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Etre juif = faire des mitsvot = nourrir les anges

+++ Etre juif = faire des mitsvot = nourrir les anges :

"J'apporterai un morceau de pain pour que tu puisses reprendre des forces, car c'est pour cela que tu as passé le chemin de ton serviteur" (Vayéra 18,5)

=> À première vue, il semblerait inconvenant pour un hôte de dire à son invité : "Tu cherches mon hospitalité pour manger ma nourriture."

Le comportement d'Avraham à cet égard peut s'expliquer comme suit :
Tous les anges tirent leur subsistance des mitsvot que le peuple juif accomplit.
Or, D. avait retiré le soleil de son bouclier, rendant le temps extrêmement chaud, de sorte que personne n'était dehors en train de voyager (Baba Métsia 86b). Hachem a fait cela afin qu'Avraham, qui souffrait à cause de sa circoncision, n'ait pas à faire d'efforts pour accueillir les passants.
Ainsi, Avraham n'était pas en mesure d'accomplir la mitsva de recevoir des invités.
En conséquence, la nourriture que les anges célestes recevaient normalement de l'observance des mitsvot par Avraham leur était refusée.

C'est pourquoi Avraham, conscient que ses invités étaient des anges, dit : "car c'est pour cela que tu as passé le chemin de ton serviteur", c'est-à-dire "afin que je puisse accomplir la mitsva de recevoir des invités et vous donner ainsi votre subsistance".

[ ainsi, les mitsvot que les juifs accomplissent dans ce monde "nourrissent" les anges.
Les anges sont les messagers divins qui transmettent nos mérites à D. et la bienfaisance divine, sous ses nombreuses formes, à travers les mondes.
Ainsi, en "soutenant" les anges, nous aidons D., pour ainsi dire, à s'assurer que le mécanisme spirituel qu'il a mis en place pour gérer l'univers fonctionne correctement.]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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"J'apporterai un morceau de pain pour que tu puisses reprendre des forces ... il (Avraham) les plaça devant eux ... et ils (les 3 anges) mangèrent" (Vayéra 18,5-8)

-> Ces versets peuvent se comprendre sur la base de ce que le Ohr ha'Haïm (Ki Tavo 26,5) écrit, expliquant le passage de la Torah décrivant l'obligation d'apporter les premiers fruits de chaque année au Temple et de les présenter au Cohen.
Il écrit que les anges, même Michaël, le plus grand des anges de service, sont parfois appelés Cohen Gadol et parfois désignés par un nom différent.
Le critère déterminant est le suivant : les anges reçoivent leur vitalité des mitsvot et de l'étude de la Torah accomplis par le saint peuple juif. Lorsque le peuple juif est à son niveau, accomplissant la volonté de D. comme il est censé le faire, Michaël est appelé Cohen Gadol ; dans le cas contraire, il est appelé Cohen ordinaire.
Nous voyons donc que les anges tirent leur pouvoir spirituel de l'accomplissement des commandements de D.

Les mots de notre verset : "et ils mangèrent" y font également allusion, car la vitalité des anges provient des mitsvot du peuple juif, c'est-à-dire de l'énergie Divine générée lorsque le peuple juif observe la volonté d'Hachem et exécute Ses commandements.

Il s'ensuit que c'est la raison pour laquelle Avraham a accompli la mitsva d'accueillir des invités, afin que les anges puissent tirer leur subsistance de l'accomplissement de cette mitzva.
C'est ce à quoi fait allusion l'expression "il prit et plaça devant eux", ce qui signifie qu'il plaça devant eux pour qu'ils "mangent" la mitsva d'hospitalité qu'il avait accomplie pour eux, "et ils la mangèrent", ce qui signifie qu'ils en tirèrent leur vitalité.

C'est aussi le sens allégorique de la phrase "Il se tenait au-dessus d'eux sous l'arbre, et ils mangeaient", car l'arbre est aussi une métaphore de la Torah (guémara Béra'hot 32b), comme dans le verset : "[la sagesse de D.] est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent" (Michlé 3,18).

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

"S'il y a 10 Justes au milieu de la ville, la sauveras-tu?" (Vayéra 18,32)

-> Le 'Hafets 'Haïm explique que les mots "au milieu de la ville" font référence aux personnes qui ont une influence positive sur leur lieu de résidence.
Cependant, si ces personnes vertueuses restent entre elles, leur mérite ne sera pas suffisant pour sauver la ville de la destruction.

Vayéra – un juif ne doit jamais désespérer

+ Vayéra - un juif ne doit jamais désespérer :

-> Dans la paracha Vayéra, Avraham accueille trois anges. Bien qu'il ait cru à tort qu'il s'agissait de nomades, Avraham les a traités comme des membres de la famille royale et leur a offert un festin somptueux. Après le repas, l'un de ces "nomades" dit à Avraham que Sarah et lui seront bénis d'un enfant. Sarah, qui entendait la conversation dans l'intimité de sa tente, rit de l'absurdité du commentaire de cet étranger. Hachem, cependant, critique son rire.

=> La question qui se pose est la suivante : qu'y a-t-il de mal à ce que Sarah ait ri?
Pour autant qu'elle le sache, il s'agissait de simples nomades. Comment Sarah aurait-elle pu savoir qu'il s'agissait en fait d'anges, messagers d'une véritable prophétie?
De plus, Sarah était non seulement très âgée, mais le midrach atteste qu'elle était et avait toujours été physiquement incapable d'enfanter. Il était donc parfaitement rationnel pour elle de croire qu'elle ne porterait pas d'enfants malgré le témoignage de ce parfait étranger.

-> Le Ramban répond que le rire de Sarah révélait qu'elle avait désespéré de porter un jour un enfant. Si elle avait cru qu'il était possible qu'elle donne naissance à un enfant, elle n'aurait pas ri, quel que soit l'auteur de l'affirmation. Au contraire, elle aurait apprécié les bons vœux de l'homme, répondant "amen" et espérant avec optimisme que ses paroles se réaliseraient. Au lieu de cela, Sarah jugea ridicule l'idée qu'elle puisse porter un enfant.

C'est pourquoi Hachem s'est mis en colère, pour ainsi dire, contre Sarah. En effet, il ne faut jamais abandonner. Hachem a créé les lois de la nature et n'est pas limité par elles.
La guémara (Béra'hot 10a) dit que même si l'on a l'épée au cou, il ne faut jamais désespérer du salut.
Il n'y a pas d'absolu lorsqu'il s'agit de la volonté d'Hachem. Nous sommes censés vivre avec la conscience inspirée et optimiste qu'Hachem peut tout faire. Même dans les circonstances les plus éprouvantes, lorsque toutes les chances sont contre nous, Il peut accomplir des merveilles.
Il s'agit là d'un principe fondamental de la foi juive.

-> "Lorsque vous partez en guerre contre votre ennemi et que vous voyez des chevaux et des chars (et une armée) plus grands que les vôtres, n'ayez pas peur d'eux" (Choftim 20,1).
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la Torah interdit en fait d'avoir peur au combat. Même un soldat isolé qui est en infériorité numérique par rapport à l'ennemi qui avance ne doit pas être angoissé. La raison de cette interdiction est que la peur découle uniquement d'un manque de foi en Hachem.
Puisque Hachem contrôle la situation, un guerrier juif n'a aucune raison d'avoir peur.

Rabbénou Yona (Shaaré Téchouva 3:31-32) écrit que cela s'applique non seulement aux soldats, mais aussi à nous, chaque fois qu'un problème survient dans notre vie.
Si nous sommes intimidés par quelqu'un ou quelque chose, cela montre que nous n'avons pas pleinement confiance dans le fait qu'Hachem contrôle entièrement la situation.
Même si nous ne voyons aucune possibilité d'amélioration, cela ne signifie pas qu'Hachem ne changera pas le cours normal des événements et ne renversera pas l'irréversible.
Rabbénou Yona nous enseigne que cette croyance n'est pas seulement bénéfique pour nous, c'est une obligation.

-> Le rav Aharon Yéhouda Leib Steinman observe qu'aujourd'hui, la plupart des gens ne comprennent pas le concept selon lequel Hachem peut accomplir des miracles pour eux.
Ils pensent que les miracles ne se produisaient qu'à l'époque du Tana'h, et qu'à notre époque, ils ne se produisent que pour de très grands tsadikim, voire pas du tout.
Cette attitude est erronée, affirme le rav Steinman, citant Rachi (Béchala'h15,32), qui raconte comment le prophète Yirmiyahou a réprimandé le peuple parce qu'il travaillait trop et négligeait l'étude de la Torah.
Le peuple a défié Yirmiyahou en lui demandant : "Comment allons-nous subvenir à nos besoins?". Yirmiyahou balaya cet argument en sortant une fiole qui contenait encore le manne que les juifs avaient mangé pendant 40 ans dans le désert.
"Hachem vous a soutenus à l'époque, dit Yirmiyahou, et Il vous soutiendra encore aujourd'hui."

Même si l'époque où le manne tombait du ciel est révolue depuis longtemps, Yirmiyahou nous enseigne qu'Hachem n'a pas changé. Même si les circonstances sont différentes, Hachem est toujours Hachem.
Tout comme Il a accompli des miracles pour nos ancêtres dans les temps anciens, Il peut aussi en accomplir pour nous aujourd'hui. Hachem peut faire en sorte que tout arrive.

=> Comment pouvons-nous mériter des miracles?
Le rav Steinman explique que si Hachem est prêt à accomplir des miracles pour chacun d'entre nous, nous devons lui montrer que nous sommes nous aussi au-dessus de la nature.
En nous élevant au-dessus de nos désirs physiques/matériels et en nous engageant plus sérieusement dans la Torah et les mitsvot, en devenant des personnes plus spirituelles, nous pouvons mériter l'assistance miraculeuse d'Hachem.

La guémara (Taanit 21a) nous parle de Na'houm Ich Gam Zou (dont un de ses élèves était rabbi Akiva!), qui était extrêmement affaibli vers la fin de sa vie. Il était aveugle, n'avait plus de mains ni de jambes, et ce qui restait de son corps était couvert de furoncles. Ses élèves devaient mettre les montants de son lit dans des seaux d'eau pour empêcher les fourmis de monter sur son lit et de ramper sur lui.
Un jour, ses élèves ont remarqué que la maison de leur rabbi était sur le point de s'effondrer. Ils le supplièrent de les laisser le sortir et d'essayer ensuite de sauver ses biens.
"Je ne suis pas inquiet", répondit rav Nachum. "Tant que je suis dans la maison, Hachem ne permettra pas qu'il arrive quoi que ce soit. S'il vous plaît, enlevez d'abord mes affaires."
Les élèves s'exécutèrent. Dès que rav Na'houm fut sorti de la maison, celle-ci s'effondra.

Comment rav Na'houm était-il si sûr qu'Hachem le protégerait? Quel était son secret?
Le rav Steinman explique que la confiance de rav Na'houm provenait de sa foi inébranlable dans le fait qu'Hachem faisait constamment tout pour lui.
C'est d'ailleurs cette attitude qui a valu à rav Na'houm le titre de "Ich Gam Zou", car l'expression "gam zou létova" (cela aussi est pour le bien) était toujours sur ses lèvres. Il vivait chaque jour de sa vie avec la conviction que tout était finalement pour le mieux parce qu'il reconnaissait qu'Hachem était constamment là pour l'aider. [étant persuadé que 100% de ce qui lui arrivait dans la vie ne provenait qu'après un décret dans les moindres détails d'Hachem, alors tout n'est que forcément du bien ultime. ]
Il était persuadé que, tout comme Hachem avait pourvu à ses besoins même dans les circonstances les plus difficiles, Il prendrait soin de lui aujourd'hui.

Rav Na'houm s'est entraîné à voir des miracles partout et a appris à vivre avec eux, jusqu'à ce qu'il sache qu'il pouvait compter sur eux. C'est ainsi qu'il choisit de vivre. Hachem, à son tour, a continué à guider rav Na'houm sur cette voie parce que c'est là qu'il voulait aller.
De même, si nous nous engageons à faire la volonté d'Hachem et aspirons à grandir spirituellement, Hachem nous aidera certainement à vivre de cette manière.

Puissions-nous être méritants de toujours plus renforcer notre foi en Hachem et mériter toujours plus Son aide divine!
[rav Moché Krieger]

Vayéra – la nécessité d’avoir de la crainte d’Hachem

+ Vayéra - la nécessité d'avoir de la crainte d'Hachem :

-> La paracha Vayéra se termine par l'épreuve de la Akéda, au cours de laquelle Avraham a reçu l'ordre d'offrir son fils bien-aimé, Its'hak, en guise de sacrifice (korban) à Hachem.
Après qu'Avraham eut passé cette épreuve difficile, Hachem déclara
Hachem a déclaré : "Je sais maintenant que tu crains D." (Vayéra 22,12).

=> Cette déclaration d'Hachem soulève une question. La Akéda a-t-elle seulement prouvé qu'Avraham craignait Hachem?
L'amour et la dévotion inégalés d'Avraham envers Hachem ont également été prouvés. En effet, le Or'hot Tsadikim (chaar hazérizout) affirme que la Akéda a démontré que l'amour d'Avraham pour Hachem était encore plus grand que son amour pour son propre fils, pour lequel il avait prié pendant près d'un siècle (100 ans).
Le Or'hot Tsadikim démontre cela à partir du fait qu'Avraham s'est levé tôt le matin pour faire la Akéda. Il ne l'aurait pas fait sans enthousiasme pour l'ordre d'Hachem, même si c'était au détriment de son propre enfant (qu'il a attendu depuis si longtemps, et qui devait être à l'origine de tout le peuple juif).

De plus, nous savons que les actes motivés par la crainte de la punition d'Hachem sont considérés comme moins importants que les actes motivés par l'amour d'Hachem (Rambam - Hilkhot Téchouva 10:1). Si tel est le cas, pourquoi Hachem a-t-il insisté sur la crainte d'Abraham et non sur son amour?
Les Sages soulignent effectivement l'amour d'Avraham, en se référant à ses 10 épreuves comme exemples de "combien Hachem lui était cher" (Pirké Avot 5,3), et le prophète se réfère également à Avraham comme "celui qui aime Hachem" (Yéchayahou 41,8).

-> Le rabbi de Slonim explique que jusqu'à la Akéda, Avraham avait réussi à passer tous ses tests grâce à l'amour d'Hachem. Cependant, la Akéda était un test si important que l'amour d'Hachem n'était pas suffisant.
Avraham a dû également utiliser sa crainte d'Hachem pour réussir cette grande épreuve. C'est pourquoi le verset met l'accent sur la crainte d'Hachem d'Avraham.

=> Pourquoi l'amour d'Hachem devait-il être combiné à la crainte d'Hachem en cette occasion?

-> Le rav Aharon Kotler propose deux explications.
1°/ Tout d'abord, malgré l'immense valeur de l'amour d'Hachem, il arrive qu'il ne soit pas assez fort pour repousser à lui seul le mauvais penchant.
Il se peut que la crainte de désobéir à la parole d'Hachem soit nécessaire pour vaincre une envie particulièrement forte de fauter. Face à un épreuve majeure, même Avraham avait besoin de la crainte d'Hachem.

C'est une leçon pour chacun d'entre nous. Même si nous excellons dans la Torah, la prière, le 'hessed ou d'autres domaines importants, rien ne peut remplacer la crainte d'Hachem. Si une envie de fauter nous envahit soudainement, le seul moyen de nous arrêter est de craindre la punition d'Hachem.

Comment acquérir une plus grande crainte d'Hachem?
La meilleure façon de le faire est de lire de moussar, et en particulier leurs descriptions des châtiments qui attendent le fauteur. Si l'on commence à ressentir une certaine crainte, c'est que l'on est sur la bonne voie.
Cette peur était essentielle, même pour quelqu'un d'aussi dévoué à Hachem qu'Avraham, et elle est certainement nécessaire pour passer nos tests/épreuves de nos jours.

2°/ Une deuxième explication de la nécessité de craindre le ciel pour la Akéda est qu'Avraham avait de sérieuses questions concernant l'ordre d'Hachem.
Hachem lui avait promis que Its'hak serait le continuateur de sa lignée, et pourtant, on lui ordonnait de l'égorger.
De plus, Avraham avait prêché contre la pratique païenne des sacrifices humains pendant des décennies. Il l'a fait sur la base de sa propre compréhension du bien et du mal et de la volonté d'Hachem. Or, on lui ordonnait de faire ce qu'il savait et avait prêché comme étant mauvais.
En effet, le midrach nous dit que le Satan a confronté Avraham sur le chemin de la Akéda. Il l'avertit : "Hachem te jugera et te condamnera comme meurtrier si tu exécutes ce commandement [de la Akéda]" (Béréchit rabba 56,4).

-> Enfin, le trait de caractère le plus fort d'Avraham était le 'hessed (bonté), mais on lui demandait maintenant d'accomplir l'acte ultime de cruauté.

Toutes ces questions auraient pu amener Avraham à se demander si c'était vraiment ce que voulait Hachem. Peut-être l'avait-il mal compris ...
Cependant, la crainte qu'Avraham éprouvait à l'égard d'Hachem faisait que ces questions n'avaient pas leur place dans son esprit. Une fois qu'Hachem lui avait dit ce qu'il devait faire, la seule chose qui comptait était de le faire.
Peut-être ne comprenait-il pas pourquoi Hachem lui avait donné un tel ordre, mais cela n'avait aucune importance. Il est clair que la seule façon de s'élever au-dessus de telles questions était de craindre Hachem.

Cette leçon est tout à fait pertinente pour nous. En effet, nous pouvons être confrontés à des situations où il nous est difficile de nous conformer à ce que nous savons que la halakha exige.
Allons-nous nous permettre de prendre des libertés ou des raccourcis? Nous demandons-nous si cette halakha ne s'applique plus, ou du moins, pas à nous (nous affirmons alors : D. me comprendra sûrement)?
Nous pouvons rationaliser un comportement inapproprié avec des excuses telles que : "Je viens d'une culture différente", "Je suis un baal téchouva", "Je suis un homme d'affaires", ou "Je passe une journée difficile".
Hachem attend de nous que nous le servions sans excuses. Lorsqu'il y a une mitsva à accomplir, nous devons mettre de côté toute considération autre que la volonté d'Hachem, comme l'a fait Avraham. Cela exige d'avoir de la crainte d'Hachem.
[rav Moché Krieger]

Vayéra – la grandeur de suivre les comportements d’Hachem

+ Vayéra - la grandeur de suivre les comportements d'Hachem :

-> La paracha Vayéra nous enseigne une règle surprenante : la ha'hnassat or'him (accueillir des invités) est si importante qu'elle a même la priorité sur le fait de saluer/accueillir la Présence Divine (Chekhina).
Ce principe découle de l'épisode qui débute la paracha : Avraham était assis à l'entrée de sa tente, attendant que quelqu'un apparaisse à l'horizon pour tenter d'accomplir la mitsva de ha'hnassat or'him. Cependant, avant que quelqu'un n'arrive, Hachem lui apparut. Bien que la Chékhina soit devant lui et malgré une douleur aiguë due à sa circoncision (brit mila) trois jours plus tôt, Avraham se leva et courut lorsqu'il aperçut trois nomades au loin. Cet épisode nous apprend que le fait d'accueillir des invités a la priorité sur le fait d'accueillir la Chékhina (guémara Shabbath 127a).

=> On peut toutefois se demander s'il en est vraiment ainsi. Supposons qu'un éminent roch yéchiva vienne vous rendre visite. Devriez-vous l'abandonner pour vous occuper d'une personne nécessiteuse que vous voyez passer dans la rue? Bien sûr que non! Comment Avraham aurait-il pu choisir les invités plutôt que la Ché'hina?
Pourquoi Avraham a-t-il déployé tant d'efforts en matière de ha'hnassat or'him, semblant même aller au-delà de la norme en préparant des plats auxquels les gens ne s'attendaient même pas?

-> L'Alter de Slobodka explique qu'il existe 2 formes de 'hessed (bonté).
La première consiste à répondre aux besoins de son prochain. Le Rambam (Hilkhot Avélout 14,1) affirme que les actes de bonté tels que la ha'hnassat or'him sont inclus dans la mitsva d'aimer son prochain comme soi-même (Kédochim 19,18).
Cette forme de 'hessed ne s'exprime que dans les domaines où le prochain est manifestement déficient.

Dans la deuxième forme de 'hessed, une personne est si attentionnée qu'elle cherche toujours à se rendre utile. Elle évalue et réévalue une situation jusqu'à ce qu'elle trouve un moyen d'aider son prochain, même si aucun manque n'est apparent.
Tel était le 'hessed d'Avraham, et il découlait de son désir d'imiter Hachem. Tout comme Hachem a créé le monde afin d'amener à l'existence des êtres capables de recevoir Sa bonté, Avraham a lui aussi cherché des moyens d'accorder de la bonté aux autres.
Si une personne n'était pas habituée à consommer de la viande et du vin, Avraham l'initiait à ces plats, afin de pouvoir lui en donner encore plus. C'est le 'hessed dans sa forme complète et Divine (comme l'explique le Rambam - Hilkhot Déot 1,6).
[Avraham faisait du 'hessed uniquement pour qu'autrui reçoive un maximum de 'hessed (il s'intéressait à l'autre pour comprendre ce qu'au fond de lui il pouvait avoir besoin, non seulement en apparence), et non pas pour en recevoir une récompense dans le monde à Venir, comme un investissement pour recevoir de la faveur en retour d'autrui, ...]

Cela explique également comment Avraham a pu quitter la Chékhina lorsqu'il a vu les voyageurs. En fait, il ne quittait pas du tout la Chékhina.
Recevoir la Chékhina est en effet une forme de connexion avec Hachem, mais une forme qui est simplement externe.
Et en imitant la conduite d'Hachem, Avraham faisait entrer Hachem en lui (révélation interne de la Chékhina).

Le rav Eliyahou Desler note que les formes externes de connexion avec Hachem, même quelque chose d'aussi élevé que la prophétie, ne garantissent pas qu'une personne restera à un niveau spirituel élevé.
Par exemple, Hachem a parlé à Kayin, qui a ensuite tué son frère Hével.
Les liens extérieurs ont beaucoup moins de valeur que le fait de faire ce qu'Hachem veut.
Lorsque nous suivons les voies d'Hachem, nous faisons de Lui une partie de nous-mêmes. Cela a un impact beaucoup plus important sur nous.

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=> Nous apprenons de là que certes cela serait super si Hachem pouvait nous apparaître "face à nous", mais en réalité nous pouvons déjà faire beaucoup mieux, en imitant Sa façon de se comporter, alors nous Le faisons apparaître en nous-même, et alors nous bénéficions de Ses bénédictions et de l'impact de Sa grande proximité.

Notre émouna en une promesse d’Hachem permet de la rendre réelle

+++ Notre émouna en une promesse d'Hachem permet de la rendre réelle :

"D. s'est souvenu de Sarah comme Il l'avait dit, et D. a fait à Sarah ce qu'Il avait dit" (Vayéra 21,1)

-> Lorsque D. promet d'accorder une faveur particulière, il est clair que cette faveur est initialement liée à Lui et qu'elle est latente dans Son pouvoir, à un niveau où il n'y a pas de distinction entre le passé, le présent et l'avenir.
Les bénéficiaires, qui doivent recevoir cette faveur, doivent faire passer cette bonté du potentiel à la réalité, en veillant à ce qu'elle se révèle rapidement. En effet, tant qu'elle est cachée dans les pensées de D., elle reste dans le domaine du caché. On peut donc dire qu'elle existe dans le monde à Venir, c'est-à-dire dans le domaine qui sera révélé dans l'avenir mais qui est encore caché à l'heure actuelle.

C'est par la émouna que l'on obtient cette bonté du futur dans le présent.
En d'autres termes, le tsadik croit que D. tiendra certainement Sa promesse et attend à chaque instant avec impatience la réalisation de cette promesse. Ce désir ardent et cette anticipation du tsadik, générés par sa foi (émouna), s'attachent à la pensée Divine associée à la promesse, l'attirant dans l'état présent de sa émouna, actualisant ainsi la bonté.

Telle est donc la signification du verset "Pour toujours, D., ta parole demeure dans les cieux" (Téhilim 119,9). La parole de D., la promesse de bonté, est à l'état spirituel, cachée et fixée dans les cieux. Mais grâce à la émouna, mentionnée dans le verset suivant : "Ta foi est dans chaque génération" - "Tu affermis la terre et elle subsiste", ce qui signifie que "Tu as fourni un outil grâce auquel la bonté promise peut être révélée".

[ c'est pourquoi notre verset dit que "D. s'est souvenu de Sarah comme Il l'avait dit, et D. a fait à Sarah ce qu'Il avait dit", même s'il est évident que D. accomplit Ses promesses. Le verset nous dit que l'accomplissement de ce processus a consisté en 2 étapes : La grossesse de Sarah et son accouchement.
Sa grossesse résulte de la promesse, qui était à l'origine cachée dans le potentiel divin et qui s'est donc manifestée par l'état caché de la grossesse ; son accouchement résulte de la foi d'Avraham et de Sarah, qui a permis à la promesse de D. de se concrétiser. ]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayéra 21,1]

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=> Etre certain que D. tiendra Ses promesses d'être bon envers nous, va aider à ce que ces promesses s'accomplissent rapidement.

Pourquoi Avraham demandait-il une bénédiction après le repas?

+++ Pourquoi Avraham demandait-il une bénédiction après le repas?

"Avraham se rendit dans une "échel" à Beersheva et y proclama le nom d'Hachem, D. de l'univers" (Vayéra 21,33)

-> Rachi, citant le midrach, explique que ce verset implique qu'Avraham a utilisé son auberge ("échel") comme un moyen de diffuser le monothéisme parmi les voyageurs païens (non-juifs) qu'il accueillait.

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) enseigne :
Expliquons la déclaration des Sages dans le midrach (Béréchit rabba 49,4) selon laquelle Avraham a dit à ses invités après qu'ils aient mangé la nourriture qu'il leur avait fournie gratuitement : "Bénissez le D. du monde pour ce que vous avez mangé!".
Pourquoi Avraham n'a-t-il pas demandé à ses invités de prononcer une bénédiction avant de manger?

La réponse ne peut être que la suivante.
Avant de manger, ces invités étaient des non-juifs, et on ne pouvait donc pas s'attendre à ce qu'ils acceptent "le joug du Royaume des Cieux", c'est-à-dire la souveraineté de D.
Cependant, une fois qu'ils ont mangé, ils ont accompli un commandement, dans la mesure où ils ont donné à Avraham le mérite d'accomplir la mitsva d'accueillir des invités, et donner à quelqu'un d'autre le mérite d'accomplir une mitsva est en soi une mitsva.
Ainsi, grâce à ce mérite, ils sont devenus capables d'accomplir et d'accepter le joug du Royaume des Cieux.

[si Avraham avait insisté pour que ses invités non-juifs (des païens) bénissent D. avant de manger, cela aurait été de la pure coercition, et comme ils n'avaient aucune conscience Divine, leur bénédiction n'aurait pas été sincère.
En revanche, l'accomplissement d'une mitsva les sensibilisait à la Divinité et les rendait capables d'apprécier la bonté de D. à leur égard. ]

C'est pourquoi le midrach rapporte qu'Avraham a dit à tout invité qui refusait de bénir D. après avoir mangé, de lui payer son repas. Le refus de l'invité de bénir D. indiquait qu'aucune sainteté n'avait pénétré en lui pendant le repas. Puisqu'aucun esprit de sainteté n'était entré en lui, cela prouvait que lorsqu'il mangeait, il n'avait pas l'intention de donner à Avraham le mérite d'accomplir la mitsva de l'hospitalité ; au contraire, il avait mangé entièrement pour ses propres motifs égoïstes. Dans ce cas, pourquoi ne devrait-il pas payer?

[ il en découle que pour que leur repas les ait préparés à réciter une bénédiction, les invités devaient au moins avoir l'intention de reconnaître leur dette à l'égard d'Avraham en mangeant sa nourriture.
Ceux qui ont mangé la nourriture d'Abraham sans cette intention, c'est-à-dire simplement parce qu'ils se sentaient en quelque sorte autorisés à la manger, se sont rendus imperméables à l'effet édifiant que la consommation de sa nourriture aurait pu avoir sur eux. ]

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"Avraham courut alors vers le bétail, prit un veau tendre et de choix, le donna au jeune et se dépêcha de le préparer" (Vayéra 18,7)

=> Pourquoi, en ce qui concerne la façon dont Avraham a accueilli les anges, la Torah ne dit pas "il leur a fait un festin", alors que dans le cas de Lot, elle dit bien "il leur a fait un festin" (Vayéra 19,3).
De même, en ce qui concerne le repas préparé par Esther, le verset dit "au festin du vin" (Esther 7,8).

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) enseigne :
Le principe sous-jacent est le suivant. Lorsqu'un juste (tsadik) mange avec un racha, le juste élève le racha. La joie principale d'un tel repas réside dans le fait que le juste élève les étincelles de sainteté qui se trouvent dans le racha.

Dans le cas présent, lorsque les anges ont mangé avec Lot, qui n'était pas un tsadik, ils ont élevé l'étincelle de sainteté contenue en lui, car après avoir mangé avec lui, ils ont extrait de lui l'âme du machia'h, qui descendra de Ruth, une descendante de Lot.

[ après que les anges eurent rendu visite à Lot et l'eurent sauvé, lui et sa famille, de la destruction de Sodome et des villes de la plaine, Lot et ses filles se réfugièrent dans une grotte. Pensant être les seules survivantes d'une apocalypse semblable à celle du déluge, les filles eurent des relations incestueuses avec leur père (leur mère était morte entre-temps). L'aînée nomma son fils issu de cette relation "Moav" ; il fut le fondateur de la nation de Moav. Ruth, femme moavite convertie au judaïsme, est l'ancêtre du roi David, géniteur du machia'h.
C'est l'influence des anges qui ont mangé avec Lot qui a permis à cette étincelle de sainteté de jaillir de l'intérieur de Lot et d'être transmise à sa fille aînée.]

Ainsi, des étincelles de sainteté se sont élevées lors du repas que Lot a partagé avec les anges. Il s'agissait d'un motif de joie, c'est pourquoi la Torah parle d'un "festin" (michté), ce qui implique la joie.
De même, puisque c'est grâce au repas préparé par Esther pour A'hachvéroch et Haman que le peuple juif a été sauvé, le verset parle également de "festin".

Mais lorsque les anges mangèrent avec Avraham, cela n'entraîna aucune élévation d'étincelles sacrées, car Avraham était juste (tsadik) et n'avait donc pas besoin que les anges élèvent des étincelles en son nom. C'est pourquoi la Torah ne qualifie pas ce repas de "festin", qui évoque la joie.

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=> En partageant un repas avec d'autres, nous pouvons parfois les aider à réaliser leur potentiel spirituel caché, même s'ils ne semblent pas intéressés à le faire.

Nos Patriarches (selon le Sfat Emet)

+ Nos Patriarches (selon le Sfat Emet) :

-> Les Patriarches n'ont jamais cessé de penser, ne serait-ce qu'un instant, à leur amour pour Hachem et à leur désir de parvenir à une relation intime (dvékout) avec Lui ...

Lorsque les Bné Israël le méritent, les forces spirituelles générées par les Patriarches sont apparentes.
Même dans l'exil, leur puissant héritage demeure, caché dans chaque âme juive.
Chacune des 3 prières quotidiennes (instituées par les 3 Patriarches) suscite cette force latente et fait remonter à la surface le désir du juif de s'attacher à Hachem.
[Sfat Emet - Vayéra 5661]

-> En restant fidèle à Hachem à travers 10 épreuves (cf. Pirké Avot 5,3), Avraham a permis à ses descendants de surmonter toutes les forces naturelles susceptibles de les empêcher de servir Hachem.
[Sfat Emet - Vayéra 5659]

-> Chaque action des Patriarches était destinée à créer un précédent pour leurs enfants, par exemple, tous les martyrs juifs ont tiré leur force du sacrifice d'Avraham et d'Its'hak à la Akéda.
[Sfat Emet - Vayéra 5637]

-> Rien ne se produit dans ce monde sans la connaissance des Patriarches.
La décision d'Hachem de consulter Avraham avant de raser Sodome en est la preuve ...

Même de nos jours, après leur décès, Hachem "consulte" les âmes saintes [des Patriarches] avant d'émettre un décret [sur notre monde].

Ils ont mérité cette distinction en vénérant Hachem et en s'attachant à Lui à chaque instant de leur vie.
Par conséquent, Hachem ne leur cache rien.
[Sfat Emet - Vayéra 5640]

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-> La guémara (Béra'hot 26b) affirme que les 3 prières quotidiennes ont été instituées par les Patriarches. Ils ont bénéficié de cette distinction en raison de la nature désintéressée de leurs prières, priant non pas pour leur gain personnel, mais simplement pour qu'Hachem obtienne la faveur de Ses créations.
[Sfat Emet - 'Hayé Sarah 5647]

-> Les Patriarches ont servi de véhicule pour transmettre la bénédiction d'Hachem au peuple juif.
[Sfat Emet - 'Hayé Sarah 5655]

-> Une étincelle d'Avraham est ancrée dans chaque âme juive. Cette étincelle est protégée par Hachem et aide chaque juif sincère à surmonter toute épreuve spirituelle dans ce monde.
[Sfat Emet - Toldot 5632]

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-> Même si le mérite de nos Patriarches est épuisé, la guéoula finale se produira par le mérite de nos Matriarches.
[Sfat Emet - Pessa'h 5642]

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-> Les Patriarches ont subi des épreuves qui n'étaient pas nécessaires à leur propre développement spirituel, mais qui avaient pour seul but de donner l'exemple aux générations futures.
[...]
Les juifs d'Égypte ont enduré de nombreuses souffrances afin de minimiser les souffrances des générations futures.
[Sfat Emet - Vayéra 5659 ; Pessa'h 5640]

"Avraham courut vers le bétail" (Vayéra 18,7)

-> Bien qu'Avraham eût de nombreux serviteurs, il courut en personne pour servir ses invités. L'ange Raphaël le suivit discrètement et prit l'apparence d'une vache. En effet, le nom Raphaël (רפאל) peut s'écrire également : פר אל (la vache de D.).
Lorsqu'Avraham s'est approché de cette vache pour la saisir, celle-ci s'enfuit jusqu'à la grotte de Makhpela.
Avraham suivit la vache et vit sur place Adam et 'Hava. Le Gan Eden inférieur fut créé 1365 ans avant le monde que nous connaissons aujourd'hui. Notre monde a une dimension d'un 60e du Gan Éden qui se trouve au sud-ouest tandis que le guéhinam lui se situe au nord de notre monde. Les anges de destruction et les mazikim y résident.
Le caveau de Makhpéla étant une porte ouverte vers le Gan Eden, il permet aux néchamot (âmes) d'y accéder sans être affectées par les mazikim. Adam et 'Hava sachant ce secret, ont fait en sorte d'y être enterrés, et depuis le jour de leur enterrement, l'ouverture de la grotte de Makhpéla fut fermée aux yeux des créatures afin de leur cacher cet endroit si élevé.

Ainsi, le jour où Avraham saisit deux vaches pour servir leur langue en repas aux anges, qui est la viande la plus tendre, la troisième vache s'enfuit jusqu'au caveau de Makhpéla.
Lorsqu'Avraham arriva sur place, il sentit l'odeur du Gan Eden et souhaita y être enterré. Lorsqu'il retourna dans sa tente, il n'y avait que 2 vaches. Lui manquant la troisième, il décida de créer la 3e vache par l'intermédiaire du sefer haYétsira pour ne pas retarder davantage le repas de ses invités. Car s'il devait chercher une vache dans son troupeau, l'heure du repas serait passée. C'est pour cela qu'il est écrit : "oubén abakar achèr assa".

"Et le veau qu'il avait fait" (Vayéra 18,8) = à présent nous comprenons comment Avraham notre Patriarche a pu donner à ses invités de la viande avec du lait, car cette viande ressemblait effectivement à de la viande mais n'en n'était pas réellement.
Notre Patriarche fit une allusion aux anges lorsqu'il dit : הבקר (le veau - abakar), on peut également l'écrire : הקבר (la tombe - akéver).
En d'autres termes, Avraham dévoila aux anges sa mésaventure avec la troisième vache qui le conduisit jusqu'au caveau de Makhpéla et qui le contraint à créer ce veau qui est permis à la consommation avec du lait.
[rav Yissa'har Chmouëli Beniahou]

"Nous savons qu'avant qu'un fruit ne pousse, il existe déjà dans le patrimoine génétique de l'arbre sur lequel il va se développer.
Il en est de même pour l'homme. Avant de naître, il préexiste dans le patrimoine génétique de son père, plus exactement dans le cerveau de son père.
Puisqu'Avraham était le premier des Patriarches, tout Israël était inclus dans les pensées du cerveau d'Avraham."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayéra 18,19]