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"Honorer le Shabbath fait plus d'impact au Ciel que 1 000 jeûnes"

[midrach Tan'houma - Béréchit 3]

-> "Uniquement le jour du Shabbath, les 3 Patriarches portent leurs couronnes, et tous les juifs sont nourris par eux.
A Shabbath, tous les réchaïm en enfer ont un répit, et tout jugement sévère du monde est suspendu.
A Shabbath, la Torah est couronnée de couronnes de perfection, et le bruit de la réjouissance est entendu dans 250 mondes."

[Zohar - Paracha Yitro]

"Même après avoir commis de nombreuses fautes, il ne faut jamais tomber dans la tristesse.
Le repentir doit se faire dans la joie.

En effet, le simple fait de réfléchir à la grande Bonté d’Hachem, comment Il réside avec nous même dans toutes les impuretés de nos fautes et Il nous accompagne, cela même doit déjà suffire à nous remplir de joie intense de mériter tant d’amour de la part de notre Créateur."

[Rabbi de Slonim - Torat Avot]

"De même que l'eau purifie l'homme de l'impureté, ainsi la Torah purifie l'homme impur.
[...]
De même que l'eau nettoie le corps, la Torah nettoie le corps, comme le dit David : 'Ta parole purifie beaucoup' (Téhilim 119,140). "

[midrach Chir haChirim rabba 1,19]

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-> Les 2e Tables de la loi que Moché portait étaient en saphir.
Chacune avait une dimension (cf. braïta guémara Nédarim 38a) de 6 téfa'him (environ 50cm ) de hauteur, 6 téfa'him de largeur, et 3 téfa'him d'épaisseur.
Il en découle un volume de 125 litres (50*50*25*2) pour les 2 lou'hot.

Connaissant la matière (saphir), on peut en déduire que la masse totale est de 500kg, soit la masse de 500 litres d'eau (=40 séa), qui est la quantité d'eau minimale d'un mikvé casher.

=> Le lien entre Torah et purification à l'image d'un mikvé est magnifique. 🙂

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+ Les Tables de la Loi étaient faites en saphir, une pierre extrêmement dure qu'il est impossible de briser, et pourtant celles-ci étaient si souples qu'elles se déroulaient comme une feuille de parchemin.

Pourquoi les Tables de la Loi avaient-elles cette souplesse?

Pour nous enseigner ceci : bien que l'homme ait un mauvais penchant dur comme la pierre qui l'empêche d'accomplir ce qui est écrit sur les Tables, il ne doit pas désespérer. Il parviendra à accomplir les mitsvot, car de même que les Tables de saphir pouvaient se rouler comme une feuille de parchemin, D. peut aider l'homme à affaiblir et dominer son penchant.

[Méam Loez - Ki Tavo 27,1]

La veillée de Shavouot

+ La veillée de Shavouot :

-> "Le soir de Shavouot, Hachem purifie les juifs pour qu'ils soient aptes à recevoir la Torah.
C'est ce qui est écrit dans le Zohar : "Pendant cette nuit, de la pureté descend ici-bas pour les juifs". "
[Sfat Emet]

-> "Celui qui ne s'endort pas durant cette nuit, même un court instant, et étudie toute la nuit sera assuré de finir l'année, exempt de tout problème ... tout dépend de cette nuit là."
[ le Arizal - Chaar haKavanot]

-> Selon le Zohar (vol.1, 9b), celui qui étudie durant cette nuit sera protégé en haut et en bas, et terminera son année en paix.

-> Selon le 'Hemdat Yamim : "De la même façon que l'homme ne dort pas cette nuit-là, son mazal aussi ne dormira pas pendant cette année".

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-> Le midrach (Pirké déRabbi Eliézer chap.41) rapporte que la nuit précédant le don de la Torah, les juifs allèrent se coucher, et au petit matin, alors qu'approchait l'instant où Hachem se dévoilerait sur le mont Sinaï, ils dormaient toujours.
C'est alors que Moché alla les réveiller en leur disant : "Le 'Hatan (Hachem) est déjà arrivé et il cherche Sa kalla (les juifs)".

C'est pourquoi afin de réparer leur faute, on a pris l'habitude de rester éveillé toute cette nuit en étudiant la Torah.

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+ "Pendant la fête de Shavouot, nous sommes jugés sur les fruits de l'arbre" [guémara Roch Hachana 16a]

Le Chlah haKadoch de commenter :
"Ces fruits-là sont en fait les âmes qui s'envolent de l'arbre de D.
Le monde est jugé en ce jour sur la Torah qui lui a été donné ce même jour et qu'il s'est abstenu d'étudier.
[ qu'avons-nous fait des capacités et des opportunités de Torah que nous avons pu avoir l'année écoulée?]
[...]
Le jugement auquel D. procède lors de la fête de Shavouot ne concerne pas seulement la Torah elle-même, c'est-à-dire de décider quelle perception de la Torah aura chacun de nous, mais aussi quels seront les moyens qui nous permettrons de l'étudier.
[...]
Cette nuit [de Shavouot] est une occasion pour mériter une bonne vie sans aucun dommage tout au long de l'année qui suit.
Et même si à Roch Hachana, on n'aura pas mérité un jugement particulièrement favorable, mais comme moyen pour étudier la Torah, on pourra alors bénéficier de la vie et de toutes bonnes choses. "

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-> "Même si quelqu’un objecte que [sans la veillée] l’on pourrait étudier plus d’heures en gardant un programme normal pendant la journée de Shavouot, l’objectif est tout autre.
Nous montrons notre extraordinaire dévouement, sans compromis, pour l’étude de la Torah le jour où la Torah a été donnée au peuple d’Israël."
[Rabbi Its'hak Berkovits]

-> "Celui qui perd son temps [durant la veillée] est considéré comme ayant dormi."
[michna Broura - "yochèv batèl kéyachène damé "]

"Mes amis, mes frères, enfants chéris de D., comme il est convenable en ce jour élevé du don de notre sainte Torah (Shavouot), qui englobe tout et qui fut enfouie pendant des milliers d'années, de se réjouir plus que pour toute autre fête!

Il faut s'élever en ce saint jour, que ce soit pendant la prière ou pendant l'étude et en particulier pendant que l'on mange ou boit.
Il faut imprégner notre cœur d'une immense joie et être très reconnaissant envers le Créateur, qui nous a donné, à nous aussi, une part dans le peuple saint d'Israël.
Il nous a donné le mérite de le servir par l'étude de la sainte Torah et en gardant les saintes mitsvot."

[le Yessod véChorech haAvoda 9,10]

"Le Or ha'Haïm haKadoch enseigne que la fête de Shavouot tire son nom de la racine : Shévoua, signifiant : serment.
Au pluriel, cela donne : Shavouot.

En effet, il est question de 2 serments : le peuple juif jura devant Hachem qu'il le servirait de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces, et Hachem jura devant le peuple juif qu'Il ne les remplacerait pas par une autre nation, quoiqu'il arrive, ils resteraient Ses enfants."
[...]
De même qu'à un mariage, les 2 parties s'engagent à se dévouer l'un à l'autre, ainsi lors de Shavouot, les 2 parties portent serment.
[...]
Chaque année à Shavouot, on renouvelle le serment d'Israël envers Hachem, et celui de Hachem envers Israël."

[Nétivot Shalom]

+ Shavouot : le jour de notre mariage

-> "Au don de la Torah, les juifs sont devenus mariés avec Hachem"
[guémara Taanit 26b]

-> "Shavouot est considérée comme notre jour de mariage, durant lequel Hachem, le fiancé, prend le peuple juif comme Sa fiancée. [...]
Toutes nos fautes sont pardonnées à Shavouot, de la même façon que Hachem pardonne les fautes de chaque fiancé et fiancée le jour de leur mariage."
[Kédouchat Lévi]

-> Rabbénou Efraïm (Chémot 19,1) rapporte ainsi :
- les nuées de Gloire présentes sur le mont Sinaï étaient la 'houpa ;
- Moché et Aharon étaient les parents accompagnant la mariée (le peuple juif) vers le marié (Hachem) ;
- les lou'hot étaient la Kétouba ;
- le Ciel et la terre étaient les témoins du mariage ;
- de même que le 'hatan embellit la mariée par de magnifiques bijoux, de même Hachem a paré le peuple juif par des couronnes précieuses.

-> Selon le Radal (commentaire au Pirké déRabbi Eliézer 41), toutes les coutumes observées pour la cérémonie de mariage ont leur origine au don de la Torah.
Par exemple, la coutume de jongler avec du feu lors de la fête, provient des éclairs et des tonnerres qu'il y avait.

-> Rabbi Baroukh Cohen dit que le 2e commandement : "Tu n'auras pas d'autres dieux" symbolise la déclaration de D. à la communauté d'Israël : 'Je t'ai épousé et tu n'auras donc pas d'autres époux' (mékoudéchét).

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+ "Le mariage juif est à l'image du lien forgé entre D. et le peuple juif au mont Sinaï.
De même que les mariés restent ensemble au même endroit pendant un an, les juifs n'ont pas quitté le mont Sinaï pendant un an après le don de la Torah."
[Rabbénou Bé'hayé]

-> "Lorsqu'un homme prend une nouvelle épouse ... il doit rester disponible pour sa famille pendant un an et se réjouir avec son épouse" (Ki Tétsé 24,5)

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-> "Je suis Hachem votre D." (Yitro 20,2)

Le terme en hébreu pour "Je" est : ani, et en réalité "anokhi" est le mot égyptien pour "je".

=> Pourquoi est-ce que Hachem a commencé par un mot en égyptien?

Le midrach (Tan'houma Yachan - Yitro 16) rapporte l'idée que Hachem a souhaité débuter la lecture des 10 Commandement (la Kétouba) dans un langage que les juifs avaient l'habitude d'entendre (durant leur long séjour en Egypte), et ce en signe d'amour.

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-> "Les Tables [de la Loi] de pierres gravées par le doigt de D." (Ki Tissa 31,18)

Le Rokéa'h (Vaéra 8,15) note que de même qu'un doigt a 3 parties, de même la Torah est composée de 3 parties (Torah, Névi'im et Kétouvim).
[Hachem a écrit la kétouba (les lou'hot) avec Son "propre doigt"!]

"La joie est le récipient dans lequel on reçoit la Torah"

[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot - Birkat Haréa'h 3,2]

"Un homme heureux est un homme complet, ceci lui permet de recevoir la Torah, qui est le perfectionnement de l'homme"

[le Maharal de Prague]

"Toutes les fêtes sont incluses dans Shavouot.
Etant le jour où la Torah a été donnée, elle contient l'essence de tous les jours de l'histoire juive et de tous ses événements."

[Kédouchat Lévi]

Shavouot : le dernier jour de la fête de Pessa’h?

+ Shavouot : le dernier jour de la fête de Pessa'h?

-> Pour Pessa'h : "Pendant 6 jours, tu mangeras des matsot et le 7e, il y aura "atsérét" (une fête de clôture) pour Hachem" (Réé 16,8)

-> Pour Souccot : "Le 8e jour sera "atsérét" (une fête de clôture) pour vous" (Pin'has 29,35)

-> Nos Sages appellent Shavouot : "Atsérét" (ex: michna dans Roch Hachana 16a ; guémara Pessa’him 68b)

=> Il y a un lien entre ces 3 fêtes et le nom : Atsérét.

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-> Le midrach (Pessikta déRav Kahane 30,64) dit :
"Pourquoi est-ce que Shavouot a lieu 50 jours après Pessa'h, alors que Chémini Atsérét tombe le 8e jour de Souccot?

Puisque la saison des pluies démarre juste après Souccot, si Chémini Atsérét avait lieu 50 jours après Souccot, il aurait alors été très difficile de revenir à Jérusalem.
C'est pour cette raison que Chémini Atsérét est le 8e jour de Souccot. "

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-> Le Ramban (Vayikra 23) enseigne que les jours du Omer sont : "comme des jours de 'hol hamoéd entre Pessa'h et Shavouot".

=> Ainsi, de même qu'il y a des jours de 'hol hamoéd entre le 1er jour de Souccot et Chémini Atsérét, de même, il y a le Omer qui sépare Pessa'h de Shavouot, et qui est "comme" du 'hol hamoéd.

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-> Rabbi Yéhochoua Ibn Shuiv (1280-1340) fait remarquer que le 7e jour de Pessa'h, nous n'offrons pas un sacrifice spécifique, ni nous ne récitons le Hallel.
Bien que ce soit un jour de Yom Tov, c'est comme si sa célébration était réduite.
Pourquoi cela?

Il répond que c'est parce que Shavouot est : "l'essentiel de la sainteté de la fin de Pessa'h. "
La véritable fin de Pessa'h est Shavouot, et c'est pour cela que nous y fêtons alors un jour de Yom Tov complet, avec un Hallel en entier et des sacrifices propres à ce jour.

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-> Selon le Séfer ha'Hinoukh (mitsva 306), le message de la période du Omer est de nous montrer le lien entre Pessa'h et Shavouot.
Le fait de compter montre qu'il y a un point de départ et un point d'arrivée, que tout l'objectif de la sortie d'Egypte était de recevoir la Torah au mont Sinaï.

Atsérét signifie "clôture" (la fin).
Shavouot étant l'aboutissement du processus qui a débuté à Pessa'h : c'est l'atsérét de Pessa'h.

Le Ramban (introduction Séfer Chémot) dit que bien que l'on ait été libéré de Pharaon, la délivrance d'Egypte n'a été complète qu'à notre arrivée au mont Sinaï et lorsque que nous avons eu le Michkan, la présence divine résidant avec nous.

Ainsi, Shavouot est l'objectif ultime, la clôture de ce qui a commencé à Pessa'h.

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+ Atsérét dans la Torah :

Si Shavouot est véritablement l'Atsérét (la clôture) de Pessa'h, pourquoi la Torah ne fait pas mention de cette appellation (c'est uniquement nos Sages qui l'ont fait)?

-> La Torah Témima (Dévarim 16,49) répond : "afin de différencier le 7e jour de Pessa'h et Shavouot qui sont dénommés tous les 2 : Atsérét. "

-> Le Sforno (Vayikra 23,39) rappelle que "Atsérét" signifie : "se réunir" et aussi "s'arrêter'".

Le 7e jour de Pessa'h, les juifs se sont réunis et se sont arrêtés pour chanter la Chira à la mer Rouge, et c'est pour cela que la Torah appelle ce jour : Atsérét.

A Shavouot, les juifs se sont réunis et arrêtés pour recevoir la Torah, et nos Sages l'ont également appelé : Atsérét.
Cependant, la Torah ne l'a pas fait car juste après le don de la Torah, les juifs ont fauté avec le Veau d'or, "abîmant" un peu la superbe de l'Atsérét (moment du don de la Torah).

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-> Selon Rabbi Its'hak de Berditchev, l'une des raisons de ce nom est que la Torah donnée à Shavouot, est un outil pour "arrêter" (atsérét) le yétser ara.