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La Torah est toujours fraîche et nouvelle

+ La Torah est toujours fraîche et nouvelle :

-> Lorsqu'une personne investit toute son énergie dans l'étude de la Torah, elle trouvera toujours une nouvelle excitation et un nouvel intérêt pour la Torah.
En ce sens la guémara (Erouvin54b) affirme : "Les paroles de la Torah sont chères à ceux qui les étudient à chaque instant, comme elles l'étaient au tout premier moment. Elles sont comparées au sein d'une mère. De même qu'un nourrisson trouve un nouveau lait chaque fois qu'il tète, de même l'érudit en Torah trouve un nouveau sens chaque fois qu'il étudie".

La Torah ne vieillit jamais, puisqu'elle se renouvelle constamment.
En un sens, cela s'applique même à Hachem, comme l'écrit le midrach (Béréchit rabba 49,2) : "Il n'y a pas de jour où Hachem ne développe pas de nouvelles idées de Torah dans le Beit Din du Ciel."
Pour cette raison, nous récitons les bénédictions sur l'étude de la Torah au présent, "noten haTorah", par opposition au passé, "natan haTorah". Le don de la Torah est un processus continu, qui se renouvelle chaque jour.

-> Dans le monde physique/matériel, rien n'est nouveau, comme l'a dit le roi Shlomo : "Il n'y a rien de nouveau sous le soleil" (Kohélet 1,9). La Torah, cependant, est au-dessus du soleil. Elle est toujours nouvelle.
En effet, selon la guémara (Shabbath 30b) : "Quel bénéfice l'homme tire-t-il de tous ses travaux sous le soleil?" (Kohélet 1,3). Il n'a aucun bénéfice de ses efforts sous le soleil, mais il bénéficie de ses efforts dans la Torah, qui ont précédé le soleil".

Le Bat Ayin ('Hanoucca) écrit qu'il n'y a pas de renouvellement constant "sous le soleil", mais qu'il y a un renouvellement constant dans la Torah.
Le Zohar (Introduction 5a) commente que le verset : "Comme les nouveaux Cieux et la nouvelle Terre que Je fais" (Yéchayahou 66,22), est écrit au présent, pour nous enseigner qu'Hachem crée constamment un nouveau Ciel et une nouvelle Terre à travers les nouvelles connaissances de la Torah que le peuple juif développe. La Torah étant au-dessus du soleil, le monde entier peut être renouvelé par la Torah.

"Comme des jardins le long d'un fleuve, comme des tentes dressées par Hachem" (Balak 24,6).
Pourquoi ce verset mentionne-t-il les fleuves à côté des tentes? Tout comme les fleuves font passer une personne de l'impureté à la pureté (lorsqu'elle s'y immerge), les tentes (dans lesquelles on étudie la Torah) font passer une personne de la culpabilité (de nos fautes) au mérite".
[guémara Béra'hot 16a]

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[ nos Sages Sages comparent la Torah à de l'eau : "les mots de la Torah sont comparés à de l'eau" (nimchélou divré Torah lamayim - guémara Taanis 7a).
de même : "l’eau ne fait référence qu’à la Torah" - guémara Avoda Zara 5b - én mayim ella Torah. ]

Dans la mesure où une personne se sanctifie, la Torah sera en mesure de l'élever et de l'amener aux plus hauts sommets. En revanche, si une personne étudie la Torah sans s'être d'abord sanctifiée, sa Torah donne de la force aux forces du mal.
Une indication à ce sujet peut être trouvée dans les lettres du mot תורה (Torah). Ces lettres sont précédées dans l'alphabet par les lettres qui composent le mot קדושה (kédoucha - sainteté).
La sainteté est une condition préalable à l'étude de la Torah. C'est pour cette raison que la toute première michna de Shass traite de la mitsva de réciter le Shéma, par lequel nous acceptons sur nous-mêmes le joug du Royaume des Cieux. Dans la mesure où une personne s'engage à respecter la royauté d'Hachem, dans la pureté de son corps et de son esprit, elle sera en mesure de s'élever grâce à l'étude de la Torah.

Le rav Naftali de Ropshitz (Zéra Kodech - Kédochim) ajoute qu'il y a 5 parties de la bouche utilisées pour prononcer les différentes lettres de l'alphabet hébraïques. Les lettres du mot קדושה utilisent les 5 parties de la bouche. Cela nous apprend qu'une personne doit sanctifier toutes les parties de sa bouche, de sorte que chaque mot soit prononcé avec sainteté. Ainsi, les mots de son étude de la Torah brilleront de perfection.
[rabbi David Abou'hatséra]

Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Yitro 19,20) écrit que lorsque Hachem est descendu au mont Sinaï, la montagne entière est devenue vivante et s'est élevée de sa place vers la sainte Chékhina.

Si même une montagne inanimée peut être imprégnée d'une telle force vitale sainte provenant de la Torah, alors à plus forte raison un juif peut-il l'être lorsqu'il étudie la Torah.
[rabbi David Abou'hatséra]

"Le Zohar (III, 71a) enseigne que Hachem, la Torah et Israël (les juifs) ne sont qu'un.
La Torah est entièrement composée de Noms d'Hachem (Zohar III, p.87a).
La tradition veut qu'il y ait 600 000 lettres dans la Torah, correspondant aux 600 000 âmes des Bné Israël. En ce sens, les Bné Israël sont appelés par le Nom d'Hachem."
[Chla haKadoch - massé'het Pessa'him 3]

-> "Il y a 600 000 lettres dans la Torah, et chaque lettre est liée à la sainteté d'une âme juive, tout comme une femme est liée à son mari.
C'est pourquoi une vie juive ne doit pas être sacrifiée au nom des mitsvot de la Torah, puisque la Torah est liée à la volonté des âmes d'Israël."
[Mégalé Amukot -197]

-> Hachem a donné la Torah au peuple juif et l'âme collective du peuple juif constitue le corps de la Torah. En effet, le nombre des juifs correspond aux 600 000 lettres de la Torah ('Hessed léAvraham 2,11).
Puisque chaque juif est une lettre dans la Torah, le peuple juif lui-même constitue la Torah.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bamidbar 1,9]

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-> Selon le Zohar (Michpatim117 b) : "Le corps n'est qu'un vêtement pour l'Homme (juif), qui est essentiellement Torah, comme il est écrit : "C'est la Torah de l'homme" ('Houkat 19,14)."
[la Torah est tellement incluse dans le juif, ne formant qu'un avec lui, que le Zohar va jusqu'à dire que l'homme est la Torah! ]

-> De même, la Torah entière est symbolisée dans les membres humain, comme l'affirme le Zohar (Vayichla'h 170b) : "l'homme a 248 membres, correspondants aux 248 commandements positifs de la Torah ... et 365 tendons correspondants aux 365 commandements négatifs".

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-> Rabbi David Abou'hatséra enseigne :
Dans la mesure où une personne soumet son corps à la volonté d'Hachem, elle révèle la sainteté cachée dans ses membres.

Le Méor Enayim (Chémot) explique le verset : "Voici les noms des Bné Israël" (Chémot 1,1) comme une référence aux "Noms" d'Hachem, pour nous enseigner que le corps même du peuple juif est couvert de Noms d'Hachem.
De même, le Ben Ich 'Haï (Mikets - 1ere année) écrit qu'avant de prier, une personne doit se préparer à faire des membres de son corps une demeure pour les Saints Noms d'Hachem.
[...]

En accomplissant les 248 commandements positifs et les 365 interdictions, une personne attire la sainteté sur les 248 membres et les 365 nerfs de son corps. Chaque mitsva correspond à une partie différente du corps. Lorsqu'une personne accomplit une mitsva donnée, le saint nom d'Hachem repose sur la partie correspondante de son corps. [Ohr ha'Haïm haKadoch Dévarim 4,4 ; Tikouné Zohar 70,131b]

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-> Nos Sages (guémara Shabbath 105a) notent que le premier mot des 10 Commandements : אנכי (Anokhi) est l'acronyme de : "ana nafcha katvit yéavit" (J'ai écris et Je me suis donné).
Autant que l'on puisse dire, Hachem s'est donné Lui-même aux juifs lorsqu'il nous a donné la Torah.
Le Déguel Ma'hané Efraïm (Ki Tissa) explique cela en se basant sur le Zohar (A'haré 73a) : "La Torah ne fait qu'un avec Hachem." Lorsque Hachem nous a donné la Torah, il s'est donné Lui-même avec elle.

La Torah nous a été donnée comme un moyen de nous attacher à Sa Divinité.
Le Méor Enayim (Yitro) explique cet acronyme par le fait qu'Hachem a "resserré" (tsimtsoum) Sa Chékhina dans les lettres de la Torah. Tout comme la parole de l'homme est appelée son néfech (voir Béréchit 2,7 - Onkelos), la parole d'Hachem qui nous est adressée par l'intermédiaire de la Torah est également appelée, au sens figuré, Son "néfech". Par conséquent, lorsqu'une personne s'attache à la Torah d'Hachem, elle peut contempler l'éclat de la sainteté d'Hachem et s'attacher à Hachem.

C'est ainsi que le rav Elimelé'h de Lizhensk (Noam Elimélé'h - Yitro) explique le verset : "Moché a dit toutes ces choses en disant : 'Je suis Hachem, ton D.". = toutes les choses que Moché a dites, y compris l'ensemble de la Torah, ont pour but de planter dans nos cœurs la conscience qu'Hachem est notre D.
Faire des efforts dans l'étude de la Torah attache une personne à Hachem avec un attachement infini.

-> Le Maor vaChémech (Shavouot) enseigne : "J'ai entendu de l'Admour Rabbi Elimélé'h une explication du verset : "D. a dit toutes ces choses en disant : Je suis Hachem, ton D.". Toute la Torah nous a été donnée comme un moyen de reconnaître la Divinité d'Hachem. Le verset dit donc : "D. a dit toutes ces choses", toute la Torah, "en disant : Je suis Hachem, ton Dieu", car ce n'est qu'en accomplissant toute la Torah que nous sommes capables de reconnaître Sa divinité. Ainsi, toute la Torah est incluse dans le mot 'Ano'hi'.

-> Selon le Sfat Emet ('Houkat 5659) : "À travers les 10 Commandements qu'Hachem a adressés aux Bné Israël, Il a implanté Sa Divinité dans nos cœurs et nos âmes. Dans la mesure où une personne se perfectionne, elle éveille ce pouvoir en elle."

Chaque lecture de la Torah apporte au monde la bénédiction et la générosité du Ciel correspondant aux événements de cette paracha.
[Chla haKadoch - massekhet Pessa'him, Ner mitsva 6]

-> Il fait cette remarque à propos des korbanot (sacrifices) offerts par les princes (nési'im) des tribus pour l'inauguration du Michkan, qui a eu lieu au cours des 12 premiers jours de Nissan. Sur cette base, il est devenu habituel de lire ces portions, chacune le jour où elle a été offerte, afin de réveiller l'influence et la bénédiction qui se sont produites lorsque les korbanot ont été offerts pour la première fois.

-> Le rav Moche Za'hout (Tikoun Shovavim - p.17a) écrit que les lectures de la Torah de Shabbath et de Yom Tov provoquent des unifications dans le ciel, qui à leur tour invoquent des bénédictions spéciales dans le monde, correspondant au sujet de cette paracha.

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-> Rabbi David Abou'hatséra enseigne :
En lisant le don de la Torah dans la lecture de la paracha Yitro, l'influence du don de la Torah est ravivée.
Plus que cela, la lecture de la paracha Yitro et la bénédiction qu'elle nous apporte sont encore plus importantes que celles de Shavouot, la fête du don de la Torah (kabbalat haTorah). Nous pouvons le constater en comparant la haftara de Yitro à la haftara de Shavouot. Dans chaque cas, nous lisons sur le Maassé Merkava (le fonctionnement du char Divin), tel qu'il a été révélé aux prophètes. Puisque les juifs ont mérité une révélation de la Chékhina au mont Sinai, il est pertinent de lire la révélation de la Merkava pour la Haftara.
La différence entre les deux est que pour la paracha Yitro, nous lisons le Maasé Merkava tel qu'il est décrit par le prophète Yéchayahou (Lévouch - Ora'h 'Haïm 685). À Shavouot, nous lisons le Maasé Merkava décrit par le prophète Yé'hezkel.

Puisque la prophétie de Yéchayahou était plus grande que celle de Yé'hezkel, il semble que le renouvellement du don de la Torah le Shabbat de la paracha Yitro soit encore plus grand que celui de Shavouot, la fête du don de la Torah. C'est pour cette raison que la haftara de la plus grande révélation (celle de Yéchayahou) a été associée à la paracha Yitro, et non à Shavouot.

[l'idée latente est incroyable : une simple lecture de paracha (Yitro) est plus impactante qu'une lecture d'un jour aussi important que Shavouot! Combien nous devons chérir chaque semaine la lecture de la paracha, qui a le pouvoir de nous impacter énormément, b'h. ]

Ceci nous amène à une discussion importante sur la grande bénédiction suscitée par la lecture de la Torah et par l'étude de la Torah en général. Lorsque nous étudions les portions de la Torah associées à un Yom Tov ou à une mitsva, nous éveillons les ségoulot de ce Yom Tov ou de cette mitsva.
Par exemple, la michna stipule que bien qu'il y ait une date limite pour la récitation du Shéma du matin, si une personne dit le Shéma même après la date limite, "elle ne perd pas, comme une personne qui lit dans la Torah" (Béra'hot 9b). La signification simple de cette michna est que, bien qu'elle n'accomplisse pas la mitsva du Shéma, elle réalise quand même la mitsva de l'étude de la Torah, puisque le Shéma est constitué de versets de la Torah.
Cependant, nous pourrions nous demander pourquoi la michna doit nous dire cela. N'est-ce pas évident? Pourquoi aurions-nous pensé autrement?

Rabbi Barou'h de Mézibuzh explique que, bien qu'une personne qui récite le Shéma tardivement ait perdu la mitsva proprement dite du Shéma, elle possède toujours les ségoulot du Shéma, puisqu'elle a étudié les portions de la Torah qui composent le Shéma. Tout comme l'étude des portions de la Torah d'un Yom Tov réveille les ségoulot de ce Yom Tov, même si elles sont lues à d'autres moments de l'année, il en va de même pour la portion de la Torah du Shéma. Elle réveille la ségoula du Shéma, même si elle est lue à d'autres moments de la journée (même si l'on n'accomplit pas la mitsva du Shéma).

Selon le Maharal : la Torah nous permet d’atteindre la Vérité, et de monter au Ciel en l’étudiant

+ Selon le Maharal : la Torah nous permet d'atteindre la Vérité, et de monter au Ciel en l'étudiant :

-> A ce sujet, le midrach (Béréchit rabba 8,6) déclare :
Rabbi Shimon raconte que lorsque Hachem est venu pour la première fois créer Adam, les anges étaient divisés en plusieurs factions.
Certains disaient que l'homme ne devait pas être créé. D'autres ont dit qu'il devait le faire. Le verset dit à ce sujet : "La bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont embrassées" (Téhilim 85,11).
La bonté a dit que l'homme devait être créé, puisqu'il fait des actes de bonté. La vérité a dit que l'homme ne devait pas être créé, car il ment. La justice a dit que l'homme devait être créé, puisqu'il accomplit des actes justes. La paix a dit qu'il ne devrait pas être créé, car il se bat constamment.

Qu'a fait Hachem? Il prit la vérité et la jeta sur la terre, comme il est écrit : "Il jeta la vérité sur la terre" (Daniel 8,12).
Les anges dirent alors à Hachem : "Maître de l'univers! Pourquoi rabaisses-tu ton sceau? (Shabbath 55a = le sceau d'Hachem est la vérité). Fais monter la vérité de la terre, comme il est écrit : "La vérité germe de la terre" (Téhilim 85,12)."

-> Le Maharal (Nétivot Olam 1 , Nétiv haEmet chap.3) demande pourquoi Hachem a d'abord demandé l'avis de la vérité, puis l'a ignoré et a jeté la vérité sur terre. Si Hachem ne voulait pas de l'avis de la vérité, pourquoi l'a-t-il demandé? Et après que la vérité ait exprimé son opinion, qu'a-t-on fait en la jetant sur la terre? Méritait-elle d'être puni pour avoir dit quelque chose de vrai et de correct?

Le Maharal explique plutôt le verset "Il a jeté la vérité sur la terre" comme une référence à la Torah, qui a été donnée à l'humanité qui habite sur la terre. Grâce à la Torah, qui est plus véridique que n'importe quelle branche de la sagesse, une personne peut surmonter les mauvais penchants de l'humanité et devenir véridique.
Depuis que la terre a reçu la Torah, l'homme qui y habite peut atteindre un niveau de véracité encore plus élevé que celui des anges.

Après qu'Hachem eut expliqué cela aux anges, ceux-ci lui demandèrent : "Pourquoi rabaisses-tu ton sceau?" Ici, les anges se sont opposés à ce qu'Hachem prenne son bien le plus précieux, la sainte Torah, du ciel, et la méprise en la jetant sur la terre.
Hachem a répondu : "Fais monter la vérité de la terre", ce qui signifie que la Torah ne descend pas réellement sur la terre. En effet, une personne qui étudie la Torah est considérée comme étant au Ciel, même lorsqu'elle est sur terre, puisqu'elle est attachée à la Torah céleste.
C'est pourquoi nos sages en Torah sont comparés à des anges (guémara Nédarim 20b). Grâce à la Torah envoyée du Ciel, ils s'élèvent au niveau des anges.

[selon nos Sages, notre rav doit être un ange à nos Sages. D'un côté, cela peut provenir de l'exemplarité de ses actions qui sont comme un ange à nos yeux. Mais selon les paroles du Maharal, il doit être un ange à nos yeux car étudiant beaucoup la Torah, il est alors beaucoup au Ciel, à l'image des anges. ]

"Vous qui êtes assis dans les jardins, les amis écoutent votre voix ; laisse moi entendre" (Chir haChirim 8,13)

-> Dans les livres des pieux (voir Réchit 'Hokhma - chaar haKédoucha 4), il est écrit que lorsqu'une personne étudie la Torah et/ou qu'elle prie, elle doit s'imaginer qu'elle se trouve dans le Gan Eden ("assis dans les jardins") et que tous les Patriarches (Avraham, Its'hak et Yaakov) et les âmes saintes ("les amis") écoutent sa voix et se délectent de ses prières et de ses réflexions sur la Torah.

Mais quel genre de voix émise par la personne "assise dans les jardins" les "amis écoutent-ils" ?
La voix qui s'écrie : "laisse moi entendre!" = ce qui signifie que nous demandons à D. de nous permettre de toujours entendre véritablement ses directives.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chir haCHirim 8,13]

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=> La forme de prière la plus authentique, celle qui est écoutée au Ciel par les Patriarches et d'autres âmes saintes, est celle où l'on prie pour être réellement et constamment dirigé par Hachem.

Hachem a donné la Torah dans un désert, un endroit dépourvu de tout confort physique. Pour acquérir la connaissance de la Torah, il faut devenir comme un désert, renoncer aux plaisirs du monde physique.
Tout comme un désert est un vaste espace ouvert, la Torah est d'une taille incommensurable.
Tout comme la Torah est infiniment grande, la récompense pour l'étude et l'observation de la Torah est infiniment grande.
[Pessikta]

La Torah fait les délices d'Hachem. Lorsque les gens s'impliquent dans l'étude de la Torah, ils créent une période de bonté et de joie Divine. Cela apporte un flux de bienveillance au monde.
C'est ce qui ressort du verset suivant : "Tout comme Hachem s'est réjoui de vous faire du bien" (Ki Tavo 28,63). Lorsqu'Hachem se réjouit, Il fait du bien à Ses créatures.
Ainsi, celui qui étudie la Torah pour elle-même réjouit Hachem, et par extension, réjouit également les gens.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,1]