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Il est conseillé à l'homme de reconnaître et confesser le plus rapidement possible toute faute commise ou toute disgrâce, avant d'en être accusé par le Ciel ; ainsi sa faute sera effacé.
De plus, il bénéficiera de la Miséricorde Divine.
[Ben Ich 'Haï - Baba Kama 92b]

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+ "Une personne doit faire téchouva aujourd’hui, dans le cas où elle meurt demain. C’est ainsi, qu’elle fera téchouva tous les jours."
[Rabbi Eliezer - guémara Shabbath 153a]

-> Le Yichma'h Moché s'interroge : "on ne suspect pas la mort" (למיתה לא חיישינן).
Ainsi, si quelqu'un vit aujourd'hui, nous pouvons présumer qu'il sera toujours vivant demain.
Que signifie alors les paroles de rabbi Eliézer?

Le Yichma'h Moché répond que la guémara implique autre chose.
Selon nos Sages, chaque soir avant d'aller dormir, on doit réfléchir sur notre journée et se repentir sur nos erreurs.
C'est une très bonne chose de faire téchouva le jour même où l'on a fauté, car il est alors plus facile d'être nettoyé des dégâts de la faute.
Si quelqu'un va dormir sans avoir fait téchouva, il lui sera plus difficile de retirer les jours suivants les dégâts de la faute.

Rabbi Eliézer fait référence à ce type de téchouva journalière.
Il conseillait à ses élèves de faire téchouva le jour même, ne la repoussant pas au lendemain, de peur de mourir demain = c'est-à-dire qu'il reste avec la faute.
En effet, rester avec une faute est équivalent à une mort spirituelle.

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