Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"C'est Hachem ton D. que tu dois craindre, c'est Lui que tu dois servir ; attache-toi à Lui seul et ne jure que par Son nom" (Ekev 10,20)

-> "Lorsqu'on mentionne le Nom divin ou l'un de Ses Attributs, il faut le faire avec crainte et soumission.
Car si on les prononce sans crainte et soumission, c'est comme si l'on ignorait le Nom divin."
[Rabbénou Yona - Iguéret haTéchouva]

-> "On devra s'emplir de crainte et nos membres devront trembler au moment où on mentionnera le Nom divin.
Ceci est vrai non seulement pour le Tétragramme, mais aussi pour tous les Noms qui Lui sont attribués en propre et qu'il est interdit d'effacer. Cette défense s'applique également à toutes les langues autres que l'hébreu.
[...]
Comment peut-on ne pas être saisi d'effroi et ne pas redoubler de ferveur en prononçant le Nom divin?
[le 'Hayé Adam - chap.5]

-> "Prend garde, lorsque tu prononceras une bénédiction, à traiter avec beaucoup de respect Hachem ton D. en mentionnant son Nom. Que touts tes membres tremblent par la crainte du Nom majestueux et redoutable."
[Rokéa'h]

Le rav Chmouël Huminer (Olat Tamid) ajoute :
"Car si l'on ne se conforme pas à cette attitude, cela revient à se rebeller contre son Maître, à renoncer à Le craindre, et on mériterait pour cela d'être enterré vivant ....

A l'instant même où l'on s'apprête à prononcer le Nom divin, on marquera un moment de silence, pendant lequel on se remémorera ces recommandations, après quoi on pourra prier avec la plus grande ferveur."

"Tant que l'on est en vie, les Portes de la téchouva (repentir) ne sont jamais fermées."

[midrach Dévarim rabba 20,7]

-> A partir du moment où le machia'h arrivera, la téchouva ne sera plus acceptée.
[Rachba, guémara Shabbath 151b ; Maharil 153a]

<----------->

-> De la même façon qu'une personne qui ne se prépare pas la veille de Shabbath n'aura rien à manger pendant Shabbath, une personne qui ne rectifie pas ses actions dans ce monde, va souffrir de manques dans le monde à venir.
[midrach rabba - Kohélet 1,15]

-> "Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut entrer en compte" (Kohélét 1,15)
Le midrach (Kohélét Rabbati 1) commente :
"Dans ce monde, ce qui est tordu peut être redressé, et si quelque chose est manquant, on peut le remplacer.
Cependant, dans le monde à venir, l'opportunité de redresser ce qui est tordu ou de remplacer le manquant est déjà passée."

Roch Hachana est le jour : "où l'on prend son envol et où l'on se réfugie en Hachem".

[Rambam - commentaire michna Roch Hachana 32b]

-> Rabbi Chimchon Pinkous enseigne qu'il y a 2 moyens de mériter un bon jugement à Roch Hachana :

- le 1er : en faisant téchouva et en nous améliorant ;

- le 2e : en s'enlaçant avec Hachem, ce qui peut être accompli en désirant de tout cœur qu'Il soit notre Roi.

C'est ainsi que David haMélékh déclare : "A part Toi, je ne désire rien sur terre" (Téhilim 73,25 - véimé'ha lo 'hafatseti baaréts).

"Tu [les] mettras dans une corbeille" (Ki Tavo 26,2)

-> Selon la guémara (Baba Kama 92b), les riches présentaient leurs prémices dans des paniers d'or et d'argent qui leur étaient restitués, tandis que les pauvres les offraient dans des corbeilles d'osier que les Cohanim conservaient.

-> Rav Aharon Bakst, explique que cette différence de traitement a pour but de préserver la dignité des pauvres.

Les paniers des riches étaient remplis à ras bords de fruits succulents, tandis que ceux des pauvres en contenaient moins et de qualité médiocre.
Si les Cohanim avaient vidé les paniers des pauvres pour les leur restituer, ceux-ci auraient redouté qu'ils se rendent compte de l'insignifiance de leur contribution.

=> Pour leur épargner cette gêne, les Cohanim conservaient donc les corbeilles, faisant comme s'ils n'avaient pas vu leur contenu.

-> Rav Yaakov Neuman apporte une autre explication.
Quand un homme riche venait offrir ses bikourim dans des récipients d'argent et d'or, il était naturel qu'il fût aussi bien vêtu et fier de son apparence.
Les Cohanim lui restituaient donc aussitôt son panier, comme pour lui signifier que son "moi" avait rendu son offrande presque inacceptable.
En revanche, les paniers des pauvres étaient accueillis par les Cohanim presque à bras ouverts, en témoignage de ce que Hachem aime les offrandes présentées dans la soumission et l'humilité.

-> Le Rav Yaakov Neuman explique :
Les riches, qui apportaient des paniers somptueux, bien qu’en soi leur objectif était d’honorer et d’embellir la mitsva, malgré tout il se pouvait que se mêle une certaine part d’orgueil et de hauteur dans leur mitsva. Finalement, les voilà en train d’étaler leur richesse et leur fortune, même si c’est dans le cadre de louer Hachem et accomplir Sa Volonté. Or, Hachem a l’orgueil en dégoût. Il rejette et repousse ce sentiment à l’extrême. C’est pourquoi, ces paniers des hommes riches qui ont ce risque de générer l’orgueil de leurs propriétaires, ne pouvaient aucunement être acceptés par Hachem. C’est pourquoi, on les leur restituait. Hachem n’en avait pas besoin.
Mais les hommes pauvres quant à eux, se présentaient avec de simples et modestes paniers, sans aucune prétention, et les remettaient au Cohen non sans ressentir une certaine pointe de honte de se présenter si modestement, comparativement aux riches qui venaient avec de bien plus beaux paniers. Il est clair qu’aucune once d’orgueil ne pouvait s’infiltrer. Bien au contraire, Ces paniers venaient même renforcer l’humilité et la modestie de leurs propriétaires qui les présentèrent avec un coeur brisé et honteux. Tous ces sentiments sont si appréciés par Hachem qu’Il tenait à garder ces paniers si précieux à Ses Yeux.

<------------------->

=> Les pauvres amenaient des paniers de modeste valeur au Temple, car ils n'avaient pas les moyens d'acheter des objets plus coûteux. Laisser ces paniers aux Cohanim constituait donc pour eux une grade perte, alors que les riches, en reprenant leurs corbeilles, ne perdaient rien de leur fortune. Comment comprendre cela?

Le rav Yossef Tsvi Diner, cite les paroles du Malbim : "Les pauvres n'avaient même pas les ressources nécessaires pour acheter des paniers ; c'est pourquoi ils les confectionnaient eux-mêmes à partir des branches de saules (éléments constitutifs des paniers en osier) utilisées pour la mitsva des 4 espèces de la fête de Souccot, et dans lesquels ils déposaient les prémices destinées aux Cohanim".
Comme ils s'étaient beaucoup investis dans l'accomplissement de la mitsva, les pauvres méritaient de laisser leurs paniers aux Cohanim.
En revanche, les ustensiles des riches, dont la valeur spirituelle était faible, n'étaient pas offerts aux Cohanim.

Le rav Diner conclut que dans toute mitsva que nous accomplissons, Hachem ne considère pas seulement l'action elle-même : Il prend également en compte les efforts et l'abnégation dont chacun a fait preuve. Et selon l'effort que l'on aura consenti dans la réalisation des mitsvot, celles-ci seront agréées devant Hachem.

<------------------->

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch fait le commentaire suivant :
"Tu les mettras dans une corbeille (baténé)" = c'est une allusion au fait que toutes les bonnes activités auxquelles on se livre doivent suivre les enseignements de nos Sages.
Or, la Torah et les lois ont été expliquées par nos Sages dans les 60 traités de la guémara, ce qui est la valeur numérique du terme : "téné" (corbeille/parnier - טֶּנֶא).
En effet, sans cela même si l'on fait toutes les mitsvot du monde, cela ne servira à rien.

<------------------->

-> "Tu les placeras dans un panier ... et le Cohen prendra le panier de ta main" (Ki Tavo 26,2-4).

De façon générale, ces paniers étaient en osier et étaient remis aux Cohanim. Le don des paniers aux Cohanim faisait partie intégrante de la mitsva des prémices (bikourim).
On peut voir en cela 2 éléments opposés. D’une part, les prémices étaient sélectionnées parmi les meilleurs fruits, uniquement parmi les sept espèces par lesquelles on prononce l’éloge de la terre d'Israël.
Mais, d’autre part, ces fruits devaient nécessairement être apportés dans un panier d’osier, c’est-à-dire fait d’une matière très simple et bon marché, sans valeur spécifique.
=> Comment expliquer ce paradoxe apparent?

-> Les fruits qui glorifient la terre d’Israël symbolisent les âmes juives tandis que le panier qui les porte symbolise le corps dans lequel s’habillent les âmes (néchamot). Les âmes divines descendent ici-bas, dans ce monde matériel et inférieur. Elles s’introduisent dans un corps physique, qui devient leur réceptacle, leur "panier". Or, ce dernier enferme l’âme et rend plus difficile l’expression du lien qui l’attache à Hachem. Il peut même dissimuler totalement la volonté véritable de cette âme.
Ceci conduit à reformuler la question précédemment posée : pourquoi les prémices, avec toutes leurs qualités, sont-elles placées dans un panier aussi simple? Pourquoi une âme pure et noble, qui possède les sentiments d’amour et de crainte de D. les plus hauts, et jouissant de la Lumière divine du Gan Eden, doit-elle descendre ici-bas, s’introduire dans un corps physique, y rester pendant un certain temps, enfermée et limitée?

La réponse à cette question est la suivante : la descente doit se solder par une élévation (yérida tsoré'h alyia). La chute vertigineuse de l’âme au sein d’un corps physique doit la hisser vers des hauteurs bien supérieures à celles connues avant sa descente ici-bas. En effet, en descendant dans ce monde physique et en étant confrontée à l’obscurité spirituelle de la matière, l’âme révèle sa force véritable et essentielle, celle de purifier et de sanctifier son enveloppe physique, grâce aux mitsvot qui sont mises en pratique, d’une manière concrète.
De cette façon, elle peut, par la suite, dépasser le niveau qui était le sien avant sa descente.

Il est en de même pour notre Service divin. Nous ne devons pas nous satisfaire de notre propre ascension spirituelle, de l’élévation de notre âme du fait de sa proximité avec Hachem (à l’instar de la place de la Néchama dans le Gan Eden avant sa descente sur terre). Nous devons aussi nous efforcer d’attirer ici-bas la spiritualité, dans le monde, afin de le purifier et de le sanctifier.
C’est ainsi que dans chaque aspect de notre vie profane et professionnelle nous tenterons d’accomplir les deux instructions suivantes : "Tous tes actes soient accomplis au nom des Cieux" (Pirké Avot 2,12) et "Connais-le dans toutes tes voies" (Michlé 3,6).
C’est aussi le sens de la mitsva des Bikourim : Consacrer à la sainteté le meilleur du travail de l’homme, afin d’élever nous-même et ce monde inférieur vers une "Demeure pour l’Essence de D." (à l’instar de la place de la Néchama après l’ascension qui suit l’accomplissement de sa mission sur terre).
[d'après dvar Torah du Collel de Sarcelles]

"Maudit est celui qui n'accomplira pas les paroles de cette loi pour les faire" (Ki Tavo 27,26)

-> La dernière partie de cette phrase semble superflue.
En effet, si on accomplit, c'est qu'on le fait, non?

Le Ktav Sofer explique qu'en réalité, ces mots condamnent allusivement l'opinion proclamée par certains, selon laquelle Hachem veut que nous restions fidèles à l'esprit de la Torah, la pratique de ses mitsvot étant d'importance secondaire.
["pour moi, je porte D. dans mon cœur!"]

Pour marquer son opposition à cette façon de voir, le verset commence par : nous devons "accomplir", puis il ajoute que le but est de "faire" = le seul moyen d'adhérer à la Torah consiste à observer ses mitsvot à la lettre.

-> Le haKtav véhaKabbala observe que pour certains, l'adhésion aux mitsvot ne constitue qu'un moyen de se définir par rapport à la communauté.
Ils s'affirment comme des défenseurs résolus de la foi, mais ce n'est que pour rechercher honneurs public et avantages.

C'est pourquoi la Torah insiste afin que notre engagement pour les mitsvot soit pour les "faire", et ce sans arrière-pensées.

<-------------------------------------->

-> Tout juif doit accepter la Torah dans son intégralité.
On ne doit pas dire qu'une seule mitsva est sans importance.
La malédiction n'est pas pour une personne faisant une faute, mais pour celle qui va renier une partie de la Torah, quelqu'elle soit.
[le Ramban]

"Béni es-tu à ta venue et béni es-tu à ta sortie" (Ki Tavo 28,6)

-> Les écoles de Chammaï et de Hillel ont débattu pendant 2 ans et demi du point de savoir s'il aurait mieux valu ou non que l'homme ne naisse pas.
[guémara Erouvin 13b]

La conclusion de leur controverse a été qu'il aurait été préférable qu'il ne naisse pas.

-> Selon les Tossafot, la discussion concernait exclusivement les gens ordinaires, mais s'agissant du tsadik, tous s'accordaient à dire que sa venue au monde au monde était bénéfique.

-> Le Torat Moché fait alors remarquer :
Si tu es béni "à ta sortie", c'est-à-dire si tu es libre de tout péché (en faisant téchouva et en s'améliorant), on peut dire que tu étais béni "à ta venue".

<--------------->

-> "Bénis sois-tu à ta venue et bénis sois-tu à ta sortie" (Ki Tavo 28,6)

Rachi explique ce verset en disant : "Que ta sortie de ce monde soit sans faute, comme à ta venue".

=> Mais d'après cela, l'essentiel de cette bénédiction se trouve dans la sortie, qui soit comme ton entrée. Dès lors, on aurait pu se contenter de dire que tu sois béni à ta sortie du monde, qui sera sans faute. Pourquoi avoir besoin de rappeler ta venue?

En fait, nos Sages disent que l'homme est tellement proche de la faute qu'il eut mieux valu qu'il ne soit pas créé, car il risque trop de fauter. Mais un homme qui quitte ce monde sans aucune faute, une telle personne révèle rétroactivement que sa venue au monde était une réussite et un vrai bien.
C'est ce que nous enseigne le verset : "Bénis sois-tu à ta venue et bénis sois-tu à ta sortie" = Même ta venue au monde sera une bénédiction si ta sortie sera sans faute.
Ainsi, Rachi explique : "Que ta sortie de ce monde soit sans faute, comme à ta venue", c'est-à-dire que si ta sortie est sans faute, alors ta venue aussi deviendra une bénédiction.
[Ktav Sofer]

"Hachem te placera à la tête, et non à la queue" (Ki Tavo 28,13)

Cette métaphore semble plus s'appliquer à des animaux qu'à des êtres humains.
En effet, n'aurait-on pas dû avoir plutôt : "à la tête, et non au talon"?

Rav Mordé'haï Guimpel répond à l'aide de la guémara (Kétoubot 66b) :
"Heureux est Israël! Quand il fait la volonté de Hachem, aucune nation ni aucune idéologie n'a prise sur lui.
Mais lorsqu'il ne fait pas Sa volonté, il est livré à une nation méprisable, et pas seulement à une nation méprisable, mais aux animaux de cette nation méprisable."

"Si tu écoutes la voix de Hachem ton D. observant avec soin tous Ses préceptes que je t'impose en ce jour" (Ki Tavo 28,1)

-> " "Si écouter tu écoutes" = si tu écoutes en ce monde-ci, tu pourras écouter [les paroles de la Torah] dans le monde futur de la bouche de Hachem.

Rabbi Lévi dit au nom de Rabbi Aba : La Torah n'aurait pas dû être donnée dans ce monde-ci.
Pourquoi?

Parce que dans les temps futurs, tout le monde l'apprendra de la bouche de Hachem.
Alors pourquoi fut-elle tout de même donnée aux hommes ici-bas?

Afin que lorsque D. l'enseignera dans le monde futur, tous sachent de quel sujet Il traitera."
[midrach Tan'houma]

-> Selon le 'Hafets 'Haïm (Torah Ohr - chap.9), nous apprenons de ce midrach que lorsque, dans les temps futurs, Hachem révélera aux hommes tous les secrets et la sagesse suprême contenus dans chaque lettre de la Torah, seules les personnes s'étant adonnées à son étude dans ce monde-ci comprendront Ses enseignements.

<------------->

+ "Si tu écoutes la voix de Hachem ton D." (véaya im chamoa tichma békol Hachem)

-> Le Méam Loez (Ki Tavo 28,1) commente :
Dans l'expression "im chamoa tichma", le verbe écouter (lichmoa) est répété [et peut se lire : "si tu écoutes, tu écouteras"].

1°/ Cela nous apprend que si l'homme n'a pas l'intelligence nécessaire pour comprendre la Torah mais qu'il aime écouter les paroles de Torah, il méritera en récompense d'écouter et de comprendre la Torah dans le monde futur.
Nos Sages ont déclaré : "Quiconque fréquente la synagogue et écoute des paroles de Torah méritera de siéger parmi les Sages au monde futur."

2°/ Nos Sages commentent : "Si tu écoutes (im chamoa) la voix de D. en observant avec soin tous Ses commandements" alors "tichma" = ta prière sera écoutée par D.
En d'autres termes : si tu désires que Hachem écoute ta prière, commence par écouter la voix de D. en observant Ses commandements.

3°/ "Si tu écoutes la voix de Hachem ton D. en observant avec soin tous Ses préceptes que je t'impose en ce jour"
L'expression "chamoa tichma" est redoublée pour nous apprendre également qu'il faut commencer par nous éloigner du mal et ensuite faire le bien.
C'est pourquoi le verset dit : "en observant" (lichmor), on se gardera de faire le mal ; "avec soin" (laassot) = pour ensuite faire le bien.
Si l'homme accomplit convenablement les commandements, il peut s'attacher à D. au point de devenir prophète.
Lorsque tu observeras les commandements, "toutes ces bénédictions viendront et se réaliseront pour toi" et "si tu écoutes la voix de Hachem" (chamoa) = tu atteindras la prophétie et tu entendras (tichma) la voix de D.

"La pire souffrance que puisse endurer une âme est de réaliser qu'elle aurait pu atteindre la grandeur spirituelle et qu'elle a manqué son but."
[Rabbénou Yona]

-> "Chaque entité créée, même une route, cherche à accomplir son devoir"
[midrach Eikha]

=> Lorsque nous avons un décalage entre ce que nous devons faire (désirs de l'âme) et ce que nous faisons (désirs du moment liés au matériel), nous ressentons une frustration interne (la tristesse de l'âme), faisant que nous ne pouvons pas être pleinement joyeux, content de soi-même.

-> Le pouvoir de la joie nous sauvera de toutes les difficultés et de toutes les souffrances de ce monde-ci.
[Rav Sim'ha Bounim de Péchis'ha]

-> Je vous avertis solennellement que si vous êtes toujours heureux, Hachem vous aidera en toutes circonstances ; mais si tel n'est pas le cas, qui sait ce qu'il adviendra de vous!
[Rav Moché de Kobrin - à ses élèves]

-> Si l'homme montre un visage rayonnant ici-bas, son être est illuminé d'une clarté Céleste.
Mais s'il affiche une mine triste, le Ciel prononce un jugement contre lui.
[Zohar II - 184b]

-> Lorsqu'un homme se réjouit, "son visage est brillant" car on l'éclaire d'en-Haut.
Ainsi, la joie de l'homme attire sur lui la joie céleste.
Il est une mitsva de diffuser ces propos.
[Rabbi de Loubavitch]