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+ Le Nom Divin "Elokim" (אלהים) a une guématria de 86, c'est le Nom d'Hachem dans sa rigueur, dans sa justice sévère et stricte.
Lorsque nous rajoutons un de plus, allusion à l'Unique (à "Hachem é'had" ; au א de valeur : Un, symbole de "alouf" : אלוף - le Maître), alors nous obtenons 87, qui est la guématria de : "ani Hachem" (אני יהוה - Je suis Hachem).
Or, Hachem (יהוה) est le Nom Divin dans Sa miséricorde, dans Sa compassion.

=> Lorsque nous sommes persuadés que quoiqu'il puisse nous arriver dans la vie, cela provient d'un décret de l'Unique [Hachem], alors nous ajoutons un à אלהים (Rigueur Divine) et cela devient "אני יהוה", c'est-à-dire compassion et bonté.
Le bita'hon que rien ne vient par hasard, que tout arrive avec précision par Hachem, va adoucir les jugements qui sont sur nous, en nous faisons tout voir positivement, mais également en les transformant en bontés.
Ainsi, la meilleure solution aux problèmes de la vie est de renforcer notre conviction que derrière toute chose il y a un décret d'Hachem qui la rend possible pour notre bien ultime.

[basé sur un commentaire du Shach sur la Torah (Vaéra 6,2)]
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-> Le rabbi Hershel de Liska rapporte ces idées, et pose la question suivante : "Pourquoi Hachem a-t-Il créé la Rigueur au début, s'Il souhaite qu'au final nous ayons de la miséricorde?
Il pourrait très bien nous donner dès le début de la bonté.

Il répond : Hachem souhaite que nous transformions la situation de nous même afin que nous soyons heureux du bien que nous recevons.
En effet, sinon nous serions embarrassés de recevoir tellement de bonté d'Hachem.
[on parle de "pain de la honte" : la honte de recevoir sans absolument rien donner en contrepartie.
Hachem n'a besoin de rien, mais il fait en sorte que nous ayons le maximum, et ce sans sentiment de honte, et c'est pour cela qu'Il nous demande un petit quelque chose de notre part.]

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-> La guémara (Taanit 21a) écrit que "Na'houm Ich gam zou" (נחום איש גם זו) est appelé par ce titre car il disait constamment : "gam zou létova" (Cela aussi, c’est pour le bien).

Il semble que le mot le plus important : "létova" est manquant de son nom.
Pourquoi n'avons nous pas plutôt : "Na'houm Ich gam zou létova"?.

Le rabbi Hershel de Liska répond que le mot "gam" (גם - aussi, également) nous enseigne d'ajouter un de plus (cf. guémara Baba Kama 65b), car Na'houm ajoutait un de plus au Nom אלהים afin que cela devienne la guématria de אני יהוה.
C'est pourquoi le Nom de "Nahoum ich gam zou", qui était un des maîtres de rabbi Akiva, signifie : Na'houm, l'homme qui ajoutait encore un (gam : ajouter encore un de plus), et par cela il transformait la Rigueur Divine en Miséricorde Divine.

=> Il disait toujours "gam zou" = cela aussi provient d'Hachem, et grâce à cela il a mérité que tout devienne "létova" (des bontés).

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-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - guémara Taanit 21a) écrit :
L’expression : "gam zou" (même ceci – גם זו) est formée des mêmes lettres hébraïques que celles du mot : "mizoug" (mélange – מזוג).
Il y a ici une allusion : si les souffrances d’aujourd’hui sont acceptées avec amour alors la miséricorde d’Hachem se mélangera à cette rigueur (midat hadin) afin de la tempérer.

[ainsi, la émouna a la capacité de transformer les Rigueurs qui sont sur nous, et alors tout ne devient que douceurs! ]

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