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La confiance en D. n'est possible que lorsque nous sommes certains de l'amour [infini] et de [l'énorme] proximité qu'Hachem a avec Sa nation.
[Nétivot Shalom]

[sans cette connaissance, la confiance en D. restera hors de portée de nos moments où le coeur est brisé, car comment puis-je compter sur Hachem s'Il ne se soucie pas de moi? Comment puis-je faire confiance à Hachem si je n'ai pas d'importance pour Lui?
La seule façon pour qu'une personne développe un sentiment de confiance en son Créateur est de comprendre qu'Hachem l'aime à un point qui dépasse l'entendement humain.]

-> La rabbanite Feldbrand dit que si nous prenions l'individu le plus généreux et le plus aimant que nous avons pu connaître et que nous multiplions cet amour par des milliers et des dizaines de milliers de fois, aussi longtemps que nous pouvons calculer, nous ne commencerions même pas à comprendre l'amour qu'a Hachem pour une des Ses créations.
Si Hachem est si soucieux de mon bien, alors je peux être sûr qu'Il fera toujours tout Son possible pour m'aider. [or Hachem peut tout, Il n'a pas de limitation! ]
[plus je travaille à développer l'amour et l'importance que j'ai pour Hachem, plus je me permets d'avoir confiance en Lui en toute situation. ]

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-> Hachem dit à tout juif : "Je suis avec lui dans le malheur/détresse" (Téhilim 91,15 - imo ano'hi bétsara - עִמּוֹ-אָנֹכִי בְצָרָה).
Dans ce verset qui parle de nos moments de douleur, on peut noter que les dernières lettres de chaque mot sont : youd, hé, vav (יהו), qui sont les 3 lettres du Nom de Hachem (יהוה) [dans Son attribut de miséricorde].
[Rabbénou Bé'hayé - Ki Tavo 28,15]

-> Le Zohar (sur Méguilat Eikha) dit qu'à chaque fois qu'une punition doit s'abattre sur un juif, la Présence Divine se place devant la punition pour la recevoir à sa place. L'homme qui se trouve alors derrière la Présence Divine ne reçoit qu'un léger éclat, une fraction de la punition qu'il aurait dû réellement recevoir.
C'est ainsi qu'agirait une mère pour son fils, et c'est ainsi qu'Hachem agit constamment pour nous.

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-> Le 'Hafets 'Haïm disait : "Existe-t-il une chose telle qu'un juif qui se retrouve seul? Même pour un instant ou une seconde? Hachem nous accompagne partout, surtout quand nous sommes seuls et dans l'angoisse.
Rappelons-nous, il est clairement dit : "Je suis avec lui dans le malheur/détresse".
Comment un juif peut-il éprouver de la solitude? Comment peut-il ignorer qu'il est mené et guidé avec amour à chaque pas qu'il fait?"

-> "Vous êtes les enfants d'Hachem, votre D." (banim atem l'Hachem - Réé 14,1)
Selon Rabbi Méïr (guémara Kidouchin 36a), qu'un juif agisse ou non comme un enfant d'Hachem, peu importe les fautes qu'il peut faire, il sera toujours appelé : enfant d'Hachem.
Selon Rabbi Yéhouda, lorsqu'on n'agit pas comme un enfant d'Hachem alors on a pas le statut d'enfant d'Hachem.

Le Rachba (Téchouvot) écrit que bien que nous suivons généralement l'avis de Rabbi Yéhouda et non celui de Rabbi Méïr, sur ce sujet la loi juive (halakha) suit l'avis de Rabbi Méïr.
Ainsi, en tout temps, quoiqu'il puisse faire, un juif restera toujours un enfant chéri/adoré aux 'yeux' d'Hachem.
[même un juif qui aura fait les pires des pires péchés, il restera précieux pour Hachem. Ce n'est que notre yétser ara qui essaie de nous faire croire le contraire, pour nous pousser à fauter par désespoir.

Le rabbi de Satmar (Divré Yoel) ajoute que c'est une raison pour laquelle les gens disent : "Elokaï déMéïr anéni" (D. de Rabbi Méïr réponds-moi) lorsqu'il place une somme d'argent pour l'élévation de l'âme de Rabbi Méïr.
Cette prière implique que puisque la halakha suit Rabbi Méïr et que nous restons toujours les enfants d'Hachem, alors "anéni" = aie de la compassion, réponds-moi et apporte-moi la délivrance (à mon problème).

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-> On a demandé un jour au rav Avigdor Miller : "Quelle mitsva devrait-on prendre sur nous pour l'observer avec messirout néfech (avec don de soi/abnégation)?
Sa réponse a été : "C'est une bonne idée de les accepter toutes. Mais si vous recherchez une mitsva spécifique, prenez : "Et tu aimeras Hachem de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force" = la mitsva d'aimer Hachem. Cette mitsva est l'une des mitsvot les plus négligées.

Si vous voulez commencer immédiatement, sans délai, commencez par penser à toutes les choses négatives qui sont arrivées aux autres. Sentez-vous reconnaissant que même si ces choses sont arrivées à d'autres personnes, elles ne vous soient pas arrivées!
[Par exemple,] Aimez Hachem parce que vous n'avez jamais eu d'opération aux yeux, c'est suffisant! Après une opération des yeux, une personne doit se promener avec un pansement sur les yeux pendant des semaines et des semaines, mais grâce à D. vous n'avez jamais vécu cela! ..."

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