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"Un feu continuel (éch tamid) sera entretenu sur l’autel, il ne devra point s’éteindre" (Tsav 6,6)

-> Le Ben Ich 'Haï commente :
La guémara (Béra'hot 26b) nous dit que les 3 prières journalières ont été instaurées pour remplacer les sacrifices, et il est connu (guémara Taanit 2a) que l’endroit essentiel de la prière est le cœur (pour exclure la bouche qui n’est que l’organe exécutant). Il en ressort que c’est donc le cœur qui vient remplacer les sacrifices par l’intermédiaire de la prière.
On peut voir une allusion à ce concept dans les dimensions du Mizbéa’h (l’autel), si on les additionne (4 arêtes verticales de 3 amot et 4 horizontales de 5) on obtient 32 qui est la valeur du mot "lev" (le coeur), et si on écrit le mot "lev" (לב) plein, c’est à dire de chaque lettre on fait un mot, donc lév qui s’écrit lamed beit, devient lamed mèm dalet et bet youd tav. On leur enlève les lettres de "lev" (לב) pour ne garder que le "remplissage", il nous reste les lettres mem dalet youd tav qui forment le mot "Tamid" (sacrifice journalier).

=> C’est l’allusion de notre verset en disant "un feu perpétuel" (ech tamid), il parle de la prière qui viendra remplacer les korbanot (sacrifices), et quand il dit "sur l’autel" (al amizbéa’h) il faut lire "au-dessus de l’autel" pour nous dire que l’autel de pierre fait partie du règne minéral, tandis que l’autel de chair, le cœur (lev), lui fait partie du règne de l’humain, tout en haut. Et celui-là, "Il ne s’éteindra pas" (lo tichbé) même après la destruction des Temples et pendant l’exil, le feu de cet autel là ne peut pas s’éteindre tant que les juifs prennent à cœur de prier à Hachem.

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