Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Le Séder – Quelques enseignements

+++ Le Séder - Quelques enseignements :

+ Les 3 matsot :

-> Les 3 matsot qui sont utilisées pour le Séder correspondent aux 3 catégories de juifs : Cohen, Lévi et Israël.
La matsa du milieu correspondant à la tribu de Lévi.

=> Pourquoi casse-t-on la matsa du milieu dans le but de représenter le pain rompu de la pauvreté que les juifs mangeaient en Egypte, sachant que la tribu de Lévi était exemptée de l'esclavage en Egypte? N'aurait-il pas été plus logique de prendre la 3e matsa en rapport avec les Israël qui ont véritablement souffert atrocement du fait d'être esclaves?

-> Le rav Moché Feinstein (Haggada Vayaged Moché) répond que nous cassons volontairement la matsa du milieu afin de témoigner que malgré le fait que la tribu de Lévi a été physiquement épargnée de la persécution, néanmoins ils ont compati avec leurs frères esclaves et ils avaient autant qu'eux le cœur brisé.

<--->

=> Que symbolisent les trois Matsot du Séder de Pessa’h?

On peut citer :
1°/ Les gens de Kirouan demandèrent au Gaon Mar Rav Chrira pour quelle raison on ne prend ni plus ni moins que trois Matsot la nuit de Pessa’h.
Il leur répondit qu’il s’agit là d’une allusion aux trois mesures de farine qu’Abraham demanda à Sarah d’utiliser pour faire des gâteaux de Matsot en l’honneur des trois anges venus lui rendre visite (Béréchit 18, 6), cet évènement s’étant déroulé à l’époque de Pessa’h.
Certains affirment que c’est en souvenir des "trois sommets du Monde" : Avraham, Its’hak et Yaacov. [Maassé Rokéa’h]

2°/ A l’époque du Temple, celui qui sortait de prison, apportait un sacrifice de remerciement "Todah" à Hachem. Ce Sacrifice était obligatoirement accompagné de trois Matsot. Comme le soir de Pessa’h, nous commémorons la sortie d’Egypte, comparée à une libération de prison, nous présentons également, à défaut de Sacrifice, les trois Matsot prévues pour un tel cas. [Mordékhi]

3°/ Les 3 Matsot symbolisent les trois catégories du peuple juif : Cohen כהן (celle du dessus dans le plateau du
Séder), Lévi לוי (celle du milieu) et Israël ישראל (celle du dessous).
Les premières Lettres (du bas vers le haut) formant le mot ילך (Yélé'h - ira) qui traduit le fait que allons en progressant dans notre Service divin. [Si’hot Harayats]

4°/ Les premières Lettres forment le mot: כלי (Kéli - réceptacle) en référence aux réceptacles des Lumières "intellectuelles" : Sagesse, Compréhension et Connaissance, que l’on reçoit le soir de Pessa’h, à l’image de l’enfant à qui l’on donne du blé pour qu’il puisse dire "papa" et "maman" (voir Sanhédrin 70b). [Pri Ets ‘Haïm]

5°/ La matsa qui ne fermente pas car on s’empresse de la retirer du four, symbolise l’idée de זריזות (Zrizout – vivacité). Or, la Sortie d’Egypte que l’on célèbre le soir de Pessa’h, fut marquée par cette spécificité, comme il est dit : "Et vous le mangerez (le Korban Pessa’h) à la hâte בְּחִפָּזוֹן (Bé’Hipazone)" (Bo 12,11).
Le midrach (Mékhilta Chémot 12,11) nous apprend qu’il y a eu trois "‘Hipazone" (précipitation) : le ‘Hipazone des Bné Israël qui se hâtèrent de sortir d’Egypte, le ‘Hipazone des égyptiens (qui s’empressèrent de faire sortir les Bné Israël), le ‘Hipazone de la Chékhina qui se dépêcha d’annoncer la Délivrance.
C’est pour cela que posons trois Matsot dans le plateau le soir du Séder.

<------------->

+ Les 4 verres de vin :

-> La michna (Pessa'him 99b) oblige chaque homme à boire 4 verres de vin au Séder.
Rachi explique que les 4 verres de vin correspondent aux 4 expressions de la délivrance que la Torah emploie en relation avec la sortie d'Egypte (voir Vaéra 6,6-7 : véotséti, véatsalti, véga'alti, vélaka'hti).

Par la suite, la guémara (Pessa'him 108a) déclare que même les femmes sont obligées de la mitsva de boire les 4 coupes de vin.
Rachi commente que les 4 coupes de vin correspondent aux 4 fois où le mot "coupe" est mentionné dans la Torah en lien avec le rêve du sommelier (voir Vayéchev 40,11-13).

-> Rabbi David haNagguid, un petit-fils du Rambam, présente les raisons suivantes au fait de boire 4 verres de vin au Séder :
1°/ Dans la Torah, la récompense des tsadikim (justes) est métaphoriquement comparée à une coupe.
Les 4 coupes de vin font allusion à la récompense Divine qu'Hachem donne aux tsadikim dans ce monde et dans le prochain.
[le terme "kos" (coupe) apparaît 4 fois dans la Torah Ecrite en allusion avec la récompense des tsadikim.
Il y a : Téhilim 16,5 ; Téhilim 23,50 ; Téhilim 116,13 : Yéchayahou (66,11 -> le terme "consolation" fait référence à "la coupe de consolation" (voir Yirmiyahou 16,7 ; selon Rabbénou Bé'hayé - Vaéra 6,8))]

2°/ la punition pour les réchaïm est également comparée à une coupe.
Les 4 coupes de vin correspondent aux 4 endroits de la Torah qui expriment la part maudite des réchaïm, utilisant le mot "coupe" (kos).
[les 4 versets sont : Yirmiyahou 25,15 ; Yirmiyahou 51,7 ; Téhilim 75,9 ; Téhilim 11,6]

3°/ Il y a 4 parties dans le corps humain qui sont enclines à la faute : les reins, qui sont le siège des conseils ; le coeur ; l'esprit ; la bouche.
Les 4 coupes de vin servent de rappel que nous nous efforçons d'éliminer le yétser ara de notre coeur, de nos pensées et de nos paroles.

[ On peut se demander pourquoi cette raison mentionnée par Rabbi David haNagguid se rapporte spécifiquement à la mitsva de boire les 4 coupes de vin au Séder?
Selon le rav Binyamin Wurzburger, nous pouvons répondre que lorsque Hachem nous a délivrés de l'esclavage la nuit de Pessa'h, nous sommes également devenus : "avdé Hachem" (des serviteurs d'Hachem - redevable à Son service).
Alors qu'au Séder nous buvons joyeusement ces 4 verres de vin afin d'exprimer notre gratitude à Hachem pour notre délivrance, nous contemplons également les messages supplémentaires de ces 4 coupes, sur la manière dont nous pouvons exprimer notre servitude à Hachem.
(on remercie, on fête la sortie d'Egypte, mais on montre également qu'on désire transmettre cela dans nos actions en faisant Sa volonté encore mieux. En ce sens, les 4 coupes viennent retirer le yétser ara.)]

4°/ Les juifs en Egypte étaient soumis à 4 formes d'oppression.
[ils devaient travailler avec : du ciment, des briques, et ils étaient privés de paille pour produire les briques. De plus, les enfants mâles étaient noyés dans le Nil.]
En buvant 4 coupes de vin la nuit de Pessa'h, nous affirmons notre conviction que de même que Hachem a sauvé les juifs des 4 formes d'oppression en Egypte, de même Il nous délivrera en amenant un terme à 4 exils (Babylone, Médée, Grèce et Rome).

-> b'h, voir également : http://todahm.com/2020/01/20/38446

<--->

-> Yossef (יוסף) (qui fut à l’origine de la délivrance d’Egypte) a la même valeur numérique (156) que כוס יין (Kos Yaïn – verre de vin).

-> Arba Kossot (Quatre coupes [de vin] - ד׳ כוסות) a la même valeur numérique (496) que מלכות (Malkhout – Royauté), faisant ainsi allusion que la finalité de délivrance d’Israël, est le dévoilement de la Royauté divine dans le Monde].
Les étapes de la Délivrance d’Egypte furent au nombre de quatre, car, par leur intermédiaire, fut révélé le Nom de D. à quatre lettres (le Tétragramme - שם הויה).
Ainsi, pour preuve, la Torah conclut-il: "Et vous reconnaîtrez [ainsi] que Moi, Hachem (שם הויה), Je suis votre D." (Vaéra 6,7) [Or ha'Haïm].
De ce fait, toute Délivrance d’Israël doit assurément suivre ce schéma de progression à quatre temps.

-> Le Mégalé Amoukot enseigne : "Les 4 expressions (phases) de la Délivrance d’Egypte correspondent aux 4 expressions de la Délivrance future".
Les "4 expressions" de la Délivrance future sont indiquées dans la Prophétie de Yé'hezkiel (34,13) : "Je les ferai sortir וְהוֹצֵאתִים du milieu des Nations, Je les rassemblerai וְקִבַּצְתִּים des [différentes] contrées et les ramènerai וַהֲבִיאוֹתִים sur leur sol ; Je les ferai paître וּרְעִיתִים sur les montagnes d’Israël" [Rabbénou Bé’hayé]

<--->

+ La coupe en argent ou en verre?

-> Il y a un débat parmi les décisionnaires quand à savoir s'il est préférable d'utiliser une coupe pour le vin en argent ou bien en verre.
Selon certaines opinions (Kaf ha'Haïm - Ora'h 'Haïm 472,11), nous devons idéalement utiliser au Séder une coupe en argent, selon ses moyens.
Cela est en accord avec le principe général : on doit s'efforcer d'embellir les objets utilisés pour les mitsvot, au mieux de ses capacités.

Le Kaf ha'Haïm explique que le terme "kos" (coupe - כוס) a la même valeur numérique que : "Elokim" (אלקים), soit 86. Or, le nom Divin Elokim, dénote l'attribut de stricte justice/rigueur.
L'argent représente l'attribut de bonté (Zohar - vol.3 Ki Tétsé 277a).
En utilisant une coupe en argent, cela permet d'adoucir l'attribut de stricte justice.
Il convient d'utiliser une coupe en argent la nuit du Séder, puisque la sortie d'Egypte était un acte de bonté d'Hachem, puisque le peuple juif n'était pas méritant de la délivrance à ce moment là.

De son côté, selon le 'Hakham Tsvi, il vaut mieux utiliser une coupe en verre car une personne a du plaisir à regarder une coupe de vin rouge (il se base sur Michlé 23,31).
Puisqu'au Séder on doit se conduire d'une manière royale, on doit idéalement utiliser une belle coupe en verre afin que le vin puisse être pleinement apprécié.

Le midrach (Esther rabba 2,10) commente le verset : "on servait la boisson dans des verres d'or" (Esther 1,7).
Pourquoi au festin d'A'hachvéroch les boissons étaient-elles servies dans des verres en or? En effet, une personne est repoussée par boire du vin dans un verre en or (puisque le goût métallique de l'or est transmis au vin).
[la guémara (Nédarim 51b) rapporte que le vin est affecté négativement lorsqu'il est stocké dans un récipient pendant une longue période. (or au Séder, on peut laisser un long moment le vin dans notre coupe)]
Mais plutôt, au festin d'A'hachvéroch ils ont servi les boissons dans des coupes en verre finement gravées, qui étaient aussi belles et coûteuses que des verres en or.
Ainsi, le midrach laisse entendre que les coupes en verre sont des récipients de choix pour boire le vin.

De son côté, le rav 'Haïm Kanievsky suivait les 2 opinions en insérant une coupe en verre dans une coupe en argent.

<--->

+ La coupe non bue :

=> Pourquoi y a-t-il 5 coupes de vin à la table du Séder, mais seulement 4 sont bues?

-> Le 'Hida explique :
A l'origine, il a été décrété que les juifs seraient esclaves pendant 430 années (voir Rachi - Bo 12,40).
Cependant, Hachem a réduit ce décret de 2 façons : 1°/ les juifs n'ont été en Egypte que durant 210 ans ; 2°/ l'esclavage très difficile n'a commencé qu'à la naissance de Myriam, soit 86 ans avant la sortie d'Egypte.
Puisque les juifs n'ont été véritablement esclaves "que" pendant 86 ans, ils ont été épargnés de 344 ans d'esclave très difficile.

La valeur numérique du terme "kos" (coupe - כוס) est de 86.
Ainsi, en buvant 4 coupes de vin, nous remercions Hachem pour les 344 années durant lesquelles Il nous a épargnés d'un terrible esclavage (86 * 4 [verres] = 344).
La 5e coupe représente les dernières 86 années, où les juifs ont été esclaves avec un travail très pénible.

Nous sommes persuadés que même ces 86 dernières années d'esclavage étaient pour le bien, et pour cette raison nous apportons la 5e coupe de vin à la table du Séder.
La coupe reste sur la table, et de cette façon nous exprimons notre remerciement à Hachem pour la bonté cachée qui s'est passée même pendant ces 86 dernières années.
Nous ne buvons pas la coupe de vin car à l'heure actuelle nous ne sommes pas capables de reconnaître la bonté ultime qui été cachée durant ces années de terribles souffrances, bien que nous sommes certains que même ces années étaient 100% pour notre bien ultime.
Cette coupe est appelée "kos chél Eliyahou" car ce ne sera qu'avec la venue d'Eliyahou haNavi pour annoncer la délivrance, que l'énorme bonté d'Hachem qui se trouve dans les souffrances de l'homme se révélera clairement.

[d'une certaine façon ce 5e verre de vin au Séder, est comme une façon de matérialiser : "lé'haïm Hachem! Merci de me combler constamment du meilleur. Certes je ne le perçois pas totalement actuellement, mais j'en suis tellement sûr que j'ai préparé la coupe pour fêter cela pleinement lorsque le machia'h sera là et que tout sera dévoilée à mes yeux!" ]

<------------->

+ Initiales des plaies :

-> Rabbi Yéhouda a établi un moyen mnémotechnique pour se souvenir des 10 plaies : דצ'ך עד'ש באח'ב (détsa'h adach béa'hav).

=> Quelle est la signification de cette abréviation?

Rabbi Ména'hem Kasher (Torah Chéléma - vol.9) donnent les explications suivantes :
-> Le midrach (Téhilim 105,8) dit que Hachem a écrit les initiales des plaies sur le corps des égyptiens.

-> Nos Sages enseignent qu'on doit s'efforcer de parler d'une manière raffinée (voir guémara Pessa'him 3a).
C'est pourquoi Rabbi Yéhouda ne voulait pas mentionner les noms des plaies directement, mais plutôt par un acronyme.

[le rabbi Binyamin Wurzburger ajoute :
la guémara (Nédarim 41b) dit qu'une certaine maladie terrible ne doit pas être mentionnée explicitement, car c'est un manque de langage raffiné (Ran).
De même, la guémara ne mentionne pas "la lèpre" par son nom, mais en fait plutôt allusion par les mots : "davar acher" (quelque chose d'autre).

Selon le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Nédarim 41b), la raison pour laquelle on se retient de mentionner ces maladies par leur nom est parce que lorsque les anges nommés en responsabilité sur ces maladies entendent les gens mentionner la maladie directement par son nom, alors cela renforce leur pouvoir de nuire ceux qui souffrent de ces maux. ]

-> Le Tossafot Yom Tov (Pirké Avot 5,4) écrit que l'acronyme contient le message suivant : "détsa'h" = votre joie ; "adach" = quand tu piétines [Tes ennemis] ; "bé'akhav" = avec la crainte de l'épée.

-> Rabbi Yaakov Emden explique ce message mnémonique d'une façon légèrement différente.
"détsa'h" = votre joie [de la nation juive] ; "adach" = ressentit en silence [sans se plaindre de l'exil] ; "bé'akhav" = [et] avec amour [de supporter le joug de l'exil].

-> Le Ma'hzor Vitri répond que Rabbi Yéhouda mentionnait dans ses enseignements les 10 plaies sous une forme abrégée, en se basant sur le dicton qu'on doit toujours enseigner à ses élèves d'une manière concise.

<------------->

+ Les 16 gouttes de vin :

-> Il y a une coutume datant de la période des Richonim de tremper son doigt dans la coupe de vin, et de retirer une goutte de vin pendant que l'on récite chacune des 10 plaies, les 3 acronymes דצ'ך עד'ש באח'ב et ainsi que pour chacun des 3 termes : dam, vaéch, vétimrot achan. Cela fait un total de 16 gouttes.

Les Tossafot (Haggada Baalé haTossafot - p.94) écrivent qu'on ne doit pas dénigrer cette coutume, qui était largement pratiquée chez les Richonim, et les 16 gouttes font allusion à des concepts profonds :
-> une référence à l'épée d'Hachem, qui a 16 côtés (midrach Yalkout Chimoni Téhilim 717).
Le Darké Moché (Ora'h 'Haïm - fin 473) explique "l'épée" d'Hachem fait référence à l'ange nommé : יוה"ך qui est désigné pour asséner la vengeance d'Hachem sur les réchaïm.

-> les 16 gouttes correspondent aux 16 fois où le mot : 'haïm (vie) est mentionné dans le Téhilim 119.

-> elles correspondent aux 16 personnes qui sont appelées pour une montée à la lecture de la Torah chaque semaine (3 le lundi, 3 le jeudi, 7 le samedi matin et 3 le samedi après-midi).

-> elles correspondent aux 16 agneaux offerts en sacrifice qui étaient apportés chaque semaine au Temple.

-> ces 16 gouttes correspondent au 16 fois que le mot "déver" (peste) est mentionné dans le livre de Yirmiyahou.
Notre trempage signifie que la punition d'Hachem de la peste ne portera pas atteinte aux juifs.

-> "La Torah est un arbre de vie pour ceux qui s'y attachent" (éts 'haïm hi lama'hazikim ba - Michlé 3,18).
La valeur numérique de "hi" (הִיא) est de 16.

<------------->

+ Ouverture de la porte :

=> Pourquoi est-ce qu'au Séder de Pessa'h, on ouvre la porte après avoir récités le birkat hamazon?

-> Rabbi Shlomo Zalman Auerbach (Halikhot Shlomo - Pessa'h 9,399) explique :
une des lois se rapportant au korban Pessa'h était qu'on n'avait pas le droit de prendre la viande du korban (sacrifice) dehors de notre maison jusqu'à la fin du repas pour s'assurer que personne ne partirait par erreur.
Ce n'est qu'à la fin du repas que les portes étaient ouvertes, permettant au groupe de personnes de monter sur le toit pour y réciter le Hallel. [voir guémara Pessa'him 86a]
Puisque nous mangeons l'afikoman pour nous rappeler du korban Pessa'h, nous ouvrons la porte après la fin du repas pour nous souvenir de cette ancienne coutume.

<--->

-> Le Sar Shalom de Belz dit : "Eliyahou haNavi vient au Séder de chaque juif, et il y a des tsadikim qui le voit. Mais un niveau encore plus élevé est de croire que Eliyahou vient dans notre maison [sans même le voir]".

Selon le 'Hidouché haRim, le soir du Séder le Noda biYéhouda raccompagnait Eliyahou haNavi dehors de chez lui, sans le voir réellement, mais en étant totalement persuadé de sa présence.
Or, croire dans le fait qu'il soit là est un niveau bien plus grand que de voir Eliyahou haNavi.

-> Rabbi Mendel de Kotzk dit à l'un de ses élèves : "Tu crois que je t'ai demandé d'ouvrir, en cette soirée de Pessa'h, la porte de la maison afin que le machia'h puisse entrer. Pas du tout! Sache que ce n'est pas par la porte qu'entre le machia'h mais par l'esprit."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.