Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Tout homme qui n'a pas d'épouse ne peut pas être appelé : "Adam" (Homme)."

[rabbi El'azar - guémara Yébamot 63a]

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-> Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou - tome.3,p.33) commente :
Hachem a doté l'homme et la femme d'un pouvoir de donation (koa'h hanétina) par lequel ils se complètent mutuellement au cours de leur vie matrimoniale.
Le donneur apporte au receveur le complément qui lui manque, et le receveur permet au donneur d'exercer son pouvoir de donation.
Par cet échange réciproque, l'unité du couple se renforce, car chacun donne et reçoit.

Plus l'homme et la femme sont différents, plus cette complémentarité est nécessaire et devient une source d'amour mutuel.
Mais si chacun des 2 membres du couple veut vivre une vie égoïste en ne pensant qu'à prendre (koa'h hanétila), la discorde s'installe, voire même la haine.

Nous comprenons pourquoi un homme non marié ne peut pas être entier, car il n'échange pas et ses manques demeurent ; il ne peut donc pas être appelé : Adam.

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-> Il n'y a pratiquement aucun endroit ou moyen pour qu'un homme puisse arranger son caractère et devenir complet, si ce n'est dans sa maison et son comportement en cet endroit.
A chacun Hachem donne la femme dont il a besoin et qui correspond [le mieux] pour compléter son objectif.
[rabbi 'Haïm Vittal - début du Chaaré Kédoucha]

"De chaque être humain s'élève une lumière qui atteint directement le Ciel, et lorsque 2 âmes qui sont destinées à être ensemble se trouvent l'une l'autre, les flux de lumière s'écoulent ensemble et une seule lumière plus brillante sort de cet être uni."

[Baal Chem Tov]

+ Les défis de notre génération (par le rabbi Friedlander) :

"Les gens d'aujourd'hui ont une vie moins difficile que ceux des générations précédentes, c'est la raison pour laquelle ils ont moins d'endurance pour affronter les situations difficiles.
Ainsi, dans notre génération moderne en avancée perpétuelle, les gens cherchent des solutions rapides à leurs problèmes et ne sont pas prêts à s'armer de patience.

De plus, notre société habituée au luxe, au confort et aux solutions faciles refuse de souffrir et de faire des concessions.
Ce phénomène accentue l'égocentrisme et amoindrit le désir de se dévouer pour son conjoint et donc de céder."

[rabbi 'Haïm Friedlander - Introduction au "Véyadata ki shaom aolé'ha"]

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-> Cela est à mettre en parallèle avec les paroles fondamentales de rav Dessler (Mikhtav méEliyahou) :
"Nous avons tendance à penser que le don est une conséquence de l'amour car il est logique d'avoir envie de donner à une personne que l'on aime.
Mais l'inverse est d'autant plus vrai. En effet, l'homme aime le fruit de son investissement, car il ressent qu'une partie de lui s'y trouve désormais".

-> Aux couples à l'aube de leur mariage, le rav Dessler disait :
"Faites en sorte d'aspirer toujours à vous prodiguer du bien mutuellement comme maintenant, au début de votre couple.
Et sachez que dès lors que vous commencerez à réclamer l'un de l'autre ce que vous pensez vous revenir de droit, votre bonheur se dissipera."

"Selon nos Sages, il est plus important de se marier et d'avoir des enfants que de construire le Temple.
[...]

La mitsva relative au mariage est si importante que nos Sages n'hésitent pas à autoriser quelqu'un à vendre un rouleau de la Torah dans ce but.
[...]

Tant qu'un homme reste sans épouse, la Présence Divine l'abandonne.
Un célibataire doit implorer D. de le sauver du mal, car toutes sortes d'esprits maléfiques s'attachent à lui.
Quiconque ne s'est jamais marié, il eut mieux valu qu'il ne vienne pas au monde.
Lorsqu'il quitte ce monde, il est puni pour ne pas avoir laissé de descendance.
[...]

Dans le monde futur, les provisions principales dont dispose l'homme pour le sauver, sont les bons enfants dont il est le père.
[...]

Tout comme le commandement nous enjoint de "croître et de multiplier", il nous ordonne également de "croître et de multiplier" notre étude de la Torah ...
Un homme doit ressentir les mêmes souffrances lorsqu'il perd un enfant ou oublie une étude."

[Méam Loez - Béréchit 1,28 : "Croissez et multipliez et remplissez la terre"]

"La bonté que l'homme manifeste à sa femme et aux habitants de sa maison est la plus grande bonté possible, de première qualité."

[Saba de Slobodka - Ohr haTsafoun]

[en effet, il explique que plus on présente un acte de bonté de façon à ce que le bénéficiaire ne ressente pas le "pain de la honte" (d'avoir à "s'abaisser" à recourir à l'aide d'autrui), et qu'il se sente bien qu'on l'aide, alors plus la bonté est grande, parfaite.
Plus le bénéficiaire se sent proche de celui qui donne, moins il a le sentiment de dépendre d'autrui. Ainsi, la bonté envers sa femme, qui est comme notre propre corps, est la plus proche de la bonté de Hachem envers l'homme, qui ne sent pas le "pain de honte".]

"Le mariage juif est à l'image du lien forgé entre D. et le peuple juif au mont Sinaï.
De même que les mariés restent ensemble au même endroit pendant un an, de même les juifs n'ont pas quitté le mont Sinaï pendant un an après le don de la Torah."

[Rabbénou Bé'hayé]

-> b'h, cf. Shavouot : le jour de notre mariage : https://todahm.com/2018/05/30/6537

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+ "Lorsqu'un homme prend une nouvelle épouse ... il doit rester disponible pour sa famille pendant un an et se réjouir avec son épouse" (Ki Tétsé 24,5)

-> Cette mitsva a pour but de développer l'amour et l'harmonie entre les époux.
Ils peuvent ainsi se familiariser l'un à l'autre et mieux se connaître, ce qui amènera une affection et une stabilité plus grande dans le couple."
[Séfer ha'Hinoukh]

"On doit ressentir que nous ne pourrons jamais retrouver un autre [femme] comme elle, qu'elle est la partie la plus précieuse de notre maison.
De même que les singes sont éloignés d'un être humain, de même l'est [notre femme] en comparaison des autres femmes."

[Zohar haKadoch I,p.49]

[une fois que nous nous sommes mariés, il faut être certain que Hachem a donné Son accord, qu'il n'y aucune autre femme qui peut mieux nous convenir.
Nous devons en permanence se focaliser sur ses qualités (minimisant ses défauts : elle est humaine comme nous!), au point que selon le Zohar les autres femmes deviennent à nos yeux comme des animaux (singes)! ]

"La bonne température dans une maison est maintenue par des cœurs plein de chaleur, et non par des têtes-brûlées."

[rabbi Paysach Krohn]

L'homme doit toujours avoir soin d'honorer convenablement son épouse, parce que toutes les bénédictions résident dans le foyer par le seul mérite de la femme.
C'est pourquoi Rava exhortait les habitants de Mé'houza en leur disant : "Honorez vos épouses afin de prospérer!"

[rav 'Helbo - guémara Baba Métsia 59a]

-> Selon nos Sages, suite à la faute de l'Arbre de la Connaissance, l'homme a été maudit : "C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain" (Béréchit 3,19) = l'homme doit travailler dur pour avoir sa subsistance (parnassa).
De son côté, la malédiction de la femme était : "[le mari] dominera sur elle" (Béréchit 3,16).

Ainsi, lorsque le mari honore sa femme, il l'a libère de sa malédiction [puisqu'il ne la domine pas], et par conséquence du Ciel on dit : "Puisqu'il est indulgent concernant la malédiction de sa femme, nous [au Ciel] serons indulgents avec sa malédiction, et il gagnera sa subsistance avec facilité."

-> Dans le Dorech Tsion, il est également écrit cette idée :
Si l'homme se comporte avec sa femme (en dominant et rabaissant son honneur) en justifiant son attitude par la Torah, alors Hachem se conduira envers l'homme mesure pour mesure et accomplira pleinement sa malédiction, à savoir : "à la sueur de ton front, tu mangeras du pain".
Par contre, s'il agit avec bonté et miséricorde avec sa femme sans la dominer, il méritera également que Hachem assouplisse envers lui sa malédiction sur la subsistance et lui évitera d'avoir à suer et à affronter avec tant de difficulté sa malédiction.
Il s'enrichira, et ce, très facilement. C'est dans ce sens que nos Sages (guémara Baba Métsia 59a) ont enseigné : "Honore ta femme plus que toi-même".

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-> Pour retenir la bénédiction, qu'il s'agisse de la richesse ou de tout autre bénédiction, il faut un récipient approprié pour la recevoir.
Dans un foyer, c'est l'épouse qui représente ce récipient.
[Maharal - 'Hidouché Aggadot - guémara Baba Métsia 59a]

Le Maharal enseigne également que plus celui qui reçoit sera proche de celui qui donne, plus complètement la bénédiction lui sera transmise.
[Plus un homme renforce le lien l'attachement à son épouse, réceptacle apte à préserver la bénédiction, plus abondant se fera le flot de la bénédiction.
Et inversement, que D. nous en préserve!]

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-> "Le Maître de l'univers ne pouvait trouver de récipient plus adéquat que la paix pour contenir les bénédictions" (Ouktsin 3,12)
Le réceptacle le plus approprié pour conserver les bénédictions Divines est la paix.
D'une manière générale dans nos relations avec autrui, et en particulier avec notre conjoint(e), en menaçant la paix c'est d'une certaine façon faire des trous dans notre récipient qui reçoit les bénédictions.
Bien souvent on se prend la tête sur des broutilles, par orgueil (c'est MOI qui est raison, c'est MOI qui aura le dernier mot, c'est MOI qui suis le plus fort, ...), mais combien de bénédictions sommes-nous prêts à perdre pour un sentiment aussi futile, qui va percer notre réceptacle à bénédictions?

-> Le Ram'hal (Pardes Rimonim 5,8) explique également qu'il ne suffit pas qu'un homme soit juste et digne de la bénédiction de D. pour la recevoir. La bénédiction ne peut descendre dans ce monde si on ne dispose pas d'un contenant adéquat pour la recevoir.

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-> Le Chla haKadoch (Chné Lou'hot haBrit) explique que les différends, les désaccords et les disputes sont à bannir. Tout celui qui s'investira dans la recherche de la paix avec son prochain générera des bénéfices inestimables, sa subsistance augmentera jusqu'à 100 fois.

-> Rabbi Chimon bar Yo'haï enseigne : Rien n'est plus grand que la paix, car elle inclut toutes les bénédictions.
[midrach Vayikra rabba 96,9]

-> b'h, par exemple, également sur la paix : http://todahm.com/2019/07/08/la-paix

"Si un mari utilise le temps qu'il doit consacrer à sa femme pour à la place étudier la Torah, cela n'est pas une façon d'acquérir la Torah, et ni la Torah, ni rien de positif ne sera gagné ainsi"

[Rabbi Michal Yéhouda Lefkowitz]