Aux délices de la Torah

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"Au début, la Torah est appelée au nom de Hachem, et à la fin, elle porte le nom de celui qui l'étudie"

[guémara Avoda Zara 19
- sur : "Il trouve son plaisir dans la Torah de Hachem, il médite sa Torah jour et nuit" (Téhilim 1,2) ]

Après l'avoir convenablement acquise, la Torah devient "notre" Torah.

"Les fêtes dans la mesure où elles sont des jours de repos, sont apparentées au Shabbath qui constitue le jour de repos le plus saint et le plus important."

[le Maharal de Prague - Gour Aryé
- "Le 7e jour est un jour de repos complet" (Shabbath Shabbathon - Emor 23,3)]

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-> Dans le chapitre 23 de Vayikra, la Torah va parler des fêtes juives dans l'ordre suivant : le Shabbath, puis Pessa'h, puis Shavouot, puis Roch Hachana, et enfin Souccot et Chemini Atséret.

Pourquoi la Torah y évoque le Shabbath dans un passage relatif aux fêtes, et pourquoi le mentionne-t-elle en 1er lieu?

Le Méfaréch Inyanim (Mikraot Guédolot) répond : "le Shabbath est le fondement de toutes les fêtes.

De même que des fondations doivent précéder toute construction, car c'est sur elles que le bâtiment reposera, ainsi le Shabbath doit figurer en tête de toutes les fêtes.
Et de même que l'équilibre d'une maison dépend de la solidité de son assise, la valeur des fêtes dépend du Shabbath, qui en est le socle."

L'idée est que si l'on croit qu' "en 6 jours, Hachem a fait le ciel et la terre" (Shabbath), alors cela constitue la fondation sur laquelle nous pouvons construire les autres fêtes.
En effet, le Shabbath renferme le principe de la Création du monde, principe sur lequel pourra se fonder la foi dans la sortie d'Egypte (il donne la vie et gère en permanence toute chose).

Ce n'est qu'en accordant de l'importance au Shabbath, que nous pourrons véritablement en faire de même pour les autres fêtes.

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-> "Si vous réussissez à respecter le Shabbath, Hachem vous donnera 3 fêtes : Pessa'h, Shavouot et Souccot"
[Mékhilta - Béchala'h]

=> Nous avons obtenu les 3 fêtes par le mérite du respect de Shabbath.

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-> "D. a béni le 7e jour et l'a sanctifié" (Béréchit 2,3)

-> La place du Shabbath est toujours le 7e jour de la semaine, jour où D. s'est reposé.
Les fêtes, par contre, n'ont pas été sanctifiées définitivement au moment de la Création, mais tombent chaque année à une date différente en fonction du jour que le Sanhédrin (représentant du peuple) a déclaré Roch 'Hodech ce mois-là.

-> Yom Tov diffère de Shabbath par le nombre d'animaux offerts au service de Moussaf.

Le sacrifice de moussaf de Shabbath se compose de 2 agneaux alors que le moussaf des Yom Tov comprend de 1 à 13 bœufs, 1 ou 2 béliers, 7 ou 14 agneaux et 1 bouc (cf. Bamidbar 28,9-10 ; 16-31 et 29,1-39).

Pourquoi une telle distinction?

Comme la sainteté du Shabbath vient directement de D., le peuple juif n'a pas besoin d'apporter de sainteté supplémentaire par une abondance de sacrifices.

Du fait que la sainteté des fêtes provient des efforts du peuple juif de se rapprocher de D., on offre un plus grand nombre d'animaux sur l'Autel pour resserrer encore le lien entre Hachem et Israël.

"Si vous consacrez vos vies à Mon service, Je (Hachem) Me dévouerai personnellement à vous, en vous guidant Moi-même, sans aucun intermédiaire."

[Sforno - "Je suis Hachem qui vous sanctifie" (Emor 22,32) ]

"Dès l'instant où un homme s'éloigne des paroles de la Torah, il se lie aux cultes idolâtres"

[midrach Yalkout Chimoni]

"La vraie joie est le bonheur qu'on éprouve en accomplissant une mitsva et en étudiant la sagesse de la Torah"

[le Maguid Michné - Rabbi Vidal haTsarfati - Hilkhot Loulav 8,15]

"Chaque membre du peuple juif dépend du peuple tout entier, comme une feuille dépend de l'arbre sur lequel elle pousse.
Tant que la feuille adhère à la branche, elle tire sa nourriture de l'arbre.
Qu'elle s'en détache et elle se dessèche et meurt.

De même, chaque juif est nourri par le lien qu'il garde avec le peuple dans son entier.
S'il coupe ce lien, il perd de sa vitalité."

[Rav Wolbe - Alei Chour]

-> "Rabbi Akiva avait 24 000 disciples, depuis Guévat jusqu'à Antipras, et tous sont morts dans une même période parce qu'ils ne se comportaient pas avec respect l'un envers l'autre."
[guémara Yébamot 62b]

-> Rabbi Akiva a dit : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" : c'est un grand principe de la Torah.
[midrach Béréchit rabba 24,7]

=> Comment comprendre le comportement des élèves de la référence de l'amour d'autrui (rabbi Akiva) ?

En fait, la faute reprochée ici n'est pas la haine gratuite ou le manque d'amour, mais le manque d'honneur des uns envers les autres.

L'amour et le respect sont 2 notions différentes et parfois contraires.
Lorsqu'un sentiment d'amour lie 2 personnes, il engendrera une certaine proximité qui peut dans certains cas générer du mépris.

Les élèves de Rabbi Akiva éprouvaient un amour mutuel qui avait amoindri le respect qu'ils se portaient, une certaine dose de crainte les aurait préservés de la faute.

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-> Comment comprendre que des tsadikim aussi énormes ne se respectaient pas l'un l'autre?
Le 'Hatam Sofer explique : même lorsqu'une personne connaît l'enseignement de son prochain et que celui-ci lui enseigne, cette personne doit prendre en considération ce que son prochain lui enseigne, et ne pas se dire que cela ne l'intéresse pas sous prétexte qu'il le connaît déjà.
Chez ces géants qui connaissaient tout sur tout, lorsque quelqu'un enseignait quelque chose, il y avait à leur niveau très élevé un certain "manque" de considération envers l'autre.

[nous pouvons surement apprendre de la mort physique des élèves de rabbi Akiva, qu'en préférant se dire : je connais déjà ce qu'il dit! (indirectement = il est nul, je suis meilleur que lui), d'une certaine façon nous l'étouffons, nous tuons une partie de sa spiritualité future.
(Je préfère "être" (en mettant en avant que je sais déjà), plutôt que de lui permettre "d'être"!)
En effet, à l'inverse, si nous nous tuons, en exprimant notre appréciation/admiration face à ses belles paroles (préférant nous rabaisser (en nous faisons passer pour plus ignorant que nous ne le sommes!) pour le rendre roi : tu es le meilleur! c'est trop fort ce que tu as dit!), par cela nous lui injectons des forces, de l'énergie indispensable afin qu'il est envie de s'investir davantage dans la Torah.
(cela lui permet de se confirmer que c'est une Torah de vie, qu'il est sur le bon chemin de la Vérité, et qu'il est une personne importante, de valeur par cela!)
De plus, impacter une personne, c'est également impacter par domino toutes les autres personnes que celui-ci va impacter à son tour, dont ses enfants, et ce pour l'éternité!]

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-> "Parce qu'ils ne se comportaient pas avec respect l'un envers l'autre" = mipéné chélo naagou kavod zé lazé (מפני שלא נהגו כבוד זה לזה) = cela a une guématria de 661 = qui est la même que : "lachon ara" (לשון הרע).
[Rabbi Z. Bass]

Selon nos Sages, ce manque de respect s'est traduit (à leur très haut niveau spîrituel) par le fait qu'ils parlaient du lachon ara l'un sur l'autre.

Le rav Mattisyahou Glazerson fait remarquer que le mot : Omer (עומר) est très proche de : "dit/dire" (omer - אומר).
=> Ainsi, le compte du Omer signifie qu'au-delà de compter les jours, nous devons également compter ce que l'on dit = avant que nos mots ne sortent de notre bouche, nous devons les scruter/compter pour savoir si nous pouvons les dire.
[avant nous en sommes maîtres, et ensuite les éventuels dégâts causés peuvent se révéler impossibles à réparer!]

Il y a : ספירת העומר et 'ספירת ה'אומר.

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+ Le saviez-vous?

-> Rabbi Akiva, quand il était encore ignorant en Torah, a dit : "Donnez-moi un Sage (talmid 'hakham), et je le mordrai comme un âne sauvage!"
[guémara Pessa'him 49b]

Comment comprendre cette attitude?

Les Tossafot (guémara Kétoubot 62b) expliquent qu'il employait ces termes agressifs parce qu'il croyait que les Sages traitaient les ignorants avec fierté et mépris.

=> Dans un profond souci pour l'honneur de ses semblables, Rabbi Akiva a employé une telle expression.

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+ "Rabbi Akiva avait 24 000 disciples, et tous périrent pendant la période allant de Pessa'h à Shavou'ot.
Il prit finalement 7 nouveaux élèves et leur dit : "Les 1ers sont décédés car ils se jalousaient les uns les autres dans l'étude de la Torah. Quant à vous, n'agissez pas de même!"
Aussitôt, le pays se remplit de Torah."

[midrach Kohélet rabba 11,5]

-> Les propos de ce midrach semble contredire l'avis de la guémara (cf. ci-dessus), selon lesquels les élèves de rabbi Akiva moururent car ils ne se respectaient pas les uns les autres.

Rav Yé'hezkel Levinstein (Ohr Yé'hezkel) dit que les 2 avis se rejoignent : rabbi Akiva comprit que ce manque de respect dissimulait chez ses élèves un esprit de jalousie.
[les 24 000 élèvent avaient un niveau extrêmement élevé, et ce qui est un défaut invisible chez nous, l'était pour des personnes de cette stature.]

Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva) enseigne : "La haine de D. peut se trouver même chez les hommes qui respectent les mitsvot et qui veillent à n'enfreindre aucune interdiction, que ce soit par l'acte ou par la parole.
Assurément, s'ils sont dotés d'une nature mesquine, il leur sera pénible de voir leurs prochains étudier la Torah, et de savoir que des personnes servent Hachem et Le craignent.
Ils sont semblables à celui qui serait contrarié de voir des sujets honorer leur roi et le servir, par haine envers le monarque."

=> Lorsqu'un homme voit d'un mauvais œil ses semblables observer les préceptes de la Torah, il témoigne d'une sorte de haine envers Hachem (à l'origine de ces paroles).
La Torah requiert la perfection : tout au fond de notre cœur nous ne devons pas avoir de jalousie négative (qui ne conduit pas à nous améliorer) de voir autrui réussir à bien servir Hachem, car c'est être triste que le Roi soit glorifié.

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+ "Rabbi Akiva avait 12 000 binômes/paires d’étudiants de Guivat a Antiprat et ils moururent tous parce qu’ils ne se respectaient pas mutuellement."
[guémara Yébamot 62b]

=> Pourquoi est-il écrit : 12 000 paires, et pas directement 24 000 étudiants?

-> Le rav Shmouel Scheinberg répond que cela nous apprend que la raison véritable de leur mort était qu'ils n'avaient pas le trait de caractère (mida) le plus important : la reconnaissance.
La guémara ne dit pas qu'ils étudiaient chacun dans leur coin, mais en binôme ('havrouta), ce qui signifie qu'ils profitaient l'un l'autre de leur ami.

Nos Sages (Pirké Avot 6,3) enseignent : "Celui qui apprend de son prochain un seul chapitre, une seule loi, un seul verset, une seule parole ou même une seule lettre, se doit de l’honorer.
Ainsi nous trouvons que David, roi d’Israël, qui avait appris seulement 2 choses d’A’hitofel, l’a appelé son maître ...
Si David, roi d’Israël, qui avait appris seulement 2 choses d’A’hitofel, l’a appelé son maître, son guide et son précepteur, celui qui apprend de son prochain ne serait-ce qu’un seul chapitre, une seule loi, un seul verset, une seule parole ou même seule une lettre, doit, à plus forte raison, lui marquer de l’honneur."

=> Nous devons honorer notre 'havrouta, pas uniquement par respect pour la Torah (kavod haTorah), mais également car cela est une obligation de gratitude (hakarat hatov).
Hachem ne tolère pas un manquement au fait d'être reconnaissant (autrui m'a été utile!), et cela a conduit à qu'ils soient punis d'une façon aussi sévère.
En effet, les élèves de rabbi Akiva devaient devenir l'ensemble des rabbanim permettant la diffusion de la Torah Orale pour les générations à venir, mais ce défaut les rendait inapte à pouvoir assurer une telle transmission.

Ils sont morts pendant la période du Omer, qui aboutit à Shavouot (don de la Torah), car nous devons réfléchir à ce que la Torah nous apporte, à quel point elle influence positivement notre vie, surtout dans une perspective du monde à venir qui est éternel.
=> Si à leur niveau très élevé, les élèves de Rabbi Akiva avaient une pleine conscience de ce qu'apporte la Torah, ils auraient respecté leur partenaire d'étude même pour une seule lettre qu'il leur a permis d'acquérir!

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-> 24 000 élèves de rabbi Akiva sont morts parce qu'ils ne se respectaient pas l'un l'autre.

Rabbi Yé'hezkel Levenstein (Ohr Yé'hezkel - Midot p.23) explique que dans leur cœur ils honoraient leurs frères d'étude, mais ils ne l'exprimaient pas car ils pensaient ainsi protéger leur prochain de devenir orgueilleux.
Leur intention était bonne, mais ils se sont trompés.
Ils avaient l'obligation d'honorer leur prochain.
La personne qui reçoit l'honneur doit se travailler pour ne pas développer un orgueil négatif (non constructif), mais cela n'est pas le problème de celui qui honore son prochain, qui de son côté doit exprimer du respect, des compliments, des encouragements, ...

"Il y a 17 jours entre Lag baOmer et Shavouot, ce qui est la guématria du mot : tov (bon).
Avant Lag baOmer, il y a 32 jours, ce qui est la valeur du mot : lèv (un cœur).

Ensemble, ils forment : "un bon cœur" (lèv tov), le prérequis et la meilleure disposition pour recevoir la Torah. "

[le Bnei Yissa'har]

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-> Pendant les 7 semaines du Omer, les élèves du rav Israël Salanter s'efforçaient d'acquérir une à une les 48 qualités par lesquelles on se rend maître de la Torah (cf. Pirké Avot 6,6), se consacrant chaque jour à un autre qualité.
Le dernier jour de ces semaines (la veille de Shavouot), ils révisaient ces 48 qualités afin de les intégrer.

Il est intéressant de noter que la 32e qualité permettant d'acquérir la Torah est : "L'amour de ses prochains" (selon l'ordre dans lequel elles sont énumérées).
Par conséquent, on peut penser que les élèves de rabbi Akiva consacrèrent le 32e jour du Omer à multiplier les preuves d'amour et à se manifester davantage de respect.
Cette attitude permit d'effacer le mal des jours précédents et le lendemain, le 33e jour du Omer (lag baOmer), ils cessèrent de mourir.

"Chaque juif doit avoir une détermination totale de faire son alya, et venir vivre en Israël.
[...]
C'est précisément [la raison] pour laquelle des tragédies nous sont arrivées durant ces 2000 dernières années.
Nous avons totalement oublié Israël : pas une personne sur mille souhaite sérieusement y vivre ...
Les juifs pensent vraiment qu'en vivant tranquillement en dehors d'Israël, ils ont trouvé un autre Israël et une autre Jérusalem.
[...]
Aussi longtemps que les juifs ne feront pas de leur terre leur occupation principale, leur Torah ne sera pas totalement réalisée, car la Torah et la terre [d'Israël] sont dépendantes l'une de l'autre.
[...]
En réalité, il est surprenant que les saints juifs, qui partout où ils ont vécu, ont fait tellement d'efforts afin de réaliser les mitsvot au mieux, mais ils sont apathiques en ce qui concerne cette mitsva [d'habiter en Israël] qui est la fondation de toute la Torah.
[...]
La véritable raison pour laquelle ils ne font pas leur alya : c'est parce qu'ils rejettent la terre d'Israël."

[Rabbi Yaakov Emden - (1697-1776) - dans sa préface de son Siddour Beit Yaakov]

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Rabbi Yaakov Emden y écrit également :

-> Pourquoi les gens refusent d'aller en Israël?
Pour l'argent.
Une personne est prête à entreprendre de dangereux voyages afin d'amasser des biens, mais pour aller en Israël, elle est paresseuse.

-> En négligeant l'importance de la mitsva de venir en Israël, on se rend quitte (à l'image des explorateurs dans le désert) de la faute de mépriser Israël.
[les explorateurs (méraglim) affirmaient : nous nous concentrerons mieux dans la Torah et dans notre service Divin dans le désert car nous recevons la manne du Ciel, et ainsi nous ne sommes pas dérangés à devoir chercher de quoi nous nourrir, ce qui ne sera pas le cas si nous entrons en terre d'Israël.
Nous agissons de même de nos jours en se racontant toutes sortes de belles légitimations à nos yeux pour ne pas venir vivre en Israël.]
Il ajoute que c'est cela qui a entraîné notre difficile exil, nos persécutions, et le fait de ne jamais être tranquilles et en paix.

-> Rabbi Yissa'har Shlomo Teichtal (Ein haBanim Sémé’ha) enseigne :
Même rabbi Zeira, qui était très vigilant à propos de sa parole, a appelé les juifs babyloniens : "les Babyloniens fous" (guémara Méguila 28a), et ce bien qu'ils étaient énormes en Torah (des guédolé Torah), car ils ne sont pas montés en Israël à l'époque de Ezra. [préférant rester en Babylonie] ...

Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld ... maintient que même des tsadikim peuvent être des explorateurs (méraglim). En effet, ceux qui s'opposent à l'alya, à la reconstruction et la réinstallation en Israël appartiennent au camp des méraglim.
Mais tous ceux qui choisissent l'alya appartiennent au camp de Yéhochoua et de Kalev ... [qui] se sont eux-mêmes sacrifiés pour l'alya.
Tout le monde voulait leur jeter des pierres, mais ils ont dit : "Montons, montons-y et prenons-en possession [de la terre d'Israël/Canaan]!" (Chéla'h Lé'ha 13,30).

"Les tsadikim sont considérés comme vivants même après leur mort, tandis que les réchaïm sont considérés comme morts même de leur vivant."

[midrach Tan'houma - Vézot haBéra'ha]