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Les vœux et les serments

+ Les vœux et les serments :

-> Le Méam Loez (Matot 30,2) écrit :
A moins de vouloir tempérer son penchant, il est interdit de faire un voeu ou un serment, même pour dire la vérité.
Ainsi, D. a ordonné aux Bné Israël de prendre garde à leurs paroles de crainte qu'ils ne prononcent facilement un vœu ou un serment.
Quiconque viole un voeu en ne l'exécutant pas finira par enfreindre un voeu solennel [prononcé en invoquant le Nom d'Hachem]. Or quiconque profane un voeu solennel est considéré comme ayant nié l'existence de D. ; il n'a pas d'expiation possible.
Il est écrit : "Hachem ne laissera pas impuni celui qui invoque Son Nom en vain" (Yitro 20,7).

Hachem dit aux Bné Israël : "Ne croyez pas que Je vous interdisse seulement de jurer pour accréditer un mensonge. Ne faites pas de serment même à propos d'une vérité! C'est seulement si vous possédez certains traits de caractère sublimes qu'il vous est permis de jurer : "craindre D., Le servir, et s'attacher à Lui" ; et le verset poursuit : "et de [pouvoir] jurer en Son Nom" (Ekev 10,21).
[...]

2 000 villes sur lesquelles régnait le roi Yanaï furent détruites parce que leurs habitants juraient à tort et à travers.
Bien qu'ils respectaient leurs serments, leurs villes furent détruites car n'étant pas au niveau de remplir les 3 conditions mentionnées, ils n'étaient pas autorisés à jurer, même pour témoigner d'une vérité.

Si telle fut leur fin alors qu'ils juraient sur une vérité, comme la punition infligée à ceux qui jurent sur un mensonge sera sévère.

De plus, D. dit aux Bné Israël que s'ils ont fait un vœu, ils doivent l'accomplir immédiatement. Nous pouvons prendre la leçon du prophète Yona qui lorsqu'il se trouva en péril au fond de la mer, se souvint qu'il avait fait un vœu dont il ne s'était pas acquitté.
Yona dit : "Maître de l'univers! Je connais la faute pour laquelle je me trouve dans cette triste situation : j'ai fait un vœu que je n'ai pas accompli. Je T'en supplie, sauve-moi et je réaliserai mon vœu".
Il est écrit : "De mon affliction, j'ai appelé ... Je T'offrirai des sacrifices avec des remerciements ; le vœu que j'ai fait, je m'en acquitterai" (Yona 2.3,10).
[...]

Nos Sages enseignent : Quiconque tarde à s'acquitter d'un vœu peut causer la mort de ses jeunes enfants et de sa femme ... cela signifie qu'en retardant le paiement de ses voeux, un homme provoque la mort de ses enfants et de sa femme.
[...]

A notre époque, trop de distractions et d'obstacles empêchent l'homme d'exécuter ce qu'il a juré de faire. Et s'il ne tient pas parole, il s'attirera une multitude de maux.
[...]

Quiconque prononce un vœu est appelé: racha, même s'il s'en acquitte.
De plus, s'il tarde à le réaliser, on examine ses comptes en Haut. On passe en revue ses bonnes actions et toutes ses fautes.
Nous voyons donc à quel danger l'homme s'expose en prononçant un vœu.
Il ne doit pas non plus faire de serment solennel même pour donner la charité ; il donnera sa contribution sans s'y être engagé formellement auparavant.
Si l'on ne peut éviter de prononcer un vœu, par exemple lorsqu'on fait une collecte à la synagogue, il faut ajouter à voix basse : "bli néder".

Faire un vœu pour renforcer ses décisions et améliorer ses actes est louable.
Si par exemple, un homme s'adonne à la boisson et fait le vœu de ne pas boire telle quantité de vin pendant un certain temps, de ne pas boire jusqu'à l'ivresse, ou de s'écarter d'autres habitudes blâmables, ce sont des vœux désintéressés (lechem chamayim) qui doivent être encouragés.
Ces vœu représentent une mitsva car ls sont prononcés pour servir D.
Si l'homme gardait ses mauvaises habitudes, il en arriverait à commettre des transgressions. Nos Sages déclarent à propos : "Les vœux sont une barrière pour l'abstinence". Cependant, même dans ce but louable, il ne faut pas prendre cette habitude. On essaiera de quitter ses mauvaises voies sans prononcer de vœu.

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-> Le Méam Loez (Matot 30,7-17) écrit :
La valeur du mot nédarim (vœux) est la même que celle du mot "rotséa'h" (meurtrier). Ceci indique que les veux peuvent causer la mort. Un homme qui viole son vœu peut causer la mort de ses enfants.

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