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Voir la vie positivement par le Rambam …

+ Voir la vie positivement par le Rambam ...

"Les événements peuvent se dérouler avec succés ou le contraire ; s'achever dans le bonheur ou le contraire.
Puisqu'il existe autant de chances pour une issue favorable que défavorable, pourquoi donc se faire du souci pour le négatif alors qu'on peut se réjouir en anticipant le positif?"

[Maïmonide - Guide pour une bonne santé]

 "Si l'on occupe ses pensées à l'étude, tout nous réussit, et nous pouvons nous passer des bénédictions des tsadikim."

[Rav Chakh]

"Le juif devrait sauter de joie juste parce qu'il est juif, faute de quoi il est ingrat et inconscient, et ne prête aucune attention à la bénédiction matinale (qui ne m'a pas fait goï), que ses propres lèvres murmurent chaque jour."

[Rabbi Moché Leïb de Sassov]

"Donner à l'épouse le sentiment qu'elle n'est pas aimée, c'est comme verser son sang" [le Steïpler --> le gaon rabbi Yaakov Yisrael Kanievsky --> 1899-1985]

-> "Si par malheur à cause de l'absence de signes concrets prouvant les sentiments de son mari pour elle, la femme sait ou croit savoir que son mari ne l'aime pas, celle-ci se trouve en danger de mort et sa souffrance est immense."

[le Steïpler]

-> "C'est une donnée fondamentale de la nature de la femme que d'avoir du plaisir à trouver grâce aux yeux de son époux, et vers lui, ses yeux sont portés.

Il est du devoir de l'époux de s'appliquer et de s'habituer à lui montrer qu'il l'aime et qu'il cherche à se rapprocher d'elle, surtout par la multiplication des dialogues, et toutes sortes de conciliations [...]

Toutes les paroles pour permettre le rapprochement entre les conjoints doivent être exprimées ... car telle est la volonté de D. : que nous soyons une seule et même chair! "

[le 'Hazon Ich]

"La Torah possède en elle une puissance insoupçonnée, et tout celui qui l'étudie peut réaliser des miracles en ce monde, et ce, même s'il ne connaît pas toutes les intentions qui s'y attachent."

[Si'hot haRan 41]

"D. a pitié de tous ceux qui étudient la Torah ... qu'ils ouvrent leur bouche pour prononcer des paroles de Torah, et D. les guérira et les guidera vers Lui."

[Sfat Emet - paracha métsora]

--> "Si l'homme veut être reconnu méritant aux yeux du Ciel, il doit faire partie de la communauté et être nécessaire aux autres, que ce soit sur le plan spirituel ou sur le plan matériel.
Qu'il ne soit pas vivant uniquement pour lui-seul."

[le Saba de Kelm]

--> Le 'hessed avec sa femme & ses enfants ...
Suite à la citation du Saba de Kelm, ci-dessus, il peut paraître intéressant d'effectuer le rappel suivant :

"Tu dois aimer ton conjoint comme toi-même, parce que c'est justement toi-même : ni lui, ni toi, n'êtes un autre.

Le Zohar haKadoch expose de façon "séche" que celui qui  fait beaucoup de 'hessed à l'extérieur de son foyer, sans réellement chercher à donner chez lui (avec ses proches), est une personne dont les actes de bonté n'ont que très peu de valeur.

La qualité de ba'al 'hessed (un homme bon et généreux) ne peut se révéler que si le comportement d'une personne vis-à-vis de son conjoint et de ses enfants est en adéquation avec cette appellation."

[issu du "Chéva'h Ichto" du Rav Ména'hem Berros]

Les enfants … miséricorde obligée …

+ Les enfants ... miséricorde obligée ...

Le Gaon de Vilna enseigne :
"La souffrance d'éduquer les enfants permet de se sauver des affres du Guéhinam.
Pour quelle raison?

Tout d'abord parce que, comme le disent nos Maîtres, le "guidoul banim" (=faire grandir les enfants) est une grande souffrance en soi, tant les difficultés sont nombreuses et variées.
Ensuite, parce que cela demande beaucoup de patience et exige beaucoup de miséricorde.

Tout cela entraîne, mesure pour mesure, que la miséricorde de D. se réveille et s'épanche sur nous."

Source (b"h) : issu d'un dvar torah du Rav Menahem Berros

Téchouva & étude de la Torah …

+ Téchouva & étude de la Torah ...

--> "Le principal de la téchouva d'un homme consiste à étudier la Torah, et à l'augmenter selon ses capacités.
Car seule la Torah peut sensibiliser et transcender l'être humain en ce monde de ténèbres."
[Rabbi Chabtaï de Rachkof]

--> "Même celui qui est enfoncé, à D. ne plaise dans les plus grandes profondeurs des écorces des forces du mal, en aucune façon, ne devra se désespérer, car s'il veut étudier la Torah, il doit savoir que celle-ci possède une puissance sans pareille qui peut le sortir des profondeurs les plus insondables.
La Sainte Torah peut soulever tout homme, même si celui-ci se trouve dans la 50e porte de l'impureté.
Elle peut l'en sortir et l'élever de palier en palier jusqu'aux plus hautes élévations spirituelles."
[Rabbi de Klozenbourg]

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-> "Ce n'est qu'après avoir pensé à se repentir que l'on pourra étudier la Torah."
[Méor vaChémech - Dévarim]

-> "Celui qui souhaite étudier la Torah commencera par prononcer des regrets [sur ses fautes] et il se repentira avant de s'affairer à l'étude bien que l'essentiel du repentir soit dans l'étude de la Torah elle-même qui est appelée "lumière". Celle-ci éclaire l'homme lorsqu'il se repentit afin d'expier ses fautes et même dans ce cas, son étude devrait être précédée par des regrets et un repentir sincère."
['Hatam Sofer - dans ses drachot maamar Shababth Shouva 39b]

-> Rabbi Eliyahou de Vidas (Réchit 'Hokhma - chaar téchouva 2,24) rapporte au nom du Zohar (Nasso 123a) les paroles suivantes : "Après avoir regretté ses fautes, il se repentira et se consacrera à l'étude de la Torah. Cependant, sa Torah n'est pas acceptée sans un repentir sincère ... Et c'est la raison pour laquelle : "Tout homme qui a un défaut n'approchera pas" (Téhilim 50,16), car les fautes de cet homme dégageant une odeur nauséabonde, comment pourrait-il se rapprocher du Roi? Au contraire, le Roi s'en éloigne."

-> C'est aussi ce que soutient Rabbi Yo'hanan lorsqu'il dit : "Heureux est l'homme qui a grandi dans la Torah, dont le labeur est dans la Torah et qui procure du plaisir à son Créateur" (guémara Béra'hot 17a), c'est-à-dire qu'il se plonge dans l'étude de la Torah dans un état de pureté, en s'étant au préalable nettoyé de ses fautes, et réjouit ainsi le Créateur. Mais celui qui dégage une odeur nauséabonde à cause de ses fautes, sa Torah ne réjouit pas son Créateur.

En effet, lorsque l'homme étudie la Torah, il attire sur lui la Présence divine et lorsque celui-ci est propre de toute faute, la Présence divine trouve un trône sur lequel elle peut s'installer et se reposer tout comme un homme pourrait s'asseoir sur une chaise confortable qui lui procurerait du plaisir.
Nous retrouvons cette notion à travers les paroles du Talmud et des décisionnaires : "Lorsqu'une mauvaise odeur se trouve dans un endroit, il est interdit d'étudier la Torah ou de prier là-bas. On devra s'éloigner de quatre coudées depuis l'endroit où l'on ne sent plus la mauvaise odeur." (Choul'han Aroukh OH sima 79)

-> La source du devoir fondamental de se repentir avant d'étudier ou d'accomplir un commandement nous a été dévoilée par le Arizal (chaar ayi'houdim chaar tikouné avonot chap.11) :
"Toutes les bonnes actions accomplies par un juif qui ne s'est pas repenti, non seulement n'ajoutent pas à la sainteté, mais au contraire, renforcent la klipa (force du mal/impureté) et c'est à son propos qu'il est écrit : "D. dit au racha : qu'as-tu à raconter Mes lois et apporter Mon alliance sur tes lèvres?" (Téhilim50,16), car il fait pénétrer la sainteté à l'intérieur de la klipa et sa faute est très grande.
Lorsqu'il se repentit, il extrait cette sainteté qu'il a donnée à la klipa pour la replacer au sein de la sainteté (kédoucha) et il est écrit à ce propos : "Il a dévoré une fortune, et il faut qu'il la rejette" (Iyov 20,15).
C'est ceci que l'on nomme "repentir" c'est-à-dire remettre les choses à leur place. En effet, par cette action, il va d'une part soumettre la klipa pour en extraire la sainteté qui était sous son emprise mais aussi renforcer la sainteté.
C'est sur ce principe que nos Maîtres de mémoire bénie s'appuient pour dire : "Les fautes volontaires se transforment pour lui en mérite" (guémara Yoma 86b)."

-> Un autre enseignement de nos Sages s'inscrit dans ce fondement : "Heureux est celui qui vient ici avec son étude dans la main" (guémara Pessa'him 50a).
Parfois, l'homme étudie intensément la Torah durant toute sa vie mais en quittant ce monde, lorsqu'il monte dans le Ciel, il cherche sa Torah mais il ne la trouve pas. Il en est stupéfait. Il s'est tellement efforcé dans l'étude toute sa vie! Mais où est donc sa Torah?
C'est alors qu'on lui dévoile que des voleurs, les hitsonim, lui ont dérobé sa Torah car il ne se repentissait pas de ses fautes avant de commencer son étude et c'est la raison pour laquelle les Sages ont enseigné : "Heureux est celui qui vient ici avec son étude dans la main".
[Tsor ha'Haïm - 'Houkat]

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-> Rabbi Yéhochoua Ben Lévi a dit : que veut dire : "et celle-ci est la loi que plaça Moché"? (Vaét'hanan 4,44).
Si l'homme est méritant, la Torah sera pour lui un élixir de vie et s'il ne l'est pas, elle sera pour lui un élixir de mort. [guémara Yoma 72b]

Pourtant, la guémara (Kidouchin 30b) nous enseigne également : "Ainsi Hachem a parlé à Israël : Mes enfants, J'ai créé le mauvais penchant et Je lui ai créé comme remède la Torah. Si vous vous affairez à la Torah, vous ne serez pas livrés entre ses mains."

=> Comment la Torah peut-elle être un élixir de mort?
Le Gaon de Vilna (Even Chéléma 1,11) explique que la Torah est pour l'âme ce qu'est la pluie pour la terre. Cette dernière fait germer des parfums de vie et des parfums de mort et il en est ainsi pour la Torah.
On devra donc épancher notre cœur et se repentir sincèrement chaque jour avant et après l'étude pour qu'elle devienne un élixir de vie.

"Lorsqu'on étudie la Torah, on devient une cause de bénédiction pour le monde.
[...]
Lorsque les enfants d'Israël s'occupent de la Torah et qu'ils accomplissent la volonté de leur Père qui est dans les Cieux, D. Lui même se tourne vers eux pour les bénir."

[Tana débé Eliahou - chap 18]