Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ Nombre de personnes considérées comme ayant réussi ne sont pas heureuses.
L’inverse est aussi vrai : des gens que l’on considère comme ayant échoué sont pourtant très heureux.
Cela dépend du contentement de sa part. Le Bonheur n’est pas objectif, en fonction de ce que l’on a, mais subjectif à travers la perception de ce dont on dispose.
Celui qui n’est pas satisfait de ce qu’il a ne sera pas davantage heureux avec plus.
En fait, la guémara (Nédarim 41a) définit la pauvreté comme le manque de discernement : "én ani élla bédéa" (אין עני אלא בדעה).
Le mot "saméa'h" (joyeux) est quant à lui une contraction de "sam moa'h" (focalise tes pensées - שׂם מח [litt. mets ton cerveau]), car ton Bonheur est tributaire de l’orientation de ton état d’esprit.
[ le mot : "bésim'ha" (dans la joie - בשמחה) possède les mêmes lettres que : "ma'hchava" (la pensée - מחשבה).]

Le mot "madoua" (pourquoi - מַדוּעַ) est une contraction de "ma déa" (quel est ton avis? - מַה דֵעָה) : cela signifie que lorsque quelque chose arrive, on doit se demander ce que l’on peut en apprendre. Par exemple, être plus vigilant la prochaine fois, approfondir ses connaissances dans tel domaine, ...
De même, le mot "lama" (pourquoi - לָמָה), vocalisé différemment, peut être lu "léma" (dans quel but - לְמַה). C'est-à-dire: quelle est la finalité de ce qui se produit? Comment puis-je grandir de cela?
=> On doit réaliser que les problèmes sont des opportunités. Sachons exploiter une difficulté existentielle et la voir comme une opportunité, lui donner tout son sens.
[rav Yéhochoua Alt]

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-> b'h, également sur la notion que les épreuves sont là pour nous faire grandir : http://todahm.com/2020/12/27/29737

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