables, ne sont pas fruits du hasard, mais proviennent dans les moindres détails du Maître du monde : Hachem.
Dans Sa sagesse infinie, Hachem souffle des moments de tékia et de téroua, selon les actions d'une personne.

Rabbi Moché Feinstein conclut : "En internalisant ce message du Shofar, on en vient à marcher avec la présence de Hachem, et à mériter une année de succès et de bénédictions."

En effet, il est écrit dans les Téhilim (89,16) :
- "Heureux le peuple connaissant la Téroua, Hachem" = cette sonnerie du Shofar saccadée faisant allusion aux moments difficiles de la vie. Le peuple juif est "connaissant" du fait que cela provient de leur papa Hachem ;
- "à la lumière de Ta face ils marcheront!" = Par cette confiance en Toi, à toute épreuve, alors on mérite d'avancer dans la vie illuminé par la proximité de D.

-> Il est écrit : "[Hachem] fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant." (Béréchit 2,7).
Le Zohar commente que "souffler" signifie qu'à l'image d'une personne qui souffle, elle donne du plus profond d'elle-même, de même Hachem souffle de Son "Moi le plus intérieur", laissant ensuite en l'homme une partie de Son essence Divine.
Cette âme, est une étincelle de divinité que nous avons tous en nous, et elle fait de l'homme un être vivant.

=> La sonnerie du Shofar vient pour nous réveiller au fait que nous avons en nous une âme d'une sainteté infinie, maximale (puisque provenant de l'intériorité de D.).
Conscients de cela, nous devenons responsables à utiliser notre corps et notre âme afin de servir Hachem au mieux de nos capacités.
[c'est également une prise de conscience que si nous existons à chaque instant ce n'est que grâce à la bonté de D., et cela doit éveiller en nous de la gratitude, reconnaissance, dont la téchouva est le prolongement concret de ce sentiment.]

Lorsque le yétser ara voit que toutes ces notions se réveillent en nous, faisant s'effondrer toutes les fausses certitudes qu'il implante en nous, petit à petit, durant l'année, il en est troublé.
Tout mon travail peut aussi facilement tomber en ruine, laissant alors ce peuple mettre à jour les incroyables trésors qu'il a en lui.
=> Les sons du Shofar doivent faire tomber en ruines les mensonges du yétser ara que nous avons cru, et nous permettent de construire à la place de magnifiques choses selon la volonté de Hachem.

<------------------------>

-> Comment se peut-il que le Satan a peur de la sonnerie du Shofar, alors que même un enfant sait que ce n'est pas le bruit du Shofar annonçant le machia'h?

Nous apprenons de là qu'au moment où les juifs entendent le Shofar, ils sont capables d'amener le délivrance ultime.

En effet, à l'écoute du son du Shofar, leurs cœurs insensibles deviennent réceptifs, ils tremblent sur leurs fautes, et en un bref instant de réflexion ils se tournent vers la téchouva.

Cela trouble l'Accusateur (le Satan), qui a conscience, bien davantage que nous, de la force d'Israël et de la puissance des sons du Shofar pour amener une véritable téchouva.

Les sons du Shofar (que nous soufflons) peuvent donc bien se terminer par le bruit du Shofar du machia'h.

[Rabbi Eliyahu Kitov - Séfer haTodaah -Tichri]

<----------------------------------------->

-> Le Shofar est une communication confidentielle, conçue pour être utilisée par Hachem et Son peuple dévoué.
Il est comme un langage secret utilisé par 2 amis qui veulent que personne d'autre ne puisse comprendre leur conversation.
[Tiférét Ouziel]

-> Au début du mois d'Elloul, le 1er son du Shofar signifie que la présence divine arrive dans le camp, et le dernier son de Yom Kippour indique le départ de la présence divine.
[le Mateh Ephraïm]

<----------------------------------------->

+ Pourquoi d'année en année, le Satan continue-t-il à être troublé par le Shofar? N'a-t-il pas compris que telle est l'habitude des juifs à Roch Hachana?

-> Selon le Arizal, le son du Shofar réveille le son du Shofar céleste qui doit sonner pour annoncer la guéoula, ce qui fait trembler le Satan, qui sait qu'il sera égorgé lors de la venue du Machia'h.

-> Rachi explique que le Satan entend les juifs sonner les 100 sonneries pour être sûrs d'accomplir leur devoir, alors que selon la Torah, 9 sonneries suffiraient.
Par cela, ils montrent leur amour pour les mitsvot, ce qui repousse les arguments du Satan.

-> Le Chem miChmouel enseigne que lors des 1eres sonneries, les juifs font téchouva et leurs péchés se transforment en mitsvot (lorsque la téchouva est faite par amour), ce qui trouble le Satan.

En effet, comme à son habitude, il souhaite nous accuser toujours davantage, mais il a alors peur que tout péché qu'il mentionnera se transforme en mitsva.
Plus il accuserait les juifs, plus il leur générerait des mitsvot.
=> C'est pourquoi, il est totalement perturbé par cette situation.

<--->

-> Le Divré Yoel donne une réponse similaire sublime :
Chaque année, lorsque nous sonnons du Shofar, la sonnerie qui monte au Ciel est composée de toutes les sonneries du Shofar qui ont pu être faites par le passé (dont celles de tous nos énormes tsadikim!).
Ainsi, chaque année cette sonnerie est plus puissante qu'auparavant, car vient si ajouter un an de sonnerie en plus (de tous les juifs du monde).

Le Satan se rappelle très bien du son de la sonnerie du Shofar de l'année dernière, mais il est alors confronté à un bruit encore plus fort, puissant.
Il a peur que le total [cumulé de sonneries] atteint soit suffisant pour déclencher la Délivrance finale, et il est alors paniqué, pensant qu'il entend le : "Shofar du machia'h", ce qui annonce sa mort!

Et c'est la réalité : le Satan n'a pas peur pour rien! Cela qui signifie que le machia'h peut véritablement venir maintenant.
Ainsi, de notre côté nous ne devons pas laisser passer une telle opportunité. Nous devons implorer Hachem de tout cœur et accepter Sa souveraineté absolue, car avec des prières sincères il est possible d'amener la guéoula.

<--->

-> Rabbi Its’hak dit : "Pourquoi sonne-t-on du Chofar assis, puis une deuxième fois debout? Pour confondre/troubler le Satan (Lé-Arbeb HaSatan - לערבב השטן)" [guémara Roch Hachana 16b].
Le Tossefot Yom Tov se demande comment le Satan, d’année en année, continue à être troublé. N’a-t-il pas compris que telle est l’habitude des Juifs de sonner du Chofar à Roch Hachana?

On peut citer les raisons suivantes :
1°/ Le Satan sait combien il est vulnérable : un très léger réveil des juifs à la téchouva (que réalise le son du Chofar de Roch Hachana) peut provoquer sa disparition définitive de ce Monde. C’est pour cela qu’il ressent une grande frayeur chaque fois que retentissent les sonneries du Chofar, le Jour de Roch Hachana.
[rav ‘Haïm Chmoulévitch - Si’hot Moussar]

2°/ Le son du Chofar empêche le Satan de s’en prendre aux juifs, car lorsqu’il entend combien ceux-ci chérissent les Mitsvot (sonnant du Chofar – la Mitsva du Jour – à plusieurs reprises – les "100 sonneries"), ses paroles se ferment d’elles-mêmes.
[Rachi]

3°/ Lorsque le Satan entend le Chofar la première fois, il n’est que partiellement terrifié (" בהיל ולא בהיל – troublé et pas troublé"), mais lorsqu’il l’entend une seconde fois, il dit : "C’est certainement le Chofar du machia’h à propos duquel il est dit : ‘En ce jour résonnera le Grand Chofar’ (Yéchayahou 27,13)" et il pense que le moment est venu pour lui de quitter ce Monde, comme il est dit : "Il [D.] fera disparaître la Mort à jamais [le Satan appelé aussi "ange de la Mort"]" (Yéchayahou 25,8).
Il est alors si troublé qu’il en oublie de nous accuser (il n’a plus la tranquillité d’esprit pour nous accuser).
[Tossefot]

4°/ Le Satan sait que la Mitsva du Chofar consiste à réveiller les juifs à la téchouva rapprochant ainsi la guéoula. Aussi, est-il troublé lorsqu’il entend le son du Chofar, car il craint que ce ne soit le Chofar du Machia’h qui annonce la Délivrance d’Israël et la fin de son existence.
Bien que dans les années passées, cette téchouva n’ait pas été parfaitement accomplie, le Satan craint que cette fois-ci les juifs regrettent intégralement leurs fautes et fassent Téchouva.
[Kli Yakar]

5°/ Le son du Chofar réveille le son du Chofar céleste qui doit sonner pour annoncer la guéoula, ce qui fait trembler le Satan, qui sait qu’il sera égorgé lors de la venue du Machia’h [voir guémara Soucca 52a].
[Arizal]

6°/ A Roch Hachana, le Tribunal céleste siège et juge le Monde. Satan se tient sur le côté et examine la liste de ceux qui ont été condamnés à mort. Au moment où les Enfants d’Israël éveillent l’Attribut de Miséricorde grâce aux sonneries du Chofar, tout s’embrouille devant lui et il perd sa liste. Cependant, ceux qui n’ont pas fait téchouva et qui ont été condamnés, le Roi des rois retire leur fiche et les remet au Satan. Dès qu’il les reçoit, il ne lâche pas prise jusqu’à ce que la sentence soit appliquée.
C’est pourquoi tous les juifs, avec leurs communautés, doivent se défendre contre lui et plus encore, le particulier.
[Zohar - Pékoudé 237b]

7°/ Lors des premières sonneries, les Bné Israël font téchouva et leurs péchés se transforment en mérites (lorsque celle-ci est faite par amour de D.) troublant ainsi le Satan, qui, lors des secondes sonneries, ne sait plus comment agir : accuser les juifs et prendre le risque que les péchés qu’il va mentionner se transforment aussi en mérites ou ne pas les accuser et faillir à sa mission.
[Chem miChmouel]

8°/ Le son du Chofar affaiblit le Satan devant ses accusations. En effet, il est expliqué dans le Talmud que le Satan travaille en trois étapes : au début, il descend dans le Monde et séduit l’homme jusqu’à provoquer la faute, puis il remonte au Ciel pour l’accuser, et enfin il redescend pour punir ou tuer le fauteur [guémara Baba Batra 16a].
C’est pourquoi nous sonnons trois "Téroua" pour contrer ses 3 initiatives, et c’est alors que D. se souvient des 3 Patriarches, qui par leurs mérites, annulent les accusations du Satan.
[Rokéa’h]

9°/ Avant les sonneries du Chofar, l’officiant récite 6 versets dont l’acrostiche forme les mots "Kra Satan" (קרע שטן - déchire [défait] le Satan), demandant ainsi à Hachem de troubler le Satan afin qu’il ne puisse pas nous accuser en ce Jour de Jugement.
[Séfer haTodaa]

<----------------------------------------->

-> Nos Sages (guémara Roch Hachana 16a) demandent : Pourquoi sonne-t-on du shofar avant et pendant la amida?
Et de répondre : "Pour troubler le Satan."

Le rav Yits’hak Blazer explique qu’en entendant les sonneries du shofar, le Satan est bouleversé et effrayé, pensant qu’elles annoncent la venue du Machi’a’h.
Cela est surprenant, dans la mesure où il a entendu chaque année les mêmes sonneries, sans qu’elles aient été suivies de l’arrivée du Machia’h.

Néanmoins, elles suscitent régulièrement son émotion, comme s’il se disait : "Peut-être que les choses seront-elles différentes cette année? Peut-être Israël s’est-il réellement repenti et mérite-t-il la Délivrance …"

=> Qu’en est-il alors de l’homme qui, pris de découragement, en vient à se dire : "J’ai vécu de nombreuses années et j'ai déjà passé tant de Roch Hachana avec leurs sonneries du Shofar sans faire téchouva … C’est donc sans espoir!"

==> Un tel homme est pire encore que le Satan, qui lui est d'avis chaque année que les juifs vont se repentir!!

Le Shofar symbolise l'espérance.
Quelque soit notre passé, quelques soient nos fautes, par le biais de notre téchouva, nous avons la possibilité d'être une nouvelle personne, et repartir sur de nouvelles bases.

Sachons utiliser ce magnifique cadeau de notre papa Hachem, et tâchons de ne pas être plus pessimistes que notre pire ennemi : le Satan!!!

<--->

-> A Roch Hachana, le Satan jette un coup d’œil, se concentrant sur ceux qui sont inscrits [dans le livre] de la mort et notant leurs noms.
Mais lorsque les juifs soufflent dans le Shofar, il devient alors confus et ne reconnaît pas ceux qui sont inscrits pour la mort.
Cependant, si une personne manque de faire téchouva, alors le Satan est capable de l'identifier et s'empresse d'exécuter le verdict.
[Zohar - vol.2:327]

<--->

-> L'excuse habituelle que les gens donnent pour négliger d'avoir servi Hachem comme il le faut, est qu'ils étaient trop occupés à gagner leur parnassa.
Soucieux, ils n'ont pas réussi à se concentrer à prier et à faire les mitsvot.
Le Satan affirme que ce n'est pas une excuse valable. Un juif doit se focaliser à faire les mitsvot, quoiqu'il lui arrive!

Mais lorsque nous sonnons le Shofar et que le Satan devient confus, au point qu'il est incapable d'accuser le peuple juif, alors il prouve lui-même que lorsque nous sommes soucieux, nous ne pouvons pas se concentrer.
Ainsi, l'attaque du Satan est discréditée.
[Rabbi Sim'ha Bounim de Pschischa]

<------------------------>

-> Le rav Shnéour Kotler enseigne que lorsque nous sonnons du Shofar, c'est notre respiration intérieure qui est utilisée pour créer le son des sonneries.
Cela signifie que bien que par notre comportement (fautes) nous avons pu causer des dégâts, abîmant notre relation avec Hachem, en réalité au fond de nous il y a notre âme qui est restée pure et fidèle à D.
Lorsque la court Divine voit que notre essence (âme) aspire à être proche de Hachem, alors cela Le convainc de faire abstraction de notre extériorité qui est abîmée.

<--->

-> Le Chem miChmouël se base sur le fait que la sonnerie de téroua représente un cœur brisé.
Or, il y a 2 raisons d'avoir un cœur brisé :
- soit par un état de dépression = il n'y a plus d'espoir, je suis fiché! (on oublie que D. peut tout faire!) ;
- soit par un état de proximité avec Hachem = la réalisation de notre peu de valeur en comparaison du Créateur, de notre totale dépendance à Lui, ...
Il s'agit alors d'un cœur brisé par l'humilité, par la conscience de la grandeur des voies de D., de toute la miséricorde qu'Il nous accorde en permanence, de Son amour infini à notre égard, et ce indépendamment de notre comportement.
[la téchouva est cette prise de conscience que Hachem est notre Roi (et non pas notre égo), que nous sommes dans ce monde pour Le servir et sanctifier Son Nom.
Le Shofar brise toutes les illusions dans lesquelles on se baignent durant l'année, et pendant un bref instant (un flash de lumière) on réalise la réalité, nous retournons à notre source Véritable : Hachem!
C'est cette chute de notre égo, vers notre réel nous-même, qui s'exprime par un cœur brisé.]

=> Lorsque Hachem voit de tels sentiments dans les profondeurs du cœur des juifs, cela éveille une miséricorde énorme à notre égard.
[il n'y a rien de plus entier qu'un cœur brisé!]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.