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"Rabbi Avin enseigne que lorsqu'un pauvre se présente à votre porte, Hachem lui-même se tient à sa droite ... Si vous lui donnez de l'argent, sachez que Celui qui se tient à sa droite vous récompensera bien. Mais si vous ne lui donnez pas, Celui qui se tient à sa droite vous punira"
[midrach Vayikra rabba 34,9]

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-> Le Zohar écrit que si Hachem aime une personne, il lui envoie en cadeau un pauvre qui demande de l'argent.
[cité par le Yessod véChorech haAvoda - chaar 10 , chap.4]

-> "Plus que le riche ne fait pour le pauvre, le pauvre fait pour le riche".
[midrach Ruth rabba 5,9]

-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed - part.2 - chap.29) écrit :
"Lorsque quelqu'un vous approche et vous offre une opportunité de 'hessed, pour lui, c'est une petite chose de gagner une petite somme d'argent. Mais pour vous, la personne qui peut faire le 'hessed, il offre une opportunité massive d'une mitsva, qui a une récompense infinie.
Vous devriez être rempli d'une énorme joie, l'accueillir avec un visage radieux, et saisir la mitsva aussi vite que possible".

-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hesed - part.2 - chap.17) dit que lorsque l'on voit quelqu'un d'autre dans une situation difficile, on devrait automatiquement être extrêmement reconnaissant à Hachem de nous avoir sauvé de la même situation.
La collecte de l'homme pauvre et désespéré est un rappel opportun pour nous d'apprécier la multitude et l'ampleur des bontés d'Hachem à notre égard.

-> Si le pauvre est quelqu'un qui est revenu plusieurs fois pour demander de l'aide, le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hesed - part.2 - chap.22) conseille d'annuler les sentiments négatifs de ressentiment qui surgissent naturellement en se rappelant que nous faisons la même chose à Hachem.
D'innombrables fois, nous demandons de l'aide à Hachem dans les mêmes domaines et Il continue à nous gratifier de Ses bénédictions. Nous devrions aspirer à faire la même chose pour Ses enfants.

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-> Rabbénou Yona (Iguéret HaTéchouva 16) donne des indications sur la manière de saluer quelqu'un qui vient nous demander de l'argent (pour lui ou d'autres personnes dans le besoin) :
"Vous devez parler au cœur du pauvre de manière à lui remonter le moral et à le consoler de sa situation et de son découragement. Comme nous l'enseignent nos Sages, une personne qui donne un prouta à un pauvre reçoit 6 bénédictions, mais si elle le réconforte par des paroles, elle reçoit 11 bénédictions.
Comme l'écrit le verset : "Tu donneras ton âme à celui qui a faim" (Yéchayahou 58,10), ce qui fait référence au fait de le rassurer par des paroles et de lui montrer votre bonne volonté et votre désir de l'aider.
Réalisez que la récompense de cette action dépasse de loin celle des actions de tsédaka et que les bénédictions sont plus nombreuses et importantes."

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-> "Si vous offrez à votre ami tous les meilleurs cadeaux du monde, mais que vous le faites avec une expression aigre sur votre visage, la Torah considère que vous ne lui avez rien donné.
Mais si vous accueillez votre ami avec une attitude joyeuse, même si vous ne lui avez rien donné, la Torah considère que vous lui avez donné tous les meilleurs cadeaux du monde."
[Avot déRabbi Nathan 13,4]

-> "Tu lui donneras et ton cœur ne doit pas se sentir mal lorsque tu lui donneras" (Réé 15,10).

Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed - part.2 - chap.17) explique qu'il arrive souvent qu'une personne ne veuille pas donner de l'argent, mais qu'elle le fasse quand même pour une raison ou une autre. Dans de telles circonstances, elle donne l'argent à contrecœur, le cœur lourd.
Ce n'est qu'après avoir donné l'argent qu'elle se console en se disant qu'au moins elle a fait une mitsva et que ce qu'elle a fait n'était pas du gaspillage.
La Torah met en garde contre cela : "Et ton cœur ne doit pas se sentir mal lorsque tu lui donnes". C'est au moment où l'on donne l'argent que l'on doit se réjouir d'avoir le mérite et le privilège d'accomplir la mitsva de 'hesed, et non pas seulement après l'avoir donné.

Le 'Hafets 'Haïm ajoute que nos Sages (Pirké Avot 3,4) nous enseignent : "Donnez-lui [à Hachem] de ce qui lui appartient, car vous et ce qui vous appartient est à Lui".
L'argent que nous possédons nous est prêté par Hachem afin que nous l'utilisions dans le but de donner de la tsédaka à Ses enfants dans le besoin. Ce n'est pas notre propre argent que nous donnons. La seule chose qui nous appartient est le choix de donner la tsédaka comme Hachem le désire.
Par conséquent, lorsque nous donnons de l'argent, nous devons déjà ressentir la joie de la mitsva, et celui qui le fait mérite l'accomplissement de la fin de ce verset : "car en faisant cela, Hachem, ton D., bénira toutes tes actions".
Quelqu'un qui donne de l'argent aux pauvres et se console ensuite en se disant qu'au moins il a fait une mitsva recevra quand même une récompense, mais le 'Hafets 'Haïm écrit qu'il minimise considérablement sa mitsva.

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