Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"L’esprit divin ne repose sur une personne que si c’est dans la joie. "
(guémara Shabbath 30b)

Repasser le passé et craindre pour son avenir font obstacle.

Rabbi Na’hman de Breslev disait que certaines personnes ont peur de se réjouir du présent parce qu’elles anticipent la fin de leur bonheur au moment où elles le vivent.
Elles créent leur propre malheur en se tourmentant avec le passé ou en s’inquiétant pour ce que leur réserve le futur.

Elles perdent toute chance d’être heureuses en ne vivant pas pleinement le moment de bonheur qui leur est donné et en se projetant sur les périodes, passées et futures, sur lesquelles elles n’ont aucune emprise.

=> Apprenons à nous réjouir chaque jour, puisque la joie est l’élément essentiel du bien-être physique et spirituel.

 

Source (b"h) : paroles du rav Avraham Twerski

La Torah par le Rabbi ‘Haïm de Volozhin …

+++ La Torah par le Rabbi 'Haïm de Volozhin ...

+ "La source principale de vie, de lumière et d’existence de tous les mondes dépend uniquement de l’implication du peuple juif dans l’étude de la Torah. "

" Et c’est pour cela que nos Sages enseignent que celui qui étudie la Torah de manière désintéressée est appelé "compagnon".
Cela signifie qu’il est un compagnon, un collègue de D., si l’on peut s’exprimer ainsi, en maintenant l’existence du monde à travers son étude de la Torah
[De même que D. a créé le monde et le maintient à travers la Torah, ainsi en est-il de l’individu qui étudie la Torah.] "

+ "Si nous maintenons la sainte Torah de toute notre force comme il se doit, nous apporterons une abondance de sainteté, de bénédiction et de lumière [spirituelle] dans tous les mondes. "
[Rabbi ‘Haïm de Volozhin, Nefech Ha'Haïm 4 : 11]

+ "Tout endroit que la Torah a éclairé de sa lumière et de sa sainteté, ne serait ce qu’une seule fois, sera éternellement empreint de sainteté et restera constamment saint. "
[Rabbi ‘Haïm de Volozhin, Nefech Ha'Haïm 4 : 30]

+++ Supplément : la Torah = plan du monde

-> Lorsque D. créa le monde, Il consulta la Torah et créa [basé sur ce qui y est écrit].
C’est à travers la Torah que le monde a été créé. "
[Zohar, Terouma 161a ]

->  Michna - Pirké Avot 5,22 : "Approfondis la Torah car tout y est contenu."

" Ceci nécessite une explication : Que signifie "tout y est contenu" - comment est-ce possible que [la Torah] contienne tout ?
Le Midrach y fait allusion : "D. consulta la Torah et créa le monde" (Béréchit Rabah, Chapitre 1)
D. mit en place le monde selon l’ordre de la Torah, de sorte que tout ce qui se passe dans le monde suive l’ordre de la Torah…
C’est la signification [du Midrach], à savoir que D. regarda dans la Torah et créa le monde, car l’ordre du monde suit l’ordre de la Torah.

C’est le sens [de la Michna - pirké avot 5,22] : "Approfondis la Torah car tout y est contenu", qui signifie que lorsque quelqu’un explore les sens profonds de la Torah, il peut être amené à la compréhension de l’univers tout entier ; tout ce qui s’y passe prend racine dans la Torah.
En d’autres termes, tout vient de la Torah, qui est le programme de  l’humanité. "
[le Maharal dans Déré’h ha’Haïm]

"Lorsqu’une personne réalise une mitsva, elle ne doit pas voir la mitsva comme un fardeau dont elle cherche à se débarrasser au plus vite.
Mais, elle doit s’imaginer qu’en réalisant cette mitsva, elle va recevoir des millions et des millions de dollars/euros      [dans le texte original = dinaré za'av].

[Pour chaque mitsva,] On doit se réjouir d’une joie sans limite, comme si on recevait pour de vrai des millions de dollars/euros, en récompense d'avoir réalisé cette mitsva."

[Rabbi ‘Haïm Vital  - Cha’ar haMitsvot ]

C'est sûr que le salaire d'une mitsva est infini.
L'idée est d'essayer de s'en rendre compte concrétement (autant que possible) en transposant à une somme, une émotion concrète.
Par exemple, faire une mitsva = ma réaction si je gagne au loto ...
Faisons parler/vivre l'infini dans le fini ...

Quelques paroles du ‘Hafets ‘Haïm sur notre relation avec la Torah …

+ Quelques paroles du ‘Hafets ‘Haïm sur notre relation avec la Torah …    (paracha béréchit & lé’h lé’ha) :

1°/ Un jour, au moment où l’on levait le rouleau de Torah après la lecture publique, le ‘Hafets ‘Haïm expliqua : "Normalement, on ne serait pas obligé de se mettre debout, puisque le Rouleau se trouve sur l’estrade, considérée comme un domaine à part.
Mais il faut se lever en signe de respect devant les mondes qui défilent devant nous quand on déroule le Livre de la Torah. "

2°/ Le ‘Hafets ‘Haïm citait le passage du Yalkout (Béréchit 1) : "La Torah  est le maître-plan de la Création. De même qu’un roi ne bâtit pas son palais sans l’aide d’un architecte, D. a crée le monde en regardant la Torah.
Car le mot Béréchit peut se décomposer en Bi-Réchit, comme si la Torah disait : 'C’est par moi ( =bi = en me prenant pour modèle), que D. a créé les Origines ( =réchit)'. "

De même, il est écrit dans le Zohar : "Il m’a regardé et Il a créé le monde."

3°/ Le ‘Hafets ‘Haïm disait : "D’après le midrach Rabba (sur Lé’h Lé’ha), Avraham est parvenu à la foi en la Providence par la recherche intellectuelle. .
Pour lui, cette démarche était obligatoire, parce qu’il était le 1er croyant, sans aucun patrimoine spirituel.
Mais nous, descendants des Hébreux qui ont reçu la Torah au mont Sinaï, avons-nous besoin de perdre notre temps à recommencer cette recherche intellectuelle depuis le début ? "

4°/ Le ‘Hafets ‘Haïm rapporte que d’après les écrits ésotériques, sans le péché originel, D. aurait donné la Torah dans le paradis terrestre, et Adam se serait consacré tout au long de l’histoire, pendant 6 000 ans, à l’étude de la Torah.
En effet, il est écrit : "L’homme naîtra pour le labeur", et la guémara (Sanhédrin 99b) y voit une référence à l’étude assidue de la Torah, suffisamment riche pour occuper une vie de 6 000 ans !!

 

Source (b"h) : le " 'Hafets 'Haïm al haTorah" du rav Chmouel Greineman

Le sens de « Barouch ata … »

+ Le sens de "Barouch ata ..." (Béni soi-Tu) ... par le rav Chakh ...

Quand je me lève pour m'épancher devant D., je devrais sentir mon coeur déborder de bonheur dès lors que je prononce "béni sois-Tu".
Je suis en train de parler avec Hakadoch Barouch Hou, Lui qui a créé tous les univers et détient tous les pouvoirs, tous les bienfaits, et désire nous les accorder.

Toutes nos prières sont ponctuées de Ata, Tu.

C'est comme si l'on disait : "Toi, mon papa, n'est-ce pas que Tu peux m'aider?!
Tu sais ce que j'ai sur le coeur, Tu connais mes besoins, mon stress!
Toi, rien que Toi!
Ni mes proches, ni mes amis, ni mon médecin ne savent ce qui me fera du bien."

Si l'on prie ainsi, alors on ressent un grand soulagement.
C'est comme si, auparavant, nous avions une pierre sur le coeur ...

 

+++ La vanité de la colère …

En dehors de l’interdit de la Torah, la principale raison qui doit nous pousser à garder notre calme, c’est que la colère est tout à fait vaine, comme le disent nos Sages : "Un coléreux n’a guère plus que sa colère"  (guémara Kidouchin 41a).
=> Puisqu’il n’en retire jamais aucun profit, tout ce qui lui reste, c’est sa colère.

En se fâchant pour un affront, on pense atteindre l’un des 2 ou même les 2 objectifs suivants :
-> 1°/ Regagner le prestige perdu ;
-> 2°/ Eviter la répétition d’un tel affront

++ 1°/ Comment gagner le respect ?

Nos Sages nous disent : "Celui qui poursuit la grandeur, la grandeur le fuit ; celui qui fuit la grandeur, la grandeur le poursuit. "   (guémara Erouvin 13b)
=> Ce n’est pas en recherchant le respect qu’on l’acquerra.

Nous sentons naturellement qu’un être humain est plus digne de respect qu’un animal.
Il en résulte que plus une personne est "humaine " (moins elle est bestiale) et plus elle mérite le respect.
Nous ne respectons jamais quelqu’un parce qu’il est capable des mêmes prouesses qu’un animal (ex : dévorer tout un agneau, dormir 24h d’affilée, …).
Mais nous respectons un homme doué de noblesse, de sagesse ou de talents artistiques, bref celui qui a de grandes qualités humaines.

Nous ne pouvons respecter quelqu’un qui ne vit que pour lui-même et pour sa carrière personnelle.
Nous méprisons ceux qui sont animés, comme les animaux, de sentiments égoïstes.

C’est l’idée qui se cache derrière le constat paradoxal établi par nos Sages : la gloire fuit celui qui la poursuit et poursuit celui qui la fuit.

=> En montrant combien il est avide d’honneurs/de gloire, en manifestant sa soif de satisfactions personnelles, il révèle sa nature grossière, animale, et par là même se discrédite aux yeux des observateurs.
=> Ce n’est pas en se fâchant qu’on peut espérer regagner son prestige.

++ 2°/ La colère arrête-t-elle une dispute ?

La colère ne met pas un point final à une dispute ; elle ne fait qu’envenimer les choses.

En effet, la discussion qui a éclaté sur un problème donné va déborder sur d’autres nombreux domaines.
Comme le disent nos Sages : "Une dispute est comme une rivière en crue : plus elle se déverse et plus elle déborde. "  (guémara Sanhédrin 7a)

Le Gaon de Vilna résume ce processus : "Essayer de mettre fin à une dispute en élevant le ton, c’est exactement comme si l’on essayait de se laver la figure dans sa propre saleté : plus on se lave et plus on se salit. "     (dans un commentaire sur Michlé 30,2)

++ Pourquoi un homme en colère est un sot ?
Le roi Salomon appelle un homme en colère, un sot  (Kohélét 7,9).
En effet, il dépense beaucoup d’énergie, augmente sa tension, s’embrouille la tête, tout cela pour un résultat non seulement vain mais en plus complétement négatif, ce qui ne peut être que le fait d’un sot.

++ Les effets négatifs de la colère sur le mariage :
Si tout cela est vrai pour une querelle avec un étranger, à plus forte raison pour une scène de ménage.

Nos Sages disent : "Un homme orgueilleux, même sa propre femme ne le supporte pas."  (guémara Sota 47b)
Une épouse veut se rapprocher d’un mari qui s’intéresse à elle ; comme l’orgueilleux ne se préoccupe que de lui-même, sa femme n’a pas tort lorsqu’elle lui reproche son égoïsme.
Ainsi, la colère de son mari, qui est l’expression même de son orgueil, la pousse à s’éloigner sentimentalement de lui.

Le bonheur conjugal est fondé sur le sentiment d’un intérêt et d’un amour réciproques.
Or, la seule émotion que suscite la colère, c’est la peur ; peur et amour (sauf dans notre rapport à D.) étant des sentiments tout à faits opposés, il est impossible d’aimer un mari menaçant et courroucé.

  ++ La réponse appropriée à une offense :

Il n’y a qu’un seul moyen : maîtriser sa colère.

Nous serons respectés si nous arrivons à dominer notre colère, parce que la maîtrise de soi est l’une de ces nobles qualités humaines qui, comme nous l’avons vu précédemment, inspirent le respect.

De plus, quand un offenseur qui a cherché délibérément à nous blesser constate que nous sommes, à la différence de lui-même, capables de nous maîtriser, il se sent tout honteux, en tout cas suffisamment pour s’abstenir de proférer d’autres injures.
Et finalement, la querelle s’arrêtera pour la simple raison qu’il faut être 2 pour se disputer.
Quand l’offenseur voit que sa victime ne répond pas, il s’arrête.

=> La maîtrise de la colère est donc le meilleur moyen, la méthode éprouvée, pour mettre fin à une querelle.

 

Source (b"h) : compilation issue d'un dvar Torah du rav Aharon Feldman

Et bien dansez maintenant …

+ Et bien dansez maintenant ...

On demande au Rabbi de Karlin : "Pourquoi les ‘hassidim dansent-ils si souvent ? "
Il répondit : "Parce qu’en dansant vous soulevez vos pieds et ainsi, vous vous élevez  de quelques centimètres de la terre et donc, vous vous rapprochez de quelques centimètres du ciel. "

La distance qui sépare la terre du ciel peut sembler infinie, il suffit pourtant à l’homme de faire un effort pour se hisser juste de quelques centimètres pour se rapprocher de D., d’amorcer seulement le plus petit renoncement à ses désirs stériles et il bénéficiera alors de l’aide de D. pour atteindre des niveaux plus élevés.

La joie véritable consiste à se hisser au-dessus de la surface de la terre et d’atteindre les cieux dans sa quête de spiritualité.

 

Source (b"h) : un dvar Torah du rav Avraham Twerski

 "Si le cœur d’une personne est lourd d’inquiétude, qu’elle se décharge sur une autre personne. "
[guémara Yoma 75a]

Rabbi Tsvi Elimélekh disait que le fait de se décharger de sa peine sur une tierce personne présente, en plus de l’intérêt purement psychologique, un autre avantage.

Il disait que si D. décrète que la personne A doit souffrir.
Si A expose sa situation difficile à une personne B, et que B comprend ce que ressent A, et qu’il s’identifie à lui en partageant sa souffrance, B se mettra alors à souffrir.

Cependant, comme le jugement divin ne destinait pas B à souffrir, la justice exige qu’il soit soulagé de sa peine.
Mais le réconfort de B est subordonné à celui de A.
=> Par conséquent, la justice divine requiert que A soit soulagé de sa détresse afin d’épargner à B une injuste souffrance.

Le Rabbi Tsvi Elimélekh affirmait que l’ingrédient essentiel de cette recette est que lorsque nous écoutons la détresse de quelqu’un, il faut comprendre sincèrement ce qu’il ressent et ressentir sa souffrance comme si elle était la nôtre.

 

"Celui qui s’immerge dans l’étude de la Torah est considéré comme se tenant sur le Mont Sinaï chaque jour, recevant la Torah."

[Zohar - ‘Houkat 159b ]           Source : FB - ישראל הולובני

Mais où est donc cet enfant dont tant de générations se soucient ?

+ Un Shabbath, à l'issue du 3e repas, le Rabbi Bounim de Pshiskha, probablement hanté par l'angoisse de quitter l'atmosphère sacrée du jour de repos, sermonna ses adeptes : "Demain, vous retournerez au travail. Avec tant d'ardeur, tant d'énergie, tant d'efforts, que je me demande pourquoi.
Vous me direz que ce n'est pas pour vous, mais pour l'avenir et le bien-être spirituel de votre enfant.
Et lui, à son tour, dira qu'il travaille si laborieusement pour l'épanouissement de son propre enfant qui, à son tour travaille pour le sien ..."

Après une courte pause, il ajouta : "Mais où est donc cet enfant dont tant de générations se soucient?"