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Les mistvot = donner de la joie, de la fierté à Hachem

+++ Les mistvot = donner de la joie, de la fierté à Hachem :

+ Hachem est fier de nous à chaque pas que nous faisons vers Lui :

-> Chaque juif doit constamment s'attacher à un comportement vertueux et droit afin de satisfaire D.
L'intention est que nous devons suivre le droit chemin afin que Hachem soit fier de nous.

Mais en réalité, cela semble difficile à comprendre. Quelle est l'importance du culte humain pour D.? N'a-t-il pas de nombreux anges célestes qui le louent? Leur service n'est-il pas supérieur au nôtre?

La réponse est que oui, c'est vrai, mais c'est en fait la raison principale pour laquelle D. choisit la nation juive : bien qu'ils soient au niveau le plus bas de la conscience divine, ils surmontent néanmoins ce handicap et persistent à Le servir.
Bien qu'une personne puisse être la plus petite des petites (même le plus grand tsadik ne connaît rien en rapport à l'infinité divine), elle sert néanmoins D., ... et notre conduite droite est une source de fierté pour Hachem.
Lorsqu'une personne garde cela à l'esprit et sert D. dans ce but, elle fait plaisir à D. et précipite un flot de bontés divines vers tous les mondes.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béréchit 2,10]

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=> Nous devons constamment avoir en tête que Hachem prend plaisir à l'accomplissement des mitsvot de chaque juif, et ce plaisir suscite de Sa part une génération de flux de bontés dans les mondes.
[nous ne devons pas croire notre yétser ara en pensant que nous ne valons rien, que nous n'avons pas tant d'importance aux yeux d'Hachem, car au contraire si nous sommes bas spirituellement et que malgré tout nous faisons de notre mieux pour D., alors cela a encore plus de valeur et est encore plus apprécié pour Hachem.
Nous devons être certain que : Hachem prend du plaisir et est tellement fier de moi! (à l'image d'un enfant qui tombe souvent, malgré tout ses parents sont tellement fiers et heureux de le voir marcher de SON mieux qu'il peut.) ]

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-> "Le peuple juif assure la subsistance de leur Père céleste" [Zohar 3:7b]

-> La subsistance que le peuple juif fournit à Hachem est le plaisir, car comme on le sait, D. reçoit du plaisir du service du peuple juif.
Hachem aspire constamment à éprouver du plaisir par le service du peuple juif.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Toldot 27,28]

[nous disons : "donner de la force à D." (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35) = de même que chaque juif est unique, de même chaque juif doit se sentir responsable d'apporter une "nourriture" unique de plaisir à son papa Hachem.
Du plus grand tsadik au plus grand racha, nous avons tous une façon unique de préparer de la subsistance pour D., pour Lui donner de la force et de la joie. Toute pensée contraire est l'œuvre de notre yétser ara.
Précision importante : évidemment que Hachem est infini, hors du temps et n'a besoin de rien. Ce n'est qu'une réalité avec notre perception limitée (bien que reçue de façon 'prophétique' par nos Sages), pour appréhender la relation si particulière qu'il y a entre Hachem et chaque juif. Cela doit nous remplir de fierté et de joie d'être juif(ve), et conscients de cet amour infini de D. à notre égard, nous pousser à agir au mieux selon Sa volonté. ]

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-> "Le peuple juif fait vivre son Père qui est aux cieux" (Zohar 3:7b).
Mon maître, le Maggid de Mézéritch explique :
Le plaisir est appelé "subsistance", et Hachem reçoit du plaisir du service divin du peuple juif, qui donne ainsi du plaisir à Son Père céleste.

Cette idée est évoquée dans le verset "et il produira des mets royaux" (Vayé'hi 49,20).
Celui qui mérite de servir Hachem avec un amour total, un amour de plaisirs, "produira des délices royaux", c'est-à-dire qu'il fera plaisir à D., qui "se réjouira de Son œuvre" (yisma'h Hachem bémaassav - Téhilim 104,31).
[il "nourrira" ainsi D., pour ainsi dire. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,20]

=> Hachem se réjouit à chaque fois qu'une juif fait Sa volonté!
En ce sens, nous pouvons nous réjouir de faire les mitsvot car par cela on fait plaisir à papa Hachem!

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-> Il y a 2 formes d'éveil : un éveil d'en bas, c'est-à-dire l'initiative de l'homme pour s'approcher du Divin, et un éveil d'en haut. L'éveil d'en haut signifie que D. éveille ses créatures pour qu'elles fassent Sa volonté. Mais l'homme n'est pas éveillé par lui-même. C'est plutôt Hachem, dans Sa bonté, qui éveille ses créatures.
Cette notion, que D. réveille l'homme, n'est pas comprise. Où l'homme a-t-il le mérite d'être réveillé d'en haut alors qu'il n'a pris aucune initiative?

Le principe est le suivant : chaque fois qu'une personne accomplit une mitsva avec un véritable désir et une grande excitation, elle glorifie D.
D. est glorifié par l'homme devant les anges, parce que l'homme a montré comment il chérit une mitsva et l'accomplit avec une grande joie. Hachem en est donc fier.
À son tour, D. veut accorder Sa bonté à l'homme, en lui accordant une plus grande perspicacité intellectuelle.
[...]

Certains justes (tsadikim), ceux qui ont une haute stature, voient clairement comment ils font plaisir à Hachem par la réalisation de bonnes actions. C'est l'explication de la déclaration : "Hevel a regardé la Chékhina". [Tikouné Zohar 69 - 102a]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayétsé 28,11]

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-> Il existe deux types de service divin.
Le premier consiste à tirer une leçon de tout ce que l'on voit pendant la journée et à en déduire la grandeur d'Hachem. En apprenant une telle leçon, une personne se renforce dans l'adoration de D., et en raison de sa grande ardeur et de son enthousiasme, elle se réjouit, comme nous l'avons vu chez de nombreuses personnes. Une telle personne en retire un immense plaisir, et lorsqu'elle se rend compte qu'elle en retire autant, elle veut toujours être enthousiaste dans son service divin, afin d'éprouver un plaisir supplémentaire. Elle se concentre alors sur le plaisir qu'elle éprouve à servir D.
Avec un tel service, elle suscite une ample bienveillance divine pour tous les mondes spirituels, pour toutes les âmes saintes, tous les esprits saints, et pour notre monde inférieur également.

Mais il existe un type supérieur de service divin, dans lequel une personne se concentre uniquement sur le plaisir qu'elle donnera à D., pour ainsi dire, afin que Son nom soit sanctifié dans tous les mondes.
Un tel service attire également la générosité d'Hachem dans tous les mondes.

La différence entre les deux types de service divin est que le premier est un mouvement descendant : il adore D. parce qu'il reçoit du plaisir en Le servant, attirant le plaisir vers le bas sur lui-même.
Le but du second type de service divin est que D. reçoive du plaisir ; le plaisir monte donc de la personne vers D.
Dans ce dernier cas, la générosité/bonté vient d'elle-même, et non parce que la personne la suscite intentionnellement. L'intention principale de la personne est de donner du plaisir à Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,8]

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-> Lorsqu'un tsadik accomplit une mitsva, son principal plaisir réside dans le fait que D. lui-même prend plaisir à son accomplissement.
[Kédouchat Lévi - Noa'h 6,9]

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-> Le plaisir des tsadikim, qui sont les érudits de la Torah de D., est de faire la volonté de leur Créateur, afin que D. puisse ensuite leur faire du bien.
Car D. se réjouit de pouvoir, grâce au service divin du tsadik, conférer beaucoup de bonté, de tranquillité et de vie à la nation juive, son peuple, puisque, comme le disent nos Sages : "Plus que le veau ne désire téter, le mouton désire allaiter".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayéra 21,8]

=> Cela est valable pour chaque juif. Chaque fois que nous accomplissons la volonté de D., nous devrions nous réjouir de Lui permettre de nous récompenser, individuellement et collectivement, pour nos efforts.

On sait que "dans chacune de leur douleur, Il en souffrance [également]" (bé'hol tsarotam lo tsaar - Yéchayahou 63,9) = la moindre de notre peine/chagrin, douleur, atteint également Hachem. Ainsi, nous pouvons imaginons la souffrance de la Chékhina dans l'exil actuel.
Par ailleurs, nous disons : "donner de la force à D." (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35).
On peut éventuellement expliquer que chaque mitsva qu'un juif peut faire, c'est comme une personne crevée qui gagne le jackpot au loto, alors elle va retrouver un maximum d'énergie et va se réjouir grandement.
De même Hachem connaît l'impact infini et phénoménal d'une seule mitsva, et en plus Il se réjouit de pouvoir nous déverser des bontés en conséquence. Nous donnons alors du plaisir, de la force à D.

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+ Notre joie ultime = apporter de la joie à Hachem :

-> Lorsqu'une personne reçoit la bonté d'Hachem, son principal plaisir doit provenir du fait que D. se réjouit que la personne reçoive cette bonté.
[...]
Lorsqu'une personne reçoit une bonté, elle produira alors des délices royaux ...
Le plaisir principal d'une personne, auquel fait allusion le mot "délices", devrait être "royal", c'est-à-dire que son plaisir devrait provenir du fait de donner du plaisir à D., le Roi de l'univers.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,20]

=> Notre véritable joie/plaisir devrait être sur le plaisir d'Hachem à nous accorder Sa bienveillance.
[ "Plus que le maître de maison ne fait pour l'indigent, l'indigent fait pour le maître de maison" (midrach Vayikra rabba 34:8). Hachem nous aime infiniment, Il n'aspire qu'à notre proximité, qu'à nous combler du meilleur, mais cela est dépendant de nos prières, de nos mérites, ... Lorsqu'Il a la capacité de nous donner de belles choses, (si l'on peut dire) Hachem est infiniment plus joyeux que nous ne pouvons l'être. Ainsi, nous devons nous réjouir de la joie qu'on peut Lui apporter de par nos prières, de par nos mitsvot, notre comportement, ... ]

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+ Générer une odeur agréable à Hachem :

-> "Hachem a senti l'odeur agréable" (Noa'h 8,21)

=> Qu'est-ce qui rendait ce parfum agréable?
Le fait que l'homme possède une mauvaise impulsion (yétser ara), mais qu'il la surmonte et sert D., comme l'indique l'offrande d'animaux de Noa'h, qui exprime l'élévation du côté animal de l'homme au service d'Hachem. C'est pourquoi "D. dit : Je ne maudirai plus jamais la terre à cause de l'homme, car le penchant de l'homme est mauvais dès sa jeunesse".
En effet, D. se réjouit de notre maîtrise du mauvais penchant (yétser ara).

De plus, parce que le peuple juif réprime son mauvais penchant, D. "revêt" Lui-même d'eux, comme il est dit : "Israël en qui Je me glorifierai" (Yéchayahou 49,3) et le Maggid de Mézéritch, a interprété le verbe "je me glorifierai" (étpaar) comme signifiant "Je m'habillerai moi-même", selon les versets suivants "et ils se revêtirent (vayitpérou) des feuilles de figuier pour s'en faire des pagnes" (Béréchit 3,7).
[cette interprétation est possible parce que la lettre muette alef est parfois omise.
L'expression "D. se revêt" du peuple juif signifie qu'Il en est fier, tout comme un roi mortel exhibe ses vêtements royaux exquis en les portant en public. Hachem considère que le peuple juif est beau parce qu'il a vaincu son mauvais penchant. ]

Ainsi, D. se revêt du peuple juif, plutôt que des anges célestes, en raison de l'immense plaisir que lui procure le peuple juif, un plaisir qu'il ne reçoit de personne d'autre, précisément parce qu'il possède un mauvais penchant et qu'il le conquiert malgré tout.
[comme les anges n'ont pas de mauvais penchant, leur service de D. n'est pas aussi louable que celui du peuple juif.]

C'est la signification de l'expression "Hachem a senti le parfum agréable" (Noa'h 8,21) = Il a senti, c'est-à-dire anticipé, le plaisir qu'Il tirerait du service de l'homme.

C'est également le sens profond du verset "Il sentit le parfum de ses vêtements" (Toldot 27,27), qui implique que D. sentit, c'est-à-dire anticipa, que l'humanité agirait comme Ses vêtements dans lesquels Il se vêtit Lui-même. Et parce qu'Il anticipait le plaisir qu'Il tirerait de leur service, Il eut pitié d'eux et jura de ne plus jamais les exterminer.

[ainsi, l'offrande de Noa'h (après être sortie de l'Arche du Déluge), exprimant la volonté et la capacité de l'humanité à soumettre sa nature animale, a incité D. (pour ainsi dire) à avoir pitié de l'humanité, promettant de ne plus jamais l'exterminer en dépit de sa propension à se rebeller contre Lui.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béréchit 8,21]

=> Notre capacité et notre volonté de maîtriser notre nature animale font tellement plaisir à D. qu'en raison de ce mérite, il a pitié de nous et pardonne nos méfaits.

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-> Lorsqu'une personne parle, même lorsqu'elle converse avec d'autres, et qu'elle a des pensées saintes au cours de la conversation, elle élève ainsi les étincelles divines inhérentes à cette conversation.
Cette élévation des étincelles divines rend D. joyeux.
[Maggid de Mézéritch - rapporté par son élève le Kédouchat Lévi ('Hayé Sarah 24,63)]

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