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"Passé l'âge de 50 ans, il se retirera du service actif et ne travaillera plus" (Béha'aloté'ha 8,25)

-> Les Lévi'im servaient dans le Michkan de 30 ans à 50 ans.
Dans les Pirké Avot (5,21) nous apprenons : "50 ans est l’âge où l’on donne des conseils".
Rabbi Ovadia Bartenora explique : car il est dit à propos des Lévi'im : "a partir de 50 ans il reviendra du service, ne travaillera plus dans le Sanctuaire et servira ses frères".
Comment les servira-t-il? En leur donnant des conseils.

-> Le ‘Hafets ‘Haïm enseigne :
Quand l’homme a 50 ans, il a acquis beaucoup de sagesse et d’expérience, et il est capable de donner des conseils aux autres. Par conséquent, à plus forte raison doit-il se donner des conseils à lui-même.
Et quel est le conseil le meilleur et le plus droit ? De se préparer des provisions pour la route vers le monde qui est entièrement bon.

[Le 'Hafets 'Haïm nous dit que ce verset exhorte tous les quinquagénaires à réduire leurs activités profanes et à consacrer plus de temps à l'étude de la Torah et aux bonnes actions, afin de les avoir toutes prêtes pour l'au-delà.]

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-> Le Imré ‘Haïm de Vizhnitz dit que chaque envie a son moment : dans l’enfance, on aime les friandises, les jouets, ... En grandissant, on est attiré par l’argent, mais lorsqu’arrive la vieillesse, toutes les envies disparaissent, si ce n’est celle des honneurs, qui tire sa source dans l’orgueil.

C’est ce qu’indique une lecture originale de notre verset : "mais, passé l’âge de 50 ans [les années de vieillesse], il se retirera du service actif" = il n’a alors plus tellement besoin de travailler durement pour maîtriser son penchant comme dans sa jeunesse.
Mais "il ne travaillera pas encore" (traduction littérale du verset) : pour parvenir à l’humilité, à la conscience de sa nullité (sens de "pas"), il devra "encore" travailler et rester sur ses gardes.

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