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Ne pas fixer du regard une personne racha

+ Ne pas fixer du regard une personne racha :

-> La guémara (Méguila 28a) rapporte qu'il est interdit de fixer du regard une personne racha.
Le Maharcha ('Hidouché Aggadot) explique que, selon la Kabbale, une force d'impureté repose sur une personne racha, ce qui est la raison de l'interdiction.
Le rav Eliyahou Lopian (Lev Eliyahou - Noa'h) explique ces mots ainsi : celui qui fixe une personne racha fera entrer en lui l'impureté de cette personne. Un tel effet ne peut se produire qu'à travers les yeux. En effet, les yeux sont les fenêtres du cerveau.
Ainsi, le fait de regarder attentivement une personne malveillante aura des conséquences désastreuses sur l'esprit, entraînant des pensées inappropriées de toutes sortes.

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[à l'inverse, il est important de nourrir ses yeux de la vision de personnes justes et saintes (tsadikim). ]

"Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire"" (Vayakel 35,1)

-> Moché a rassemblé les bné Israël le lendemain de Yom Kippour, après leur repentir pour le péché du Veau d'or.
Le Likoutim 'Hadachim explique que la source de la sainteté est l'unité (a'hdout).
Après la faute du Veau d'or, le peuple juif avait besoin d'une infusion de sainteté. C'est pourquoi Moché les a rassemblés en créant un sentiment d'a'hdout (d'unification), l'incarnation de la sainteté.

Tout comme le Séfer Torah irradie la sainteté dans l'aron kodech, le sanctifiant ainsi, l'âme étend sa sainteté au corps.
Celui qui a sanctifié son corps en plaçant l'âme dans une position de primauté peut alors étendre la sainteté (kédoucha) au monde entier.
[rabbi Moché Feinstein - Darach Moché]

Celui qui surmonte son yétser ara dans une épreuve impliquant des relations interdites verra une grande lumière briller au-dessus de sa tête, ce qui, dans les générations précédentes, pouvait être vu par les gens autour de lui.
Cette lumière spirituelle n'est autre que la Ché'hina d'Hachem reposant sur lui, en témoignage de sa grande réussite à survivre à une telle épreuve et à apporter une révélation d'Hachem dans le monde.
['Hafets 'Haïm (Nid'hé Israël - ch.23) - se basant sur la guémara (Sanhédrin 31b) ]

[cela explique également que selon nos Sages si l'on a réussi à détourner son regard d'une femme mal habillée, ce moment est propice pour demander ce que l'on veut à Hachem et pour voir sa demande exaucée. (en effet, D. est davantage à nos côtés suite à cette belle attitude!) ]

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-> "Tout plaisir [interdit] dont une personne s'est privée pour l'amour d'Hachem lui sera rendu d'une manière permise à un autre moment dans l'avenir"
[Steïpler - Karyana Dégarta - lettre 15]

[on n'y perd jamais à faire la volonté de D. ]

Hachem dit : "J'ai créé le yétser ara et j'ai créé la Torah comme son antidote".
[guémara Kidouchin 30b]

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - ch.5) explique qu'Hachem nous dit que le seul remède contre le yétser ara est l'étude de la Torah "et que quiconque pense autrement et tente de prendre un autre remède réalisera son erreur lorsqu'il mourra plein de fautes".

-> Le Rambam (fin halakhot des relations interdites) écrit que la faute la plus difficile à éviter est celle des relations interdites et qu'à travers les générations, il y a toujours eu des problèmes dans ce domaine. Il met en garde contre la force qu'il faut avoir pour lutter contre ce désir et donne des exemples de pièges potentiels qu'il faut éviter, tels que le yi'houd, la frivolité, l'alcool, la musique et la littérature provocantes.
Puis il conclut : "Mais plus important encore que tout cela, nos Sages nous ont enseigné qu'une personne doit tourner son esprit vers les paroles de la Torah et accroître ses connaissances grâce à sa sagesse, car les pensées immorales ne se développent que dans un esprit vide de sagesse [de Torah]""

-> Le Gaon de Vilna (Michlé 2,11) note que seules "l'agrément et la douceur de la connaissance de la Torah" ont la capacité d'éloigner les pensées inappropriées.

[ il est à noter que pour que la ségoula de la Torah fonctionne, à nos yeux elle doit être agréable, passionnante et satisfaisante.
voir à ce sujet : la force de la Torah est fonction de l'importance qu'elle a à nos yeux : http://todahm.com/2023/08/20/9-av-que-la-torah-soit-importante-a-nos-yeux ]

"Vous serez saints parce que Moi, Hachem, votre D., je suis saint" (kédochim tiyou ki kadoch ani ... - Kédochim 19,2)

-> Le verset dit : "Tu seras saint" : On pourrait penser que nous devons être aussi saints qu'Hachem. C'est pourquoi le verset se termine par "Parce que je suis saint", afin de montrer que ma sainteté est plus grande que la vôtre. [midrach Vayikra rabba 24]

-> Le Ramban (sur ce verset) explique la mitsva de la sainteté comme le fait de s'abstenir de tout luxe excessif et inutile (même s'ils seraient permis selon la loi stricte).

=> Si la sainteté consiste à s'abstenir de plaisirs et de jouissances excessifs, comment ce mot peut-il être utilisé en référence à Hachem? Que signifie le fait qu'Hachem se tienne à l'écart du luxe?

-> Le rav Shimon Shkop (Introduction à Shaaré Yocher) répond comme suit :
"Hachem nous a créés à son image pour que notre plus grand désir soit de faire du bien aux autres, à la fois aux individus et à la communauté, afin que nous imitions le Créateur, dans une certaine mesure.
Son désir est uniquement de faire du bien à toutes les créations qu'Il a faites, et Il souhaite que nous suivions, nous aussi, Ses voies ...

La mitsva de la sainteté (kédoucha) est que tous nos travaux et nos efforts doivent être orientés vers l'aide aux autres. Nous ne devrions rien faire ni prendre part à aucun plaisir ou jouissance qui ne conduise d'une manière ou d'une autre au bénéfice d'autrui.
Si la vie d'une personne est orientée vers l'aide aux autres, alors tout ce qu'elle fait pour prendre soin de sa propre santé physique et émotionnelle sera inclus dans la mitsva de la sainteté, car si elle est en bonne santé et bien portante, elle sera alors en mesure d'aider les autres.

En revanche, s'il s'adonne à des luxes inutiles, il ne profite qu'à lui-même et n'apporte aucun bénéfice aux autres. C'est l'antithèse de la sainteté. À cet égard, nous pouvons utiliser le terme de kédoucha en ce qui concerne Hachem (kadoch ani), car tout ce qu'Hachem fait constamment dans le monde est fait dans le but de bénéficier à Ses créations.
En nous ordonnant d'exceller dans la kédoucha (sainteté), Il attend de nous que nous imitions cet objectif élevé selon lequel toutes nos actions devraient être consacrées uniquement à aider les autres et non à notre propre plaisir".

Sainteté & nos pensées : une bataille de l’esprit

+++ Sainteté & nos pensées : une bataille de l'esprit :

+ Le don de la pensée :

-> La caractéristique essentielle de l'être humain est sa capacité à penser ; l'intellect est ce qui distingue l'homme du règne animal. Notre identité en tant que tsélem Elokim est directement liée à notre capacité de réflexion. Lorsque Hachem a créé l'homme, il a dit : "Faisons l'homme à notre image (tsélem) et à notre ressemblance (dmout)" (Béréchit 1,26).
Rachi explique que le terme "dmout" fait référence à la capacité "de comprendre et de discerner".

En un sens, les pensées que nous choisissons de contempler sont l'expression la plus profonde de ce que nous sommes. Le don de la pensée est à l'origine de notre libre arbitre et de la quasi-totalité de notre avodat Hachem.
Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1,4) compare l'esprit au Kodéch haKodachim (le Saint des saints) et assimile la contemplation de pensées impures à l'acte d'apporter une prostituée dans ce lieu le plus sacré.
Le Kodech hakodachim est l'endroit où la Ché'hina réside dans notre monde. De même, l'esprit est le lieu où l'âme (néchama) repose en nous. La néchama constitue la véritable identité de chaque juif et est trop élevée pour résider dans notre monde physique. Néanmoins, elle interagit avec nous par le biais du processus de la pensée, nous éclairant par des étincelles d'inspiration et nous révélant les profondeurs de la Torah. [Néfech ha'Haïm 1,5]

La fusion de l'âme avec l'esprit nous permet d'accéder aux parties les plus profondes de nous-mêmes et de nous élever à des hauteurs incroyables. Contaminer notre esprit avec des pensées impures affaiblit ce lien avec l'âme et revient donc à nous détacher de notre identité même.

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=> Nous sommes certainement capables de contrôler la sainteté de nos actions, mais sommes-nous également capables de contrôler nos pensées?
Est-il raisonnable que nous soyons tenus pour responsables des pensées inappropriées qui nous viennent à l'esprit?

Nos pensées nous font parfois nous sentir mal dans notre peau. Le commun des mortels se lamente souvent : "Je n'arrive pas à croire que je pense à cela en plein milieu de mon étude de Torah. Je ne peux pas croire que cela se produit pendant ma Amida (moment de face à face intime avec Hachem). Qu'est-ce qui ne va pas chez moi? Si des pensées aussi sales pénètrent mon esprit, peut-être suis-je moi-même une personne sale?"

Ces sentiments déprimants de culpabilité et de honte, bien qu'ils puissent sembler de nature religieuse, sont souvent des tactiques du yétser ara. Ces réactions découlent d'un manque de clarté quant à ce qu'Hachem attend de nous dans ce domaine.
En effet, selon nos Sages de nombreuses pensées inappropriées qui nous viennent à l'esprit ne sont pas du tout des fautes. Elles sont simplement une épreuve d'Hachem, qui nous est donné comme une occasion de grandir.

Rabbi Shimon ben Pazi déclare dans la guémara (Béra'hot 61a) : "Oy li mi'yotsri vé'oy li mi'yitsri". Ce qui se traduit à peu près par : "Je vais avoir des ennuis quoi que je fasse! Si je me comporte correctement et que j'écoute Hachem, ce ne sera pas bon pour moi d'une manière ou d'une autre, et si je suis mon yétser ara, je me retrouverai certainement dans une mauvaise situation".
=> Comment peut-il être mauvais pour une personne de suivre les lois d'Hachem et de se comporter correctement? Pourquoi quelqu'un qui accomplit la volonté d'Hachem aurait-il une raison de dire "oy"?

-> Rachi explique la guémara comme signifiant que même si une personne observe la Torah et se comporte correctement, elle souffrira toujours de pensées inappropriées sur des fautes.
Ces pensées la hanteront et ruineront son humeur à tout moment ; elles l'amèneront à se sentir mal dans sa peau et la pousseront à abandonner. Finalement, dans le désespoir et la frustration totale, elle criera : "Oy!" (cri de lamentation).
C'est ce que la guémara veut dire lorsqu'elle dit : "Oy li mi'yotri!".

-> Le Gaon de Vilna explique que la guémara utilise le mot "oy" pour donner une connotation spécifique.
Selon le Gaon, le mot "oy" est utilisé pour déplorer quelque chose que l'on ne contrôle pas.
Par exemple, une personne qui s'efforce d'être un tsadik peut souffrir de mauvaises pensées qui surgissent soudainement dans sa tête et prennent le contrôle de son esprit.
En d'autres termes, nos Sages nous révèlent que même les personnes qui agissent bien et se comportent magnifiquement peuvent toujours avoir des pensées interdites.

-> Lorsqu'une personne s'engage à travailler sérieusement sur la sainteté, elle s'attend souvent à ce que le premier pas dans la bonne direction la libère des mauvaises pensées. Les gens sont souvent choqués de découvrir que c'est exactement le contraire qui se produit : lorsqu'une personne s'efforce de s'améliorer dans ce domaine, elle peut être emportée dans un tourbillon de pensées interdites qui semble beaucoup plus fort et plus intense qu'auparavant.
Cette idée peut être très difficile à accepter. On nous a toujours enseigné que les pensées interdites sont mauvaise et immorales, mais nos Sages (guémara ci-dessus) nous enseignent ici que même les personnes qui servent Hachem et suivent la Torah peuvent être tourmentées par les pensées interdites. Néanmoins, aussi frustrantes que puissent être ces pensées importunes, nous devons toujours nous rappeler que nous ne sommes pas coupables d'avoir ces pensées, et qu'elles sont simplement des épreuves que nous devons endurer.

-> Le rav 'Haïm de Volozhin (Kéter Roch 136) cite une guémara (Baba Batra 165) qui affirme qu'il y a 3 fautes qui se produisent chaque jour et dont aucun homme ne peut être sauvé. L'un de ces fautes est le pensées interdites (hirhourim).
Le rav 'Haïm de Volozhin explique que si une personne a une mauvaise pensée passagère, elle n'en est pas responsable et ne devrait même pas se sentir coupable.
En fait, même les grandes personnalités de la Torah des générations précédentes étaient quotidiennement aux prises avec de telles pensées.
La Torah nous ordonne de chasser ces pensées de notre esprit du mieux que nous pouvons, et de les remplacer par des pensées pures de Torah et d'avodat Hachem.
Les premières pensées interdites, cependant, sont simplement l'œuvre du yétser ara qui nous met au défi de la tentation, et nous n'avons pas à nous sentir coupables à leur sujet.

Une personne peut être bombardée de pensées interdites, mais tant qu'elle ne veut pas avoir ces pensées et qu'elle ne les développe pas, elle gagne la partie.
Si elle essaie d'apprendre la Torah et d'occuper son esprit avec d'autres choses, les pensées interdites elles-mêmes ne sont pas considérés comme des fautes.
En fait, chaque fois que nous rejetons une mauvaise pensée, nous nous acquittons de la mitsva de "lo tatourou".
Une personne qui souffre de ce problème tout au long de sa vie est en train de faire des mitsvot tout le temps, tous les jours. Cela ne semble peut-être pas très prestigieux, mais c'est une véritable avodat Hachem.

-> Il est également essentiel de comprendre que les tentatives agressives pour chasser certaines pensées de notre esprit peuvent avoir des conséquences négatives.
Le rav Israël Salanter enseigne :
Il ne faut pas se plonger dans les [pensées interdites], ni déployer de grands efforts pour chasser les pensées, car la nature de l'esprit humain est telle que plus on tente de repousser une pensée, un sentiment de douleur ou autre, plus l'esprit résistera et fera resurgir la pensée étrangère.
Par conséquent, un effort excessif pour bannir les pensées interdites peut entraîner une forte intensification des pensées interdites.
Il en va de même pour la prière : un grand effort pour chasser les pensées non pertinentes peut parfois être la cause de pensées étrangères, car il est dans la nature de l'esprit de résister.
[plus on se dit de ne pas penser à une chose, plus on va vouloir y penser, ainsi le mieux est de moins y prêter attention et de s'occuper par d'autres pensées. (on peut aussi prier Hachem pour nous en protéger)]

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+ Le saint plombier :

-> Le Baal haLéchem, l'un des derniers grands mékoubalim, offre une perspective édifiante sur nos luttes dans ce domaine de la sainteté.
Un serviteur d'Hachem sincère peut avoir d'énormes difficultés avec son yétser ara et ne pas comprendre pourquoi ces épreuves [de mauvaises pensées] le "poursuivent". Il peut regarder tous ses amis et voir qu'ils semblent aller bien, et il peut se demander pourquoi lui seul est coincé dans une fosse septique. Cela peut l'amener à s'énerver, voire à se fâcher avec Hachem.

Pour une telle personne, le Baal haLéchem a un message simple : Ne désespérez pas!
Il y a de nombreux travaux à effectuer dans le palais du roi. Certains employés du palais ont le privilège de polir la couronne du roi. C'est un travail prestigieux ; ces ouvriers sont autorisés à être très proches du roi et à ressentir un sentiment de majesté et de proximité avec leur souverain.
D'autres travailleurs, en revanche, servent de plombiers dans le palais du roi. Leur travail est beaucoup moins prestigieux ; ils sont entourés de saleté et d'eaux usées. Une personne dans cette position n'est même pas autorisée à réciter une bénédiction pendant qu'elle fait son travail.
Mais cela ne signifie pas que ces travailleurs sont moins importants pour le roi.

De même, Hachem a besoin de "plombiers" dans son monde! Si vous luttez contre l'entrée des "eaux usées/sales" dans votre esprit, cela signifie que D. vous a désigné pour être un "plombier" dans Son palais.
Les réparations (tikounim) que vous créez lorsque vous combattez activement votre yétser ara servent à nettoyer le palais tout entier et à réparer chaque "tuyau".
Vous n'êtes peut-être pas l'un des serviteurs qui polissent la couronne, mais qui peut dire quel travail est le meilleur? Vous faites la volonté d'Hachem, et c'est ce qui compte. C'est pour cela que vous avez été amenés ici, et il n'y a rien de mal en vous.
Ne pensez jamais que vous avez eu le mauvais côté de la médaille. Vous rendez Hachem fier, parce que vous menez la bataille.

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+ Les souvenirs de notre passé :

-> Les souvenirs d'un passé lointain sont un type de pensées qui peuvent envahir notre esprit et nous déséquilibrer.
Les baalé téchouva sont souvent frustrés lorsque des pensées du "bon vieux temps" entrent dans leur esprit sans y être invitées. Les pensées et les souvenirs peuvent rester dans son esprit pendant un certain temps et surgir aux moments les plus inopportuns, comme pendant une belle amida ou en pleine étude.
Ces souvenirs peuvent être source de confusion et faire craindre que nous n'avons pas progressé. On peut commencer à douter que l'on a tourné la page, qu'on évolue spirituellement.
[on peut se demander si tous les efforts faits ont de la valeur, est-ce que cela est aimé et apprécié par Hachem, ou bien est-ce que j'ai pu faire de ma vie est trop grave pour être réparé et que je suis fichu ... ]

Ces types de souvenirs sont des armes que le yétser ara utilise pour nous rendre nerveux. En réalité, ce ne sont que de vieux souvenirs d'une autre vie ; ce ne sont pas vraiment nos pensées.
Les souvenirs sont stockés dans nos esprits parce que nos cerveaux sont câblés de cette façon, mais ils ne font plus partie de nous. Lorsqu'une personne est confrontée à des souvenirs troublants, elle doit simplement rester calme. Avec le temps, ces pensées s'estomperont.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette question a été abordée par Rabbi Yéhouda haLévi il y a près de mille ans!
Il déclare dans le Séfer haKouzari (maamar 3 ot 5) que même les plus grands tsadkim qui ont été exposés à de la musique et à de la littérature inappropriées dans leur jeunesse ne seront pas en mesure d'effacer ces souvenirs de leur esprit, et qu'il ne faut donc pas attendre d'eux qu'ils le fassent. Le processus de téchouva pour cela, explique-t-il, consiste à se dissocier de ces souvenirs en s'abstenant d'en parler.
[faire une téchouva sincère et totale nous fait devenir une personne totalement nouvelle, et ainsi d'une certaine façon toutes les mauvaises pensées qui peuvent venir ensuite ne nous concernent, elles appartiennent à cet être disparu dont on a pris la place.
Mon cher yétser ara, tu essaies de me perturber, me faire sentir triste et déprimé sur des éléments de mon passé, mais suite à ma téchouva ces mauvaises pensées ne me concernent plus! Je suis content et reconnaissant envers Hachem d'avoir pu totalement tourner la page. ]

Il est important de penser positivement et, le cas échéant, d'utiliser ces souvenirs comme un rappel du chemin parcouru. Le Avot déRabbi Nathan (chap.21) raconte que Rabbi Akiva étudiait un jour avec ses talmidim lorsqu'un souvenir de ses années moins productives lui revint à l'esprit. Au lieu de s'effondrer à cette pensée, Rabbi Akiva utilisa ce souvenir comme une occasion de remercier Hachem pour le mérite d'étudier dans un beit midrach.

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+ Faire face au passé :

-> Grâce à D. nous allons tous de l'avant, mais beaucoup d'entre nous sont encore hantés par les souvenirs de nos fautes passées, qui nous font vivre dans un état de culpabilité et de honte parfois insupportable. Il est vrai que le regret fait partie du processus de téchouva, mais la culpabilité est souvent une tactique du yétser ara pour provoquer la dépression et arrêter la croissance spirituelle des bné Torah sincères.
Le rav 'Haïm Vital et le Gaon de Vilna enseignent tous deux qu'une vie de sainteté requiert une attitude générale d'optimisme et de bonheur. À l'inverse, ils expliquent que les sentiments de tristesse et de désespoir peuvent être une cause directe de déclin dans notre avodat Hachem.
[Le Gaon de Vilna (Biour haGra dit que la sainteté rime avec joie. (on a des moments bien définis dans le temps pour faire téchouva, et sinon un juif doit toujours être joyeux! [symbole de notre confiance en Hachem pour notre futur et dans Sa capacité à effacer nos fautes! ])
la tristesse est une porte d'entrée pour le yétser ara (qui nous fait fauter surtout pour que nous attristons/déprimons spirituellement suite à notre faute!). Le Kéhilat Yaakov dit que la tristesse amène les fautes.]

Il est très important de ne pas s'attarder sur le passé. Les erreurs que nous commettons lorsque nous sommes jeunes sont vues par Hachem d'une manière beaucoup plus positive que les fautes que nous commettons à des stades ultérieurs de la vie.
Le roi David décrit les fautes d'un jeune comme des 'hataïm, terme désignant les péchés commis involontairement. (Téhilim 25,7 - 'hatot néouraï ouféchaav al tizkor)
Cela semble étrange. Comment les fautes prémédités que nous avons commises lorsque nous étions jeunes peuvent-elles être considérées comme involontaires?
La réponse est que, dans un sens, même nos méfaits intentionnels (mézid) dans nos jeunes années ne sont en fait que des erreurs (et non des fautes volontaires!).
Un enfant, même après l'âge de la bar mitsva, a un daat sous-développé et immature, et il n'est donc pas pleinement capable de prendre des décisions judicieuses. Pour ne rien arranger, chaque jeune souffre d'un yétser ara déchaîné.
Rabbénou Yona (Pirké Avot 3,6) affirme qu'en raison de ces deux facteurs, Hachem considère les fautes des jeunes comme des 'hatot néourim (de simples erreurs).

=> Si c'est ainsi qu'Hachem lui-même considère ces fautes, nous pouvons et devons être plus indulgents envers nous-mêmes, d'autant plus que beaucoup d'entre nous, à ce stade vulnérable de notre vie, ont bénéficié d'un accès illimité et sans surveillance à une technologie que nous étions incapables d'utiliser en toute sécurité.

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+ N'invitez pas les épreuves :

-> Nous avons maintenant une perspective beaucoup plus claire de ce que la Torah attend de nous en ce qui concerne la sainteté de nos pensées.
Lorsque le yétser ara plante des pensées impures dans nos têtes, nous devons faire de notre mieux pour les rejeter. Le fait que nous luttions contre ces pensées au mieux de nos capacités devrait être une source de grande fierté pour nous. Si nous ne provoquons pas ces pensées, si nous ne les accueillons pas dans notre tête, alors nous devenons grands en leur résistant.

Cependant, certaines personnes se créent elles-mêmes des problèmes.
Nos Sages (guémara Nida 13b) nous disent qu'une personne qui "s'amène" à pensées interdites ne sera pas dans la "mé'hitsa" d'Hachem dans le monde à Venir (olam aba).
Qu'est-ce que cela signifie, d'un point de vue pratique, de "s'amener" des pensées impures/interdites (hirhourim)?
Ce terme décrit une personne qui ne lutte pas, mais qui décide d'allumer elle-même le feu de son yétser ara. Cette personne n'est pas aux prises avec une épreuve à cause de quelque chose qu'elle a vu ou d'un souvenir qui lui est venu à l'esprit ; elle s'ennuie simplement et cherche quelque chose à faire.
"S'amener à des pensées impures" est l'acte de se créer des problèmes. Cette personne "allume" activement son yétser ara, que ce soit à l'aide d'une télécommande, d'un bouton d'alimentation ou autres, dans le seul but de s'occuper.

Pourquoi une telle personne ne serait-elle pas dans la "mé'hitsa" d'Hachem dans le monde à Venir?
Le Maharal ('Hidouché Aggadot - 'hélek 4,p.154) explique que lorsque quelqu'un se fait cela, c'est le signe qu'il ne s'intéresse pas vraiment à Hachem.
Ce jeune homme n'a même pas encore décidé dans quelle équipe il se trouve. S'il s'arrêtait pour réfléchir, il se rendrait compte que dans le domaine de la sainteté, il est son pire ennemi.

Une personne qui "s'amène" à des pensées impures ne se rend manifestement pas compte de ce qui est en jeu. Qu'y a-t-il de mal à regarder ce film, avec quelques scènes d'obscénités, de violence, ...
[On ne se rend pas compte que cela impact notre intériorité, que l'on réveille, donne des forces à nos mauvaises pulsions, et qu'on s'amène de mauvaises pensées et davantage de risque de fauter.
Alors oui avec un regard non-juif il n'y a aucune contre indication à cela, mais nous sommes des juifs avec une âme tellement plus élevée que les non-juifs, avec chacun de nos actes qui ont davantage d'impact dans le monde, avec une relation de proximité unique avec papa Hachem (nous sommes Ses enfants adorés!), ... Physiquement nous ressemblons aux non-juifs, mais en réalité nous en sommes tellement différents (selon le Kouzari, il y a : les minéraux, les végétaux, les animaux, les être humains et les juifs), et cela implique que nous devons agir avec responsabilité.
Une mauvaise pensée volontaire chez un non-juif n'a pas d'impact, mais chez un juif cela peut être dévastateur dans tous les mondes (dont nous-même). ]

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+ Une norme plus élevée :

-> Il est étonnant que nous soyons soumis à des normes aussi élevées et que nous devions nous efforcer d'atteindre la grandeur, même dans le domaine de la pensée.
Les nations du monde ne se concentrent pas du tout sur la pureté de la pensée.
Dans leur vision du monde, la stature spirituelle de l'homme est déterminée par la pureté de ses actes et de ses paroles. Les pensées, en revanche, sont considérées comme inoffensives et théoriques.
Le Ram'hal (Messilat Yécharim) explique que c'est la raison pour laquelle Rav Pin'has ben Yaïr enseigne l'obligation de la pureté de la pensée en introduction à sa déclaration selon laquelle "la Torah amène au zéhirout (vigilance)". Il écrit :
"Pour être sauvé du yétser ara et atteindre la perfection, il ne suffit pas qu'une personne comprenne la moralité et les traits de caractère appropriés, comme le savaient et l'enseignaient les sages des nations. Nous avons plutôt besoin qu'on nous enseigne dans les détails de la Torah d'Hachem.
C'est la raison pour laquelle la Torah a été donnée à partir du Ciel (chamayim), parce qu'il est impossible à toute personne existant sur terre, même au plus grand des sages, de la formuler de la manière dont elle a été arrangée par le Créateur.

Rabbi Pin'has lui-même a déduit cela de la déclaration de nos Sages (guémara Avoda Zara 20b) : " 'Tu te garderas de toutes les mauvaises choses' = cela signifie qu'une personne ne doit pas entretenir des pensées [impures] pendant la journée, et de ce fait, parvenir à l'impureté la nuit". C'est ainsi qu'il a appris que la Torah mène au zé'hirout (vigilance).

Si la Torah ne nous l'avait pas enseigné, la morale humaine ne considérerait pas cela comme une faute majeure, car une pensée n'est pas quelque chose de tangible ; ce n'est ni une parole ni une action ....
De là, nous pouvons apprendre que la Torah conduit une personne à la vigilance (zéhirout), [c'est-à-dire que] sans la Torah, une personne ne pourrait jamais faire preuve d'une véritable prudence, car il ne lui viendrait jamais à l'esprit de se méfier de tant de choses qu'elle ne saura éviter qu'au travers l'étude de la Torah."
[Ram'hal - Messilat Yécharim - maamar Vikoua'h]

=> L'esprit humain ne saisit pas instinctivement la notion que les pensées nous affectent d'une manière aussi concrète.
Le Ram'hal explique que seule la Torah peut nous charger d'aspirations aussi élevées en matière de sainteté. À travers l'objectif de la Torah, nous pouvons découvrir les hauteurs inimaginables que le peuple juif est capable d'atteindre. C'est pour cette raison que Rabbi Pin'has ben Yaïr, lorsqu'il trace le chemin de la avodat Hachem, commence par nous dire que la Torah mène à la zéhirout (prudence) ; la véritable avoda ne peut commencer que lorsque la sagesse de la Torah nous guide.
[rav 'Haïm Dov Stark]

Le pouvoir de la vision

+ Le pouvoir de la vision :

-> L'un des dons les plus extraordinaires qu'Hachem nous ait offerts est notre capacité à voir.
Le pouvoir de la vue nous ouvre à un monde magnifique et coloré, rempli de personnes et de choses merveilleuses. Nous tirons une énorme vitalité et une grande joie de vivre de l'apport visuel. C'est pour cette raison que nos Sages (guémara Nédarim 64b) compare une personne aveugle, qui vit dans un monde d'obscurité, à quelqu'un qui ne vit plus.

Mais le sens de la vue va bien au-delà. Nos yeux font bien plus que nous permettre d'être conscients du monde dans lequel nous vivons et d'en faire l'expérience ; ils sont également un outil incroyable de connexion et d'attachement avec Hachem.

-> Au mont Sinaï, la Torah nous dit que les Anciens (zékénim) ont vu la Présence Divine (Ché'hina) et ont commencé à manger et à boire (Michpatim 24,11).
Le midrach souligne l'existence d'un lien profond entre ces 2 choses : consommer de la nourriture et voir la Che'hina.

Mais quel lien peut-il y avoir entre le fait de manger, qui est un acte purement physique/matériel, et le fait de voir la sainte Ché'hina ?
La réponse de nos Sages démontre l'impact puissant que notre vision peut avoir sur notre spiritualité.
Tout comme la consommation d'aliments physiques apporte au corps nourriture et subsistance, le fait de fixer nos yeux sur la sainteté apporte à notre âme une nourriture et une élévation spirituelles.
Lorsque les Anciens ont vu la Ché'hina, ils ont été élevés/impactés par l'expérience. Comme l'indique le midrach (Tan'houma - A'haré Mot) : "Rabbi Yo'hanan dit : voir la Ché'hina équivaut à manger".

-> Le Radvaz (שו"ת ח"ג סי' תתקי) fait une déclaration étonnante qui nous fera reconsidérer le fait de sauter un cours de Torah. Lorsqu'un élève voit en face à face son rav, il s'attache en fait à l'âme (néchama) de son rav et s'élève à un niveau spirituel bien plus élevé.
C'est la signification profonde des mots du prophète : "Vos yeux doivent se fixer sur vos maîtres" (véhayou éné'ha root ét moré'ha - Yéchayahou 30,20).

-> De même, le Magen Avraham (או"ח סי' קלד סק"ג) cite le Arizal qui affirme que lorsqu'une personne regarde les lettres du séfer Torah lorsqu'il est levé à la synagogue devant l'assemblée (hagba), elle s'attache à l'immense sainteté qui rayonne des lettres sacrées de la Torah.

[lorsque nous concentrons nos yeux sur la sainteté, nous ne nous contentons pas de voir ce qui se trouve devant nous. En réalité, nous grandissons en avodat Hachem.
D'une certaine façon, un cours de Torah est important pour son contenu qui va nous élever spirituellement, mais également par le fait que l'on va voir un rav, et cela va également nous élever spirituellement! ]

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-> Le don de la vue, aussi formidable soit-il, peut être utilisé à mauvais escient et de manière abusive. Tout comme nos yeux sont capables de nous relier à la sainteté, ils sont également capables de nous relier à l'impureté.
Nos Sages (guémara Méguila 28a) nous disent qu'il est interdit de regarder le visage d'un racha.

D'ailleurs, le Tana Rabbi Yéhochoua attribue sa longue vie au fait qu'il veillait à ne jamais regarder le visage d'un racha.
Pourquoi est-ce si important?
Le Maharal (Nétivot Olam - נתיב הצדק פ"ג) explique que lorsqu'une personne regarde le visage d'un racha, un lien se forme entre l'observateur et le racha, créant un lien avec l'impureté.

-> Le Or'hot Tsadikim nous avertit également de ne pas regarder une personne qui s'est mise en colère, car nous absorbons alors l'impureté de la colère qui a été exprimée.
Le Arizal conseille à une personne en colère de regarder un jeune enfant, et cela la calmera.

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-> "Le vent fit se soulever le bas du turban de Rabbi Méir. Rabbi (son élève) vit par la fenêtre la nuque de Rabbi Méir. Rabbi disait : je n’ai pu mériter de la Torah (c’est-à-dire être plus grand en Torah que mes pairs) que parce que j’ai vu une fois la nuque de Rabbi Méir.

Rabbi Yo’hanan et Rabbi Shimon ben Lakich disaient tous deux : nous n’avons mérité de la Torah (c’est-à-dire d’être les plus grands Maîtres de notre génération) que parce qu’une fois nous vîmes les doigts de Rabbi (notre Maître) sortir des gants." [Rabbi portait toujours des gants]
[guémara Yérouchalmi Bétsa 5,2]

[on voit de là à quel point notre vision a le pouvoir de nous influer dans le bien (ou que D. préserve dans le mal lorsque l'on a de mauvaises visions). ]

Pour atteindre la sainteté, il faut déployer une quantité énorme de travail et d'efforts.
Mais lorsqu'il s'agit de la Sitra A'hra (forces du mal/impureté), c'est le contraire qui est vrai.
[Gaon de Vilna]

[telle est la nature de l'impureté, elle est toujours à portée de main et éternellement accessible. ]

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-> Rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan 194) enseigne :
"Celui qui désire les honneurs est un imbécile.
Ceci peut être expliqué par la parabole suivante : un roi envoya un jour le vice-roi dans une région éloignée (pour servir de ministre). Ce vice-roi prit toute la grandeur pour lui, au point que les gens du peuple, ne sachant pas qu'il n'était qu'un serviteur du vrai roi, commencèrent à penser qu'il était le roi. Quand ils avaient besoin de quelque chose, ils tombaient à ses pieds et l'appelaient par tous les termes d'honneur qui conviennent à un roi.
Un jour, le roi se rendit à cet endroit. Il ordonna au vice-roi de se présenter devant lui et lui demanda pourquoi certains citoyens ne travaillaient pas suffisamment. Le vice-roi fit venir un policier pour l'interroger sur les détails de la ville.
Lorsque le policier arriva, il ne reconnut pas le roi, mais seulement le vice-roi. Il se jeta aux pieds du vice-roi, lui faisant un grand honneur, et répondit à ses questions.
Le vice-roi était mortifié, car il n'y avait pas de plus grand embarras que d'être traité comme un roi en présence du vrai roi."

=> Un jour viendra où, face au Roi des rois, ceux qui ont assumé [dans ce monde] de fausses positions royales (ex: en couronnant leur égo roi sur tout autre désir) seront couverts de honte par les objets d'honneur qu'ils ont tant aimés.
En un clin d'œil, le mirage de leur vie belle, ordonnée et soignée sera déchiré pour révéler la véritable laideur de tous les traits de caractère méprisables imaginables qui se cachent en dessous.

-> Rabbi Na'hman (Si'hot haRan 6) compare le plaisir de ce monde aux rayons du soleil qui filtrent par la fenêtre.
Bien qu'ils semblent être des colonnes solides composées de matière concrète, lorsque l'on essaie de les saisir, on ne ressent rien du tout.
Dans ce monde, les forces du mal semblent être rempli de toutes sortes de délices merveilleux (beaux, agréables, facilement accessible, ...), mais ce n'est qu'une grande illusion.
[lorsque le monde de Vérité est là, elles révèlent leur vrai visage, et heureux sont ceux qui n'y ont pas trop investi de leur vivant.]

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=> S'il est possible à celui qui nie la présence active d'Hachem dans l'existence d'atteindre la gloire et l'honneur qui accompagnent les réalisations qu'il revendique fièrement comme étant les siennes, la honte qu'il éprouvera lorsque le masque sera enlevé et que le véritable roi sera révélé sera tout aussi écrasante.

L'esprit d'une personne est comparable au Saint des Saints du Temple.
Tout comme le Temple était le lieu où reposait l'Arche et des Lou'hot, l'esprit d'une personne est un lieu où reposent les mots de la Torah.
Lorsqu'une personne a une pensée indésirable, c'est comme si elle érigeait une idole dans le Saint des Saints. Au contraire, il faut toujours penser à la crainte de D., à Sa grandeur et à la sainte Torah.
[Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]

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-> Si une personne se voit poursuivie par des pensées mauvaises, elle doit se plonger à fond dans l'étude de la Torah, qui la protégera.
Cela vaut en particulier pour l'étude de la Torah après minuit. Une telle étude est comparable à une mère qui lave la saleté de son fils.
[rabbi Elimélé'h de Dinov - Déré'h Pikoudé'ha]

-> Un conseil utile pour se protéger des pensées indésirables et mauvaises et du désir sexuel : il faut se représenter dans son esprit l'image de son père. Cela favorisera le développement du pouvoir de sainteté en nous et nous protégera du yétser ara et de tous les mauvais désirs.
[Déguel Ma'hané Efraïm - paracha Béréchit]