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"Et maintenant, pardonnez donc mon péché, rien que cette fois, et implorez Hachem votre D., qu'Il enlève de sur moi seulement cette mort-ci" (Bo 10,17)

Pourquoi Pharaon a-t-il mentionné précisément cette plaie (celle des sauterelles) comme étant : "la mort" ?

Le rav Yossef Dov Soloveitchik (Roch yéchiva de Brisk) cite la réponse ironique proposée par un rabbin.

Le Baal haTourim (verset 10,14) nous apprend que les sauterelles, après s'être gavées de nourriture pendant toute la semaine, se sont reposées le Shabbath.
En d'autres termes, c'était une "plaie religieuse", plus que Pharaon ne pouvait en supporter!

Par ailleurs, le Midrach (Chémot Rabba 10,2) rapporte que les grenouilles avaient sauté dans les fours pour sanctifier le Nom de D.
Elles ont donc été tout autant une "plaie religieuse!"

[Selon Rav 'Haïm Kanievsky, les égyptiens ne forçaient pas les juifs à travailler le Shabbath (midrach Chémot rabba 5,18), c'est pourquoi en ce jour elles se reposaient également.]

Comment se fait-il que Pharaon a mieux supportée cette plaie des grenouilles (ne la caractérisant pas de : la mort)?

Une différence profonde distingue ces 2 fléaux.
Pharaon n'avaient pas lieu de redouter que de nombreuses personnes imitent le comportement "religieux" des grenouilles en sautant dans les fours.

En revanche, il avait de bonnes raisons de craindre que des multitudes suivent l'exemple des sauterelles qui se sont reposées le Shabbath.

Cette forme de "religiosité" risquait de faire beaucoup d'adeptes !

Source (b"h) : issu du "Talelei Orot" du rav Yissa'har Dov Rubin

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