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Parmi les fondements de notre émouna, il y a la croyance qu'Hachem a créé le monde, qu'il le contrôle et qu'il veille sur tout ce qui s'y trouve. Cette émouna s'applique à notre vie de tous les jours et constitue la base de toute la Torah.
C'est une grande obligation d'inculquer cette émouna dans nos cœurs, et en particulier dans ceux de nos enfants.
[rav Moché Feinstein]

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-> Le rav Moché Feinstein (Igrot Moché - Yoré Déa 3:76) enseigne :
"L'essence du 'hinoukh (éducation des enfants) est d'enseigner la émouna en Hachem et en Sa Torah, et de faire comprendre que tout ce qui leur est donné est un cadeau d'Hachem.
Cela les conduira à acquérir de l'amour pour Hachem ainsi que de l'amour pour les parents qui ont été envoyés par Hachem pour subvenir à leurs besoins.
Grâce à cette éducation, les enfants respecteront avec amour les instructions qui leur sont données, car c'est la volonté d'Hachem. Les enfants élevés de cette manière n'auront besoin de discipline qu'avec parcimonie, et comprendront que toute correction n'est destinée qu'à leur bénéfice et à leur progrès."

-> Le rav Moché Feinstein y écrit également qu'à partir du moment où un enfant est assez âgé pour être conscient d'avoir une relation unique avec ses parents (ce qui peut se produire avant même que l'enfant ne commence à parler), les parents devraient commencer à inculquer à l'enfant la connaissance du fait qu'Hachem a créé le monde et fait vivre tous ses habitants.

-> Le 'Hazon Ich (Maassé Ich) conseille aux parents d'utiliser une réflexion régulière sur la providence Divine (hachga'ha pratit) comme moyen de semer des graines de émouna dans le cœur et l'esprit des enfants.

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-> Le rav Moché Cordovero (Pardes Rimonim 1,89) explique :
"Dès qu'un enfant est en âge de lire, les parents devraient déjà commencer à lui enseigner les questions relatives à l'unicité et à l'unité d'Hachem, à l'origine Divine de la Torah, à la prophétie de Moché Rabbénou et aux fondements de notre foi."

-> Le Ramban (Vaét'hanan 4,9) observe que les fondements mêmes de notre foi sont construits sur ce que nous entendons et recevons de nos parents, et eux de leurs parents avant eux, dans une chaîne ininterrompue remontant au Sinaï. Les enfants ont une confiance innée dans les enseignements et les traditions transmis par leurs parents ; cette réalité nous dote d'une capacité unique et puissante à transmettre des leçons de émouna à nos enfants.
[la principale façon d'enseigner à ses enfants est par notre exemplarité. Lorsqu'ils voient ce qui est important à nos yeux, à quel point nous vivons en accord avec la Torah (dans la joie et non comme un fardeau routinier), alors ils ont envie d'en faire de même. ]

-> Le rav Moché Feinstein (Igrot Moché - Yoré Déa 3:71) enseigne :
Dès les premières générations, Hachem a voulu que les enseignants expliquent les fondements de la foi à leurs élèves plutôt que de s'en remettre simplement à l'observation par les enfants de la fidélité et de la droiture. Une approche correcte du 'hinoukh exige que l'enseignant transmette les leçons de la émouna d'une manière plaisante et appétissante.
Cela inclut la croyance en Hachem en tant que Créateur et en tant que Celui qui donne la vie, la vitalité et la subsistance à chaque création, sans laquelle il serait impossible d'exister ne serait-ce qu'un instant. Cela inclut également la croyance en Hachem en tant que Créateur de la Torah et des mitsvot.
Chaque éducateur a l'obligation d'implanter dans le cœur de ses élèves cette foi pure, ainsi que des sentiments d'amour et de douceur à l'égard de la Torah et de ses mitsvot.

-> Le Nétivot Shalom (Nétivé 'Hinoukh) écrit :
"L'un des fondements essentiels du judaïsme est l'obligation d'implanter une émouna pure dans le cœur d'un élève [et/ou enfant] ... Il existe une obligation sacrée de consacrer une attention particulière à l'utilisation de toutes les opportunités disponibles pour implanter cette émouna, et de dédier des leçons et des conversations aux fondements de notre foi, en particulier à la réalité de la providence Divine d'Hachem.
Il faut également raconter des histoires qui inculquent et imprègnent la émouna et le bita'hon en Hachem, jusqu'à ce que la émouna soit pratiquement absorbée dans le sang de l'élève et devienne une partie de sa nature même".

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-> Dans ses conseils instructifs aux parents et aux enseignants, le rav Moché Feinstein insiste sur la nécessité de transmettre aux enfants la joie, l'épanouissement et la satisfaction d'une vie régie par la Torah et les mitsvot.
Le rav Feinstein comprenait bien la mentalité d'une nouvelle génération de juifs américains et qu'il était parfaitement conscient de la notion contemporaine selon laquelle "le bonheur attire".
[à plus forte raison à notre génération des réseaux sociaux, où la spiritualité est en concurrence avec des plaisirs éphémères, facilement consommable à portée de main.]
En tant que tel, le rav Feinstein a reconnu et promu l'importance de se concentrer sur un judaïsme comme source de bonheur et de satisfaction.

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-> Hachem dit d'Avraham : Je l'ai aimé parce qu'il prescrit à ses enfants et à sa famille après lui de garder les voies d'Hachem (Vayéra 18,19).
Il s'agit de l'une des principales fonctions d'un parent ; en fait, le Rambam (Pirouch Michnayot - Bikourim 1) affirme que la raison pour laquelle Avraham est qualifié de "père des nations" (av hamon goyim) est qu'il a enseigné les principes fondamentaux de la émouna au monde entier. L'une des caractéristiques de la paternité est d'enseigner la émouna à ses enfants.

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-> Il est essentiel d'apprendre aux enfants à associer toute bonté à Hachem.
En plus de concrétiser dans leur esprit la réalité de l'existence d'Hachem, cette pratique sert également à renforcer la perception d'Hachem en tant que Père aimant qui se préoccupe constamment de leur bien-être. Le rav Shouel Berenbaum a un jour déploré auprès d'un membre de sa famille que de nombreuses personnes de nos jours ne perçoivent pas vraiment Hachem comme un Père Miséricordieux (Av haRa'haman).
[la tendance humaine est de tout prendre pour acquis, et de se focaliser sur ce qui ne va pas en fonction de notre perception des choses. En ce sens, nous devons apprécier toutes les choses que n ]

-> Après avoir récité la lecture du Shéma avec un enfant à l'heure du coucher, dites avec lui, à haute voix : "Hachem m'aime, et j'aime Hachem, et Il veille toujours sur moi".

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->Pour renforcer la émouna, le 'Hazon Ich conseille aux individus de s'habituer à incorporer tous leurs besoins dans leur prière et de se tourner vers Hachem dans toutes les situations.
Par exemple, une personne qui a besoin de chaussures peut s'adresser à Hachem de manière pratique : Hachem, j'ai besoin d'une nouvelle paire de chaussures. S'il te plaît, donne-moi l'argent et la possibilité d'acheter la bonne paire de chaussures. Et après coup, il faut remercier Hachem de la même manière plaintive et personnelle. C'est en s'adressant à Hachem jour après jour pour ses besoins personnels que l'on renforce sa émouna.
[Maassé Ich - vol.1]

-> Le 'Hazon Ich avait l'habitude de dire : "Comme il est merveilleux de pouvoir confier ses soucis au Maître de l'Univers de la même manière que l'on s'épanche auprès d'un ami cher ; après tout, Hachem parle de Yisraël comme d'un "enfant délicieux"" [Kovets Igrot - vol.2)]

-> Rabbi Mendel Zaks déclare à propos de son beau-père, le 'Hafets 'Haïm : "Il parlait à Hachem comme on parle à un ami, s'adressant souvent à Lui en yiddich. Je l'ai également entendu dire : "Maître du monde, Tu as écouté mes prières tant de fois ; s'il te plaît, accepte mes supplications aujourd'hui aussi!"

-> Le rav Shimshon Pinkous écrit que tous les succès qu'il a obtenus dans la vie sont dus au fait qu'il s'est toujours adressé en privé, directement et personnellement à Hachem, en articulant ses pensées et ses luttes les plus profondes (petites comme grandes), et en donnant une voix à ses doutes les plus vifs et à ses ambitions les plus grandes.

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-> Il est nécessaire de renforcer sa émouna constamment, sur une base quotidienne.
Sans cela, l'émouna interne d'une personne peut s'éroder et se relâcher avec le temps, jusqu'à ce qu'un jour, elle conduise à l'abandon complet de l'observance religieuse.
[‘Hazon Ich - Maassé Ich - vol.1]

-> Je voulais exprimer des mots sincères sur les fondements de la émouna, "car c'est tout l'homme" (ki zé kol ha'adam), et la faiblesse à saisir ces fondements de la émouna est la source de la maladie qui permet aux pensées négatives et aux idées frivoles de se frayer un chemin dans les profondeurs de notre cœur.
[‘Hazon Ich - Kovets Igrot 3,1]

[combien il est important de remplir nos enfants d'émouna positive, d'amour et de joie en Hachem et dans le fait d'être juif ... ]

-> Selon le Steipler ('Hayé Olam), l'orgueil excessif est un autre trait de caractère qui peut obscurcir et perturber la émouna d'une personne.

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