Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Pessa’h, Matsa et Marror

+ Pessa'h, Matsa et Marror :

-> Nos Sages (Yalkout Chimoni 199) disent que de même que la matsa symbolise la précipitation avec laquelle nos ancêtres ont été libérés d'Egypte, l'offrande de Pessa'h (korban Pessa'h) représente la "précipitation" de la présence Divine, qui a également été libérée d'Egypte en cette nuit.
["Moi-même (Hachem), Je descendrai avec toi (Yaakov) en Egypte ; moi-même aussi je t'en ferai remonter" (Vayigach 46,4).
La Présence Divine se trouve avec chaque juif qui souffre comme il est écrit : "Je suis avec lui dans le malheur" (Téhilim 91,15), et de même : "D. est proche des cœurs brisés" (Téhilim 34,14).
Ainsi, au cœur des terribles souffrances de l'esclavage en Egypte, Hachem était très proche des juifs et Il ressentait chacune de leurs souffrances (à chaque instant, Hachem s'associe à la souffrance de chacun des millions de juifs présents en Egypte).
Il en résulte que la sortie des juifs d'Egypte était également celle d'Hachem! ]
Le maror symbolise la chute de nos ennemis qui rendent amère notre vie.

La libération de la Présence Divine est la plus grande cause de réjouissance, comme la Torah le dit : "al matsot oum'rorim, yokhlou'ou" (Béaaloté'ha 9,11) :
- "al" = sur/au-dessus de ;
- "matsot oum'rorim" = la matsa et le marror
- "yokhlou'ou" = [il y a le] ils le mangeront (le korban Pessa'h).
= Cela implique que notre joie sur la sortie d'Egypte d'Hachem (symbolisé par le korban Pessa'h) doit largement dépasser notre joie sur notre propre libération et sur la chute de nos ennemies.
[Sfat Emet - 5661]

<--->

[en racontant la sortie d'Egypte, nous devons également renforcer l'idée que non seulement tout vient avec précision d'Hachem, qu'Il peut tout, mais surtout qu'Il nous accompagne en permanence.
Plus que cela : lorsque nous traversons des périodes très dures de notre vie, cela ne signifie pas que Hachem ne nous aime pas, au contraire c'est pour notre bien ultime (à l'image de l'esclavage en Egypte), mais surtout la réalité est qu'Hachem n'a jamais été aussi proches de nous. (ex : "Je suis avec lui dans le malheur" (Téhilim 91,15) ; "D. est proche des cœurs brisés.")
Dans nos périodes d'Egypte, dans l'obscurité, ... nous ne sommes pas seuls, papa Hachem est plus proche que jamais de nous, ressentant toutes nos souffrances.
Le récit de la sortie d'Egypte, qui préfigure la délivrance finale, transmet l'idée que Hachem est au-dessus de tout (c'est le Créateur, le boss, le Roi des rois, ...), mais surtout l'idée que nous sommes Ses enfants adorés et qu'il y a un principe applicable pour chaque juif (même le plus fauteur) : papa Hachem nous accompagne sans cesse (même les juifs en Egypte au 49e niveau d'impureté), constamment Il gère et ressent nos épreuves, constamment Il veille sur nous, ...
De même que les juifs en Egypte sont sortis à la seconde où ils pouvaient l'être, de même dans notre vie à la seconde où une difficulté n'est plus nécessaire pour notre bien ultime, alors Hachem la retire. ]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.