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Joie & volonté d’Hachem

+ Joie & volonté d'Hachem :

-> Le Ramban (dans son Emouna ouBitachon - 7) écrit :
"La maladie de l'âme est provoquée par des actions négatives (avérot), alors que la bonne santé de l'âme résulte d'actions positives (mitsvot).
L'âme se réjouit et tire son plaisir de la conscience que ses actions sont acceptées par Hachem ; ce plaisir s'apparente, sur le plan spirituel, au plaisir physique dont jouit celui qui mange et boit ... C'est à ce plaisir que fait référence le verset : "Alors vous vous réjouirez avec Hachem" (Yéchayahou 58,14).
Il ne s'agit pas d'une référence aux plaisirs physiques, mais au plaisir spirituel, qui naît de la sagesse et des bonnes actions (mitsvot)".

-> Rabbi Vidal haTsarfati, le Maguid Michné (fin Hilkhot Loulav) enseigne :
"Il n'est pas convenable qu'une personne accomplisse les mitsvot parce qu'elle y est obligée et qu'elle se sent donc obligée de s'y conformer. Au contraire, il incombe à une personne d'accomplir les mitsvot dans la joie ; elle doit faire de bonnes actions parce qu'elles sont bonnes, et choisir la vérité parce qu'elle est la vérité.
Il ne doit pas considérer cela comme difficile, mais plutôt comprendre qu'il a été créé pour cela, pour servir le Créateur. Lorsque l'on s'engage dans le but pour lequel on a été créé, il en résulte une grande satisfaction et une grande joie.
Toute autre joie est fondée sur des choses finies qui sont transitoires et éphémères, alors que la joie d'accomplir les mitsvot et d'étudier la Torah est la source d'une joie véritable et significative."

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-> "Car telle est la véritable joie, lorsque le cœur d'une personne se réjouit de mériter de servir le Maître, béni soit-Il, auquel personne ne se compare, et de travailler à Sa Torah et à Ses mitsvot, qui représentent la véritable perfection et la valeur éternelle."
[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.19]

-> Le roi David dit : "Pour ma part, c'est la proximité d'Hachem qui est ma bonté".
[selon le Ram'hal (Messilat Yécharim - 1), en comparaison de la bonté d'avoir une proximité qu'on obtient avec Hachem par le bien de la Torah et les mitsvot, toute autre bonne chose de ce monde est considérée comme du néant, vide. ]

-> L'Alter de Slabodka dit :
"Toutes les mitsvot et halakhot ont pour but de guider une personne dans sa vie afin de lui apporter du mérite et de l'imprégner de la réalité suivante : "Toutes les voies [de la Torah] sont des voies agréables et tous ses chemins sont des chemins de paix" (Michlé 3).

Quelle satisfaction pour l'individu de savoir qu'il existe quelqu'un qui contrôle constamment le monde et le surveille, s'inquiétant des besoins de chacun, quelqu'un en qui il peut avoir confiance et à qui il peut déverser son cœur dans la prière.
La conscience d'Hachem et la foi en Lui apportent le contentement et le plaisir à une personne ; combien sont grands le plaisir et la satisfaction dans l'étude de la Torah pour celui qui en explore les profondeurs et en révèle la sagesse rayonnante.
Et combien est grand le plaisir de purifier son midot, d'aimer les autres et d'accomplir des actes de bonté envers les autres.
Et combien plus grand est le plaisir trouvé dans les niveaux les plus élevés de l'accomplissement humain, l'amour d'Hachem et l'attachement à la Présence Divine".

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-> Le Rambam (Hilkhot Téchouva 8,2) écrit :
"Nos premiers Sages nous ont dit : dans le monde à venir, on ne mange pas, on ne boit pas et on n'a pas de relations physiques ; au contraire, les justes sont assis, parés de couronnes, et se prélassent dans l'éclat de la Présence divine ...
Et que signifie l'expression "se prélasser dans l'éclat de la Présence divine"?
Qu'ils comprendront et saisiront la vérité ultime de la Divinité, qu'ils étaient incapables de comprendre lorsqu'ils étaient enveloppés dans un corps physique."

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-> "Lorsque l'on couvre le sang, il ne faut pas le couvrir avec ses pieds, mais plutôt avec ses mains, un couteau ou un ustensile, afin de ne pas lui manquer de respect et d'en venir ainsi à considérer les mitsvot avec dédain.
Car l'honneur n'est pas dû aux mitsvot elles-mêmes, mais à Celui qui nous a ordonné de les observer, nous évitant ainsi une existence passée à tâtonner sans but dans l'obscurité.
Il a préparé une lampe pour redresser les chemins tortueux et une lumière pour éclairer les voies de l'intégrité. Et comme le dit le verset : "Tes paroles sont une lampe à mes pieds et une lumière pour mes chemins" (Téhilim 119,105).
[Rambam - à la fin de Hilkhot Shéchita 14,16 - rapporté par rav Shmouël Berenbaum]

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-> 'Hananya ben Akach'ya (michna Makot 3,16) dit : Hachem a voulu accorder du mérite à Israël (aux juifs), c'est pourquoi Il leur a donné beaucoup de lois et de mitsvot.

-> Le bénéfice spirituel d'une seule mitsva est si important que le 'Hazon Ich a déclaré qu'il valait la peine pour une âme de quitter les royaumes célestes et de descendre sur terre, même si cela signifiait endurer 80 ans d'épreuves et de souffrances dans ce monde, uniquement pour avoir la possibilité de mettre les tefillin une seule fois!
[rapporté par le rav 'Haïm de Brim - dans Maassé Ich vol.6]

-> Le séfer Maassé Ich (vol.6) rapporte également :
Une veille de Shabbat, le 'Hafets 'Haïm revenait du mikvé. À son âge avancé, voyager dans une calèche était une épreuve difficile.
Après être arrivé à la maison, être descendu de la calèche et avoir payé le conducteur pour son service, le 'Hafets 'Haïm déjà bien âgé entra dans sa maison et se lança dans une danse endiablée. Il était rempli de joie à l'idée d'accomplir la mitsva de payer les salaires en temps voulu ; l'émotion sublime était pratiquement indescriptible, comme celle d'un pauvre indigent qui accède soudainement à une grande richesse.

-> b'h, voir également : http://todahm.com/2023/04/14/etre-juif-une-vie-de-joie-ultime

-> Chaque matin dans les bénédictions de la Torah, nous remercions Hachem pour avoir choisi le peuple juif comme bénéficiaire de ce don profond et impressionnant (pouvoir l'étudier et vivre selon la Torah), ainsi que chaque jour dans les bénédictions d'Ahavat Olam dans Arvit et Ahava Rabba dans Cha'harit, et à nouveau publiquement dans les bénédictions qui précèdent la lecture de la Torah.

-> Dans le Alénou léChabéa'h (et les bénédictions avant/après l'étude de la Torah), nous affirmons notre chance et fierté d'être dans les chemins d'Hachem (le Vrai) tandis que les non-juifs vont dans des chemins totalement vides et inutiles (servant des idoles mortes!). [ché'en mista'havim laévél varik, oumitmaléllim lélo yochia ...]
Le Tiféret Israël demande : on comprend la nécessité de louer nos actions, mais pourquoi déprécier ouvertement celles des non-juifs? C'est pas respectueux pour eux!
Il répond car nous avons besoin au quotidien de les dévaloriser pour mieux être orgueilleux en prenant pleinement conscience de notre chance d'être juif, de pouvoir servir Hachem (d'avoir la Torah et les mitsvot).
=> La Torah étant d'ordinaire si respectueuse de l'honneur d'autrui, on en déduit que le caractère vital de constamment renforcer notre grandeur à nos yeux, pour pouvoir vivre avec un très haut niveau de responsabilité et de spiritualité (et cela passe par une grande appréciation de la valeur des mitsvot et de la Torah à nos yeux). ]

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-> "L'homme a été créé uniquement pour se réjouir d'Hachem et pour se réjouir de l'éclat de la Chékhina, car il s'agit là du plaisir le plus vrai et le plus grand qui puisse exister.
Le lieu de ce plaisir, en vérité, est le monde à Venir car il a été créé exclusivement dans ce but.
Mais le chemin pour arriver à cette "destination choisie" se trouve dans ce monde."
[Ram'hal - Messilat Yécharim chap.1]

-> Un des 13 principes du Rambam : "Je crois fermement que le Créateur, béni soit Son nom, récompense en bien ceux qui observent Ses commandements et punit ceux qui les enfreignent."

-> Le Ram'hal (Daat Tévounot II:52) écrit : "La punition qu'Hachem impose aux réchaïm n'est pas du tout un châtiment. Il s'agit plutôt de la correction nécessaire pour que le racha soit purifié du mal qui s'est attaché à lui par la faute (avéra)"
[à l'image d'un programme sur mesure d'une machine à laver pour retirer les saletés (avérot) commises, et retrouver toute sa splendeur. ]

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-> "Un moment de téchouva (retour vers D.) et de bonnes actions dans ce monde a plus de valeur que tout le monde futur.
Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que tout ce monde-ci." [Pirké Avot 4,22]

Le rav Dessler commente :
"Si l’on réunit tous les bonheurs et plaisirs qu’un homme peut ressentir sur toute une vie, et si l’on appliquait ce procédé à toutes les personnes que l’on connaît, puis à tous les habitants du pays, et même du monde ; si cette opération était renouvelée sur toutes les générations depuis la création du monde jusqu’à la fin des temps, et si l’on condensait enfin tout ce bonheur dans une seule seconde de bonheur extrêmement intense, cela ne vaudrait pas encore un instant de délice du monde futur.
C’est là le sens de la michna qui affirme : "Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que TOUT ce monde-ci"."

-> "Il n'y a pas de récompense dans ce monde pour une mitsva" (guémara Kidouchin 39b).
Le rav Eliyahou Dessler utilise l'idée précédente pour expliquer : il ne peut y avoir de récompense dans ce monde parce que notre univers physique limité n'a tout simplement pas les facultés nécessaires pour procurer le plaisir spirituel d'un autre monde qui est la récompense de ne serait-ce qu'une seule mitsva.

[chaque mitsva, étude de Torah, ... nous permet d'obtenir davantage de bonheur dans le monde à Venir, et la valeur de ce bonheur est actuellement totalement hors de notre portée car il est dans une autre réalité infiniment plus élevée (100% spirituelle). ]

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-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Ki Tavo 26,8) enseigne :
"Le vrai bien est la Torah. Si les gens goûtaient la douceur et la bonté de la Torah, ils en deviendraient fou, et ils courraient passionnément après elle.
Une maison remplie d'or et d'argent ne serait alors rien à leur yeux, car la Torah a en elle toutes les bontés de ce monde".

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