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"Moché dit à Kora'h : ... N'est-ce pas assez pour vous que le D. d'Israël vous ait distingués ... pour vous rapprocher de Lui" (Kora'h 16,9)

La même affirmation s'applique à chaque juif évoluant dans la Torah (ben Torah) : Pourquoi as-tu besoin de rechercher de l'honneur et du respect dans ta vie? N'est-il pas suffisant que tu passes tes journées dans la Maison de Hachem, à la recherche de Sa Torah?

[rav Yé'hezkel Abramsky]

Un étudiant en yéchiva ne doit jamais marcher les épaules voûtées. Il doit se tenir droit.
En effet, la posture d'une personne révèle l'image de soi, et quelqu'un qui étudie la Torah doit témoigner de son appréciation pour la grande valeur de ce dans quoi il est engagé.

[rav 'Haïm Mordé'haï Katz (roch yéchiva de Telshe)]

"Celui qui méprise et déshonore les sages en Torah (talmidé 'hakhamim) n'aura pas de part dans le monde à Venir."

[Rambam - Michné Torah]

La Torah (citations du Sfat Emet)

+ La Torah (quelques citations du Sfat Emet) :

Les juifs peuvent rechercher, ou même essayer tout moyen pouvant leur venir en aider, mais ils ne seront jamais complètement aidés, si ce n'est grâce à la force de la Torah.
[Sfat Emet]

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-> Toute la Torah est constituée de Noms de D. dans des combinaisons différentes.
Ceux qui étudient la Torah, l'expliquent, plongent dans ses profondeurs sont tous en train d'appeler le Nom Divin.
Le plus souvent Son Nom est appelé, le plus intime D. devient avec celui qui l'appelle, et Hachem lui répond en bontés.
[Sfat Emet]

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-> L'objectif de la Torah et des mitsvot est de purifier ceux qui les observent. Et grâce à cela, ils ont la capacité d'absorber encore davantage de lumière et de sainteté, les préparant pour la rencontre ultime avec le Créateur.
Dans le monde à Venir, les âmes seront récompensées par la plus pure des lumières résultant de leurs actions [dans ce monde].
[Sfat Emet]

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-> La Torah est la voix de Yaakov, la puissance des juifs, et tout celui qui s'y rattache n'a pas à avoir peur des mains d'Essav, le racha.
[Sfat Emet]

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-> Les 10 Commandements résonnent dans le cœur des juifs pour l'éternité. Mais ce son s'est retiré au fond de nous, sauf s'il est stimulé.
En observant tout d'abord les mitsvot, nous en venons à entendre la Voix de D. des profondeurs de notre cœur.
[Sfat Emet]

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-> Chaque lettre de la Torah a la force de ramener à la vie un mort, si seulement nous savions comment [le faire].
[Sfat Emet]

"Heureux est le peuple d'Israël qui n'a pas besoin d'intermédiaire [pour s'adresser à D.]
[...]
L'étude et la prière vont de pair : les efforts engagés dans l'étude contribuent à accroître la lumière des prières, et la prière favorise l'étude.
Réciproquement, des prières prononcées de façon "mécanique" éloignent les progrès dans l'étude, et l'étude menée avec indolence empêche les prières [d'être exaucées]."

['Hazon Ich - Kovets Igrot 2]

-> "Il y a un temps pour la prière, et un autre pour l'étude"
[guémara Shabbath 10a]

"Nous sommes habitués à penser que c'est l'amour de la Torah qui va conduire à faire des efforts dans la Torah.
Cependant, en réalité c'est l'inverse : l'effort dans la Torah amène à aimer la Torah."

[rabbi 'Haïm Chmoulevitz]

L'homme sans la Torah n'a aucun avantage par rapport à un animal.
Ce n'est que la connaissance de la Torah qui fait une distinction avec les animaux, et qui le rend méritant d'être appelé un homme, car la Torah est l'objectif de la Création.

[Maharcha - guémara Sanhédrin 99b]

Le roi David dit à Hachem : "Maître de l'univers! ... Le riche se fait remarquer [devant Toi] grâce à sa richesse [qui lui permet d'être généreux]. Mais que doit faire le pauvre?"

"Le pauvre atteindra la célébrité grâce à ses enfants ... D. accorde aux pauvres des fils qui deviennent des maîtres de Torah."

[Tana débé Eliyahou rabba - chap.18]

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-> "C'est un avantage pour moi d'avoir connu la misère, pour que j'apprenne Tes préceptes." (Téhilim 119,71)

-> Chmouël dit : "Ne négligez pas les enfants des pauvres car c'est d'eux que sortira la Torah!"
[guémara Nédarim 81a]

Le Ran de commenter : "Parce qu'ils sont pauvres et ne possèdent rien qui puisse les distraire de l'étude.
D'autre part, la condition de leurs parents les remplit d'humilité, ce qui représente la première des conditions pour l'étude de la Torah."

+ Une personne généreuse ne doit pas disperser plus de 20% de ses revenus pour la charité afin de ne pas s'appauvrir elle-même.
[selon la guémara Kétoubot 50a]

-> Le Chita Mékoubétset (s'appuyant sur le midrach Vayikra rabba 34,16) enseigne :
Ce quota de 20% ne s'applique qu'aux dons habituels qu'on fait aux pauvres.
En revanche, il n'est pas en vigueur lorsqu'il s'agit de soutenir ceux qui étudient la Torah. Cette forme de charité n'est pas considérée comme un don, mais comme un investissement dont les profits sont garantis.

Il est donc permis de disperser autant d'argent qu'on veut pour soutenir l'étude de la Torah, car le roi David a signé un certificat qui garantit ce dépôt : "Il est prodigue envers les [talmidé 'hakhamim] pauvres, sa bienfaisance dure à tout jamais" (Téhilim 112,9).

+ "Lorsque le fœtus est dans la matrice de sa mère, un ange lui enseigne toute la Torah.
Quand le moment arrive pour lui d’entrer dans le monde, un ange lui touche les lèvres et il oublie alors tout ce qu’il a appris."
[guémara Nida 30b]

-> Le rabbi Avraham Feuer fait le commentaire suivant :
"Autrement dit, la Torah est inscrite dans les chromosomes du juif, elle est contenue dans ses gènes et tissés dans les fibres de son être.

Juste avant la naissance, l'ange frappe le nouveau-né sur la bouche et refoule la Torah vers le subconscient.
Toute sa vie durant, le juif va étudier les textes de la Torah et s'efforcer d'exhumer ses trésors qui sont enfouis au plus profond de lui-même.

Ainsi, s'il ne connaît pas la Torah, il ne se connaît pas lui-même non plus : sans Torah, il est comme un étranger face à sa propre personne.
Les crises d'identité se succèdent, car il cherche vainement son image auprès de sources étrangères."

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-> Nos Sages enseignent que par le fait de nous enseigner toute la Torah dans le ventre de notre mère, bien que l’oubliant juste avant notre naissance, on va pouvoir durant toute notre vie se dire : "j’ai oublié!", plutôt que : "je ne sais pas!".

Et ceci est une énorme bonté de D. à notre égard, car :
-> l’oubli : "je le savais [par le passé dans le ventre de ma mère], mais c’est ma mémoire qui fait que je ne m’en rappelle pas, donc c’est la normalité, ce n’est pas vraiment de ma faute d'être ignorant!" ;

-> l’ignorance : "toi tu le sais, mais moi je ne le sais pas. Quelle honte! Quelle sentiment d’infériorité!"

=> Ainsi, Hachem nous sauve d’une grande honte à chaque fois qu’on ne "connaît pas" un enseignement de notre Torah.