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La grandeur de tout juif(ve)

+++ La grandeur de tout juif(ve) :

"Tout Israël a une part au Monde Futur" (kol Israël yéch laém 'hélek la'olam aba - Yéchayahou 60,21)

-> Cette michna nous rappelle également qu'il ne faut pas se désespérer si l'on a commis de graves fautes. On pourrait craindre d'avoir totalement perdu sa part au Monde Futur. La michna rassure donc le fauteur en affirmant : "Tout Israël a une part au Monde Futur".

Chaque juif a en lui une parcelle qui reste pure et sainte. C'est son âme Divine, une "part du D. en Haut", qui trouve son origine sous le Trône de Gloire.
[un juif a une âme qui provient de l'intériorité d'Hachem, du monde Supérieur le plus élevé/haut spirituellement, à la différence des autres nations, dont l'origine est beaucoup plus base, de l'extérieur d'Hachem. ]
[Méam Loéz - Pirké Avot]

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Rabbi Akiva disait : "L'homme est aimé car il a été créé avec une Image (tsélem). C'est par un plus grand amour qu'il lui fut révélé le fait qu'il a été créé avec une Image, comme il est écrit : 'Car avec l'image de D., Il créa l'homme' (ki bétsélem Elokim assa ét aadam - Noa'h 9,6)." (Pirké Avot 3,18)

-> Rabbi Akiva nous apprend le grand privilège qu'ont les juifs par rapport aux autres nations du monde.
Si les juifs et les autres peuples ont l'air physiquement semblables, il existe cependant entre eux une grande différence qui donne à Israël un avantage sur toutes les autres nations.

Cet avantage n'est pas visible car il s'agit d'un élément spirituel (rou'hani) : l'Image (tsélem) est une ombre très sainte, ressemblant à un ange, qui entoure le juif et le protège de tout mal.
Tant que l'homme porte cette Image au-dessus de lui, aucun mal ne peut l'atteindre, pas même la mort.

Par conséquent, 30 jours avant la mort d'un homme, cette ombre sainte le quitte.
Rabbi Chimon bar Yo'haï et ses collègues étaient capables de percevoir que les derniers jours d'un homme approchaient.
Ces saints, en voyant que cette ombre était absente, savaient que la mort était imminente.

Le sage dit : "L'homme est aimé car il a été créé avec une Image".
C'est un privilège que D. a donné à tout juif révélant Son amour pour Son peuple. Aucun autre peuple dans le monde n'a été créé avec cette Image sainte semblable à celle d'un ange.

Toutefois, l'expression qu'emploie Rabbi Akiva est quelque peu difficile à comprendre. Nous nous serions attendus à lire : "Israël est aimé car il a été créé avec une Image" de même qu'il dit plus loin :
"Israël est aimé car ils sont appelés les enfants de D." (Pirké Avot 3,19). Etant donné que cet avantage n'a pas été donné à l'humanité entière, pourquoi est-ce le terme général "homme" qui est employé : "L'homme est aimé car il a été créé avec une Image".

[Le mot voulant dire "homme" en hébreu est adam, qui désigne aussi Adam, le premier homme. On peut donc également lire cette Michnah : "Aimé est Adam car il fut créé avec une Image".] Ceci fait allusion au fait que le premier à être créé avec cette Image sainte était Adam, créé par les mains de D. (midrach Chmouël).

Outre la faveur d'Hachem de nous avoir créés avec cette Image, Il manifesta Son amour pour nous en nous faisant savoir cela. La Torah dit, en effet: "Car avec l'Image de D., Il fit l'homme" (Noa'h 9,6).

Il peut arriver qu'une personne donne un cadeau à un ami sans lui dire pourquoi elle le lui a offert. C'est là un signe qu'elle n'estime pas et n'apprécie pas vraiment cet ami. Elle lui donne ce cadeau pour l'aider et parce qu'elle a pitié de lui.
Mais si elle donne un cadeau à un ami en lui disant pourquoi, c'est qu'elle l'estime et désire lui témoigner son amitié. (Rambam ; Barténora)

Rabbi Akiva nous dit que l'homme fut créé avec cette Ombre pour être conscient de la grandeur de son âme provenant de sous le Trône de Gloire (Kissé haKavod) et de l'importance de son corps ayant pour ombre cette Image sainte. Ce signe distinctif ne se trouve chez aucune autre nation. (Rachi ; Tossefot Yom Tov).
[Méam Loéz - Pirké Avot 3,18]

+ [En entendant] chacun des commandements sortir de la bouche d'Hachem, les Bné Israël ont rendant l'âme, [et Hachem] fit descendre la rosée qui, dans l'avenir, ressuscitera les morts et ressuscita ces morts.

Au fur et à mesure que chaque commandement sortait de la bouche d'Hachem, le monde entier s'emplissait de l'arôme des épices parfumées.
Si le monde en était déjà si rempli après le premier commandement, où est allé cet arôme pour qu'il se remplisse à nouveau après le deuxième commandement?
Hachem a libéré un vent de sa réserve dont les courants ont dissipé chaque vague de parfum à tour de rôle.
[guémara Shabbath 88b]

=> Mais pourquoi l'âme des juifs s'est-elle éteinte en entendant les commandements?

-> Pour répondre à cette question, examinons la transition que le peuple a effectuée à ce moment-là (du don de la Torah au mont Sinaï).
Au départ, ils étaient des non juifs justes qui n'étaient pas encore obligés par la Torah et ils sont devenus des juifs observant la Torah.
L'âme d'un non juif qui observe les 7 lois noa'hides, aussi précieuse soit-elle, est insignifiante par rapport à l'âme d'un juif qui observe l'ensemble des 613 commandements.
La "transplantation" qui s'est produite au Sinaï, la greffe de cette nouvelle âme juive sur l'âme beaucoup plus petite qu'ils avaient auparavant, a été une expérience si traumatisante qu'ils ont perdu conscience, leurs âmes ont expiré.
[Sfat Emet - Shavouot 5649 ]

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[issu du divré Torah : https://todahm.com/2024/06/07/42514 ]

Les âmes des Bné Israel viennent d'un endroit du Ciel encore plus élevé que les anges.
Le Arizal (Eits 'Haïm 28;1) écrit que les âmes des tsadikim (en un sens, chaque juif à sa racine est un tsadik = koulanou tsadikim) proviennent des "mondes intérieurs", alors que les anges proviennent des "mondes extérieurs".
Par conséquent, avec la sainteté et la pureté nécessaires, les tsadikim peuvent atteindre un niveau de Torah encore plus profond que celui qui est perçu par les anges.
C'est ce qu'Hachem a voulu dire en disant à Moché de s'agripper à Son Trône [lorsqu'il était au Ciel pour y prendre la Torah, et répondre aux affirmations des anges - voir guémara Shabbath 88b].
Il faisait référence au Trône de Gloire, d'où sont sculptées les âmes des Bné Israel, et qui est plus élevé que les anges.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Dorech Tov - 1er discours matan Torah]

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+ L'amour d'Hachem pour les Bné Israël :

-> Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Ma'hssof haLavan - Yitro) explique que lorsque Hachem a donné la Torah aux Bné Israël, Il leur a montré que Son amour pour eux surpassait même Son amour pour les anges.
Au début, lorsqu'il leur a donné la manne à manger dans le désert, ils ne pouvaient que constater que Son amour pour eux était égal à Son amour pour les anges, puisqu'il les nourrissait du "pain des anges".
Ensuite, lorsqu'il leur a accordé le Shabbath, ils ont vu qu'Il leur permettait de partager Son honneur en les invitant à se joindre à Lui le jour où Il s'est reposé de la création du monde. [le Shabbath est un moment d'intimité, de grande proximité, entre les juifs et leur papa Hachem. ]

Enfin, lorsqu'Il leur accorda la Torah, ils virent que Son amour pour eux surpassait même Son amour pour les anges.
Hachem n'a pas de trésor plus précieux que la Torah, par laquelle Il a créé le monde et avec laquelle Il se réjouit chaque jour. Toute la Torah est composée de Noms d'Hachem et contient les secrets les plus profonds de l'existence.
Il a gardé sa Torah dans les cieux, la demeure des anges, jusqu'à ce que le moment soit venu pour Lui de l'accorder aux Bné Israël qui habitent sur la Terre.

La guémara (Shabbath 88b) nous apprend que lorsque Moché est monté au Ciel pour recevoir la Torah, les anges s'y sont opposés et ont demandé que la Torah reste au Ciel. Hachem passa outre leurs plaintes et accorda la Torah aux Bné Israël.

Le Arizal (Likouté Torah - Haazinou) explique que les anges comprenaient que les Bné Israël devaient recevoir les commandements pratiques de la Torah, afin qu'ils puissent les réaliser sur la terre.
Mais plutôt, ils se plaignaient que les secrets profonds de la Torah devaient rester au Ciel.
Ils prétendaient que ces secrets étaient des questions sacrées et suprêmes qui ne pouvaient être traitées que par les anges, qui n'avaient pas de yétser ara pour obscurcir leurs sens.
Ils ne voyaient pas comment des êtres humains, faits de matière physique grossière, pouvaient saisir une telle sagesse.

Néanmoins, dans le grand amour d'Hachem pour les Bné Israël, même cette revendication a été inutile.
Au contraire, Hachem souhaitait que ces mêmes êtres humbles et mortels sanctifient et élèvent leur corps physique, et s'élèvent à un niveau spirituel qui surpasse même celui des anges.
Il leur montra ainsi que Son amour pour les Bné Israël surpassait celui de toute autre création, même celui des anges.

[issu du dvar Torah : https://todahm.com/2024/06/07/le-cadeau-de-la-torah ]

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+ La source des âmes juives :

-> Moché s'est rendu compte que les Bné Israël étaient dignes de recevoir la Torah et qu'ils étaient nombreux parmi nous à pouvoir préserver ses secrets dans la sainteté et la pureté.
D'un autre côté, il a également reconnu les plaintes des anges, à savoir que leur sainteté est incomparablement plus élevée que celle de l'humanité. C'est pourquoi il dit à Hachem : "Maître de l'univers, je crains qu'ils ne me détruisent par leur souffle ardent". En d'autres termes, ils sont si saints que même le souffle qu'ils exhalent est comme un feu sacré. Comment l'humanité pourrait-elle espérer se comparer à eux?

Hachem a répondu : "Saisis Mon Trône de Gloire et réponds-leur". Ne regardez pas les niveaux de sainteté par lesquels les anges surpassent l'humanité. Regardez plutôt la source des Bné Israel, qui est bien plus élevée que celle des anges. Les âmes des Bné Israël ont été enlevées de sous le Trône de Gloire. Si nous n'étions pas dignes de connaître les secrets de la Torah, pourquoi nous a-t-on donné des âmes aussi saintes?
Nos âmes sont une portion d'Hachem lui-même. Cette affinité nous permet de contempler le char Divin et de reconnaître la sainteté d'Hachem à travers les secrets de la Torah.

Lorsque Hachem révéla cette réponse à Moché, celui-ci fut renforcé pour argumenter contre les anges.
Les anges ont été forcés d'accepter ses affirmations, ayant vu la véritable source de la grandeur du peuple juif.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Dorech Tov - 1er discours matan Torah]

[ il arrive que l'ange du mal (le mauvais penchant) vienne nous tenter : Qui es-tu pour autant prier, pour autant t'investir dans les mitsvot et autant étudier, vas-y cool cool, profites de la vie, prends ton temps, ...
Nous devons lui répondre en nous renforçant sur l'origine incroyable d'une âme juive, plus élevée que celles des non-juifs, et même que les anges.
Une grande âme implique une grande fierté, mais aussi une grande responsabilité. ]

[issu du dvar Torah : https://todahm.com/2015/06/07/la-bataille-de-moche-avec-les-anges-pour-obtenir-la-torah ]

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-> Grâce à la Torah, qui est plus véridique que n'importe quelle branche de la sagesse, une personne (juive) peut surmonter les mauvais penchants de l'humanité et devenir véridique.
Depuis que la terre a reçu la Torah, l'homme qui y habite peut atteindre un niveau de véracité encore plus élevé que celui des anges ...

[On parle de don de la Torah, mais] la Torah ne descend pas réellement sur la terre. En effet, une personne (juive) qui étudie la Torah est considérée comme étant au Ciel, même lorsqu'elle est sur terre, puisqu'elle est attachée à la Torah céleste.
C'est pourquoi nos sages en Torah sont comparés à des anges (guémara Nédarim 20b). Grâce à la Torah envoyée du Ciel, ils s'élèvent au niveau des anges.
[Maharal - Nétivot Olam 1 , Nétiv haEmet chap.3]

Grandeur et responsabilité d’être un juif(ve)

+ Grandeur et responsabilité d'être un juif(ve) :

-> Le Zohar explique qu'Hachem a créé une myriade de mondes. Il a fait exister parmi eux la force du mal, cette puissance qui reconnaît Hachem et se rebelle volontairement.
Lorsque les gens accomplissent la volonté d'Hachem, ils affaiblissent ce mal et peuvent éventuellement le détruire.
Dans les mondes supérieurs, il n'y a aucune allusion au mal.
[selon le rav 'Haïm de Volozhin, même le mauvais penchant est enraciné dans la sainteté. Ce n'est que lorsque cette puissance particulière descend, qu'elle va se métamorphoser en une puissance maléfique. ]

Dans les mondes peu plus bas, le mal devient apparent, mais il n'a aucun pouvoir.
Dans les mondes inférieurs, il existe un léger penchant pour le mal, et finalement, dans notre monde, la puissance du mal devient écrasante.
L'homme peut lutter contre cette puissance parce qu'il possède une âme.

L'âme est le dépositaire des mondes les plus élevés, plus élevés encore que les anges. C'est cette âme qui est capable de combattre le mal.
Grâce aux bonnes actions de l'homme, le pouvoir du mal diminuera lentement jusqu'à ce qu'il soit totalement éradiqué. Le but de la création du mal est donc de donner à l'homme la possibilité de le détruire. Il sera alors récompensé pour ses efforts.

L'homme ne doit pas penser qu'il est une entité indépendante dont la droiture ou la méchanceté (racha) n'affecte que lui-même. En tant qu'élément composite de tous les mondes, l'homme est analogue au point central d'un immense cercle. Si le point central est légèrement déplacé, la circonférence du cercle changera de façon spectaculaire.
Toute bonne action de l'homme réduit le pouvoir du mal en lui et réduit de façon exponentielle le pouvoir du mal dans tous les mondes. Toute mauvaise action aura l'effet inverse.

La Torah fait allusion au pouvoir de l'homme avec la déclaration d'Hachem : "Faisons l'homme" (Béréchit 1,26). Créons une créature qui soit un mélange de tous nos pouvoirs.
[ Hachem consulta les anges et toute la création. En effet, en créant l'homme, ils remettaient leur destin entre les mains d'une entité incontrôlée. L'armée céleste est affaiblie lorsque Israël faute (Zohar - cité dans le Néfech ha'Haïm 1,3) ]

"Il souffla dans ses narines une âme vivante, et l'homme devint une âme vivante " (Béréchit. 2,7).
L'expression "l'homme est devenu" semble inappropriée ; "il est devenu dans l'homme" serait un meilleur choix. La Torah fait ici allusion au pouvoir de l'homme. En tant que composé de toutes les puissances supérieures, il agit comme l'âme de toutes ces puissances. L'homme s'élève et s'abaisse en même temps que toutes les sphères supérieures.

Si l'on s'approchait du plus vil des hommes et que l'on suggérait que ses fautes sont pires que celles de Titus et de Nabuchodonosor, l'accusé serait furieux. Néanmoins, cette accusation est vraie.
Bien que Titus et Nabuchodonosor aient détruit le Temple dans ce monde, ils n'ont eu aucun impact sur les sphères supérieures. Ils n'ont été capables de détruire le Temple terrestre qu'après que son parallèle, le Temple céleste, ait été détruit par les fautes du peuple juif.
Assaf a prié : "Que l'on considère qu'ils ont apporté des haches dans le bosquet d'arbres d'en-Haut" (Tebillim 74:5). Le psalmiste demande qu'ils soient punis comme s'ils avaient brandi leur hache en-Haut, alors que ce n'est pas le cas. [par nos fautes ici, on commet des dégâts dans les mondes les plus élevés! (et inversement par nos mitsvot) ]
[ le Temple céleste est parallèle au Temple terrestre (Rachi - Vayétsé 28,17) ]

[ l'âme d'un non-juif n'est pas enracinée dans les sphères supérieures et ne peut pas les affecter. À quel moment les non-juifs ont-ils perdu ce pouvoir?
Le 'Hida (sur Eikha 1,8) écrit qu'ils ont perdu ce privilège à la suite de leur rébellion en construisant la tour de Bavel.
Le Séfer Ouba'harta ba'Haïm suggère que cette punition est une mesure pour une mesure. Ils ont tenté de mener une guerre contre Hachem dans les sphères supérieures, et Hachem a donc suspendu leur pouvoir d'influencer les événements dans ces sphères supérieurs. ]

L'homme est un composé de tous les mondes et contient la sainteté de ces mondes.
Le cœur de l'homme est le dépositaire de sa sainteté, tout comme le Saint des Saints est la partie la plus sacrée du Temple. C'est dans cet esprit que la guémara (Béra'hot 30a) dit qu'il faut diriger son cœur vers le Saint des Saints lorsqu'on prie.
[ le cœur de l'homme se trouve en son centre et est le dépositaire de sa sainteté. Le Saint des Saints contient la "éven chétiya", la source de toute sainteté. L'homme doit donc se concentrer sur son cœur, qui contient toute la sainteté de ce monde. Le Talmud y fait allusion lorsqu'il dit qu'il faut diriger son cœur vers le Saint des Saints (Néfech ha'Haïm 1,4) (Hachem désire le coeur! ) ]

Lorsque l'homme laisse son cœur entretenir des pensées d'immoralité, on fait entrer une prostituée dans son Saint des Saints personnel.
Dans les mondes supérieurs, on introduit une prostituée dans le Saint des Saints du Temple céleste. Cet acte est pire que celui de Titus, qui a fait entrer une prostituée dans le Saint des Saints du Temple terrestre (guémara Guitin 56b).
Inversement, lorsque l'homme se repent, elle ne se contente pas de s'améliorer elle-même, mais elle améliore également les mondes supérieurs. En ce sens : "le repentir est si grand qu'il atteint le Trône de gloire" (Yoma 86a).
[ à noter : le Trône de gloire se trouve sur un plan plus élevé que le Temple céleste (guémara 'Haguiga) ]
[...]

L'âme d'un homme [d'un juif] est fermement enracinée dans un lieu très élevé, et son extrémité inférieure est attachée à l'homme.
[ chaque monde agit comme l'âme du monde qui lui est inférieur. Lorsqu'il s'améliore ou se détériore, tous les mondes qui lui sont inférieurs en sont également affectés.
En enracinant l'âme des juifs dans les mondes les plus élevés, elle peut alors affecter le monde depuis la plus haute des sphères, satisfaisant ainsi le désir des cieux d'avoir un impact égal sur la création.
L'âme de tout juif provient des sphères les plus élevées de la création, au-dessus des non-juifs et même des anges, ainsi chaque action d'un juif va impacter tous les mondes (du plus élevé [racine de son âme] au plus bas [partie basse de l'âme donnant vie à son corps] ).
En apparence nous ne voyons pas de différence entre un juif et un non-juif, mais sur un niveau spirituel la différence est phénoménale. Ayant une âme située au sommet des mondes supérieurs, soit beaucoup plus haut que celle d'un non-juif, alors tout juif peut impacter l'intégralité des mondes spirituels.
Par exemple, un non-juif peut dire du lachon ara c'est pas si grave, mais lorsqu'un juif en fait de même, la c'est la catastrophe, des dégâts et des conséquences folles. (et inversement avec une mitsva) ]

[...]

L'homme [juif] est un composé de tous les mondes. C'est pourquoi, lorsqu'il éradique son propre mal, il détruit le mal dans tous les mondes.
"Lorsque le chemin de l'homme est conforme à la volonté d'Hachem, même ses ennemis font la paix avec lui" (Michlé 16,7). Le mal est le plus grand ennemi de l'homme, mais il redeviendra bon grâce aux efforts de l'homme.
C'est dans cet esprit que les Sages ont expliqué le verset suivant : "Et vous aimerez Hachem, votre D., de tout votre coeur". Le pluriel "cœurs" se réfère à la fois aux bons et aux mauvais penchants (Berachos 54a sur Devarim 6:5). Car même le mauvais penchant est d'accord pour dire qu'il doit être détruit.

[Selon le rav 'Haïm de Volozhin, le mauvais penchant est enraciné dans la sainteté. Lorsque cette puissance particulière descend, elle se métamorphose en une puissance maléfique.
De plus, le Zohar compare le mauvais penchant à une prostituée engagée par le roi pour tester la confiance du prince. Secrètement, la prostituée souhaite échouer, car elle veut que le prince réussisse.
De même, le mauvais penchant ne veut pas réussir à séduire l'homme et serait d'accord pour qu'il soit détruit. ]

[ on a pu voir que le mauvais penchant est enraciné dans la sainteté, et plus il descend de monde, plus il va se métamorphoser en une puissance maléfique.
Ainsi, l'âme juive (qui provient du sommet des mondes) peut accéder aux puissances situées au-dessus du point où le mal commence à se matérialiser, ce qui lui permet d'empêcher la métamorphose du mal.
Bien que présent dans notre monde matériel, plus on se connecte avec notre âme supérieure, plus on pourra diminuer l'impact négatif de notre yétser ara. ]

[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 5,1]

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=> On peut voir la grandeur incroyable de tout juif, dont on doit être fier (de la confiance qu'Hachem nous accorde en nous l'octroyant), mais cela implique de voir chacune de nos actions avec davantage de responsabilité (car ayant des impacts importants dans tous les mondes, pour le biens ou pour le mal).

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-> Le rav 'Haïm de Volozhin met en avant la grandeur d'un juif dans le cadre de l'impact d'une mitsva et d'une avéra (voir les divré Torah sur todahm.com ).

Par exemple, on peut citer :
Hachem a donné à l'homme le pouvoir d'affecter tous les mondes par ses actions. Le verset dit : "Faisons l'homme" (Béréchit 1,21).
Les sphères les plus élevées ont contribué à la constitution de l'homme et cela permet à l'homme de les affecter toutes.

[ selon le Zohar (cité par le rabbi de Volozhin dans le Néfech 'ha'Haïm 1,3) : "Lorsqu'un juif agit mal, il affaiblit l'armée céleste".
Le rabbi de Berditchev disait que le but de la vie d'un juif ne doit pas être simplement d'élever ce monde, mais plutôt cela doit être d'élever les mondes supérieurs d'En-Haut par nos actions ici-bas, et par ricochet (effet secondaire) cela va impacter notre monde.
(un juif doit aborder la vie avec la réelle grandeur qui lui correspond, que Hachem par amour/confiance lui a octroyé.) ]

Lorsque l'homme agit correctement, il améliore tous les mondes, en fonction de l'endroit où il est enraciné dans ces mondes. Les améliorations qu'il a créées lui sont présentées comme sa récompense dans le monde à Venir.
Même de son vivant, l'homme est entouré de l'aura du Gan Eden lorsqu'il accomplit la mitsva.

S'il commet une faute, il ruine tous les mondes, en fonction de l'endroit où il est enraciné dans ces mondes. Au moment où il commet une faute, il est enveloppé d'une aura d'impureté provenant du Guéhinam.
Lorsque l'homme agit correctement, il améliore tous les mondes, en fonction de l'endroit où il est enraciné dans ces mondes.
Une fois la faute expiée, ces esprits [mauvais] meurent d'eux-mêmes. C'est pour cette raison que le Guéhinam est appelé Alouka (sangsue). De même qu'une sangsue aspire le mauvais sang et meurt, de même le Guéhinam inflige une punition pour la faute et se dissipe ensuite.
Ce système est l'ordre naturel des choses. Il est donc impossible de renoncer à la punition pour une faute.

Celui qui étudie la Torah pour elle-même n'a pas à se préoccuper de tout ce schéma. En effet, bien que le mauvais penchant le poursuive et tente de le piéger dans la faute, la Torah le maintient à distance de la faute. Non seulement cela, mais cela le rapproche même du mérite ...

Une personne peut s'enfoncer dans les sables mouvants de la faute, mais si elle étudie la Torah pour elle-même, elle vaincra sûrement le mal. Comme l'ont dit nos Sages, "la lumière de la Torah ramène les gens au bien" (Yérouchalmi - 'Haguiga 1:7).
Ainsi, il sera comme une fontaine toujours plus forte et vaincra le mal.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,1]

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-> "Ne soyez pas comme des serviteurs qui servent le maître à condition de recevoir une récompense ; soyez plutôt comme des serviteurs qui servent le maître sans condition de recevoir une récompense" (Pirké Avot 1,3)

-> Il fut un temps où la nation juive n'était pas différente de toutes les autres nations.
Hachem nous a élevés et nous a donné le privilège de Le servir, faisant de nous la noblesse du monde. Ne soyez pas comme ces serviteurs (issus d'une noblesse innée) qui servent et ont le droit d'exiger une récompense.
Soyez comme ces serviteurs (qui étaient à l'origine des paysans) qui servent et n'ont pas le droit d'exiger une récompense.
[...]

"Vous serez pour Moi un royaume de Cohanim" (Yitro 19,6) = une nation d'individus ayant le privilège de servir Hachem.
Nous remercions chaque jour Hachem pour ce don, en disant : "qui nous a rendus saints par ses mitsvot" (acher kidéchanou bémitsvotav - dans les bénédictions quotidiennes).
Le Zohar explique que chaque juif est désormais un membre de la cour du Roi.
Ceux qui étudient la Torah dans le but d'accomplir ses enseignements tissent une couronne pour Hachem, pour ainsi dire, et méritent certainement de devenir membres de Sa cour.

La récompense dans le monde à Venir est la possibilité de se prélasser en présence d'Hachem.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 1,3]

[extrait du divré Torah : https://todahm.com/2024/05/28/faire-une-mitsva-generer-un-flux-de-bonte-pour-autrui ]

La grandeur des juifs = ces êtres humains en guerre permanente contre leur yétser ara

+ La grandeur des juifs = ces êtres humains en guerre permanente contre leur yétser ara :

-> Qui est le plus grand : l'homme ou l'ange?
Il peut sembler que l'ange soit plus grand et plus élevé. Yéhochoua s'est prosterné devant un ange, et Daniel n'a pas pu supporter l'immense sainteté de l'ange qui lui a été révélé (Daniel 10,8).
Pourtant, nos Sages disent que l'homme est plus grand que l'ange (midrach Béréchit rabba - Vayichla'h ; guémara Sanhédrin 93a) : Yaakov était capable d'envoyer des anges pour exécuter ses ordres, et il s'est battu avec un ange et a gagné la bataille.
Comment pouvons-nous comprendre cela? Nous sommes de chair et de sang, alors que les anges sont de feu (guémara Kidouchin 81a).

Il est vrai que les anges sont complètement spirituels et raffinés, comme des serviteurs d'En-Haut, qui voient le visage du Roi, Hachem, chaque jour. Mais les tsadikim sont ceux qui se trouvent sur le front, luttant chaque jour, chaque heure, contre les défis du yétser ara qui les tente et les persuade de fauter.
Ce sont des hommes de guerre ; ils peuvent échouer, mais ils se relèvent à chaque fois pour réessayer, et grâce à leurs efforts extraordinaires, ils protègent, attaquent et renforcent, et ils ne se fatiguent jamais.
Ils sont beaucoup plus aimés par Hachem, et dans le futur, ils mériteront d'être plus proches d'Hachem que les anges eux-mêmes (voir midrach Bamidbar rabba 20,20).
[ 'Hafets 'Haïm - Michlé hé'Hhafets 'Haïm - p.46 ]

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[notre yétser ara nous laisse croire que nos chutes témoignent d'à quel point nous sommes bas spirituellement, à quel point nous sommes mauvais. (tu es qui pour vouloir viser des hauteurs spirituelles, regarde toi à quel point tu t'es rétamé dans la faute!)
Mais en réalité c'est l'inverse : c'est justement parce qu'on a pu tomber et qu'on s'est malgré tout relevé pour continuer à avancer, cela est extrêmement apprécié et important aux yeux d'Hachem.
Grâce à nos imperfections actuelles, on peut atteindre une perfection éternelle, au plus proche de papa Hachem.
Nos chutes ne témoignent pas d'échec (Hachem ne m'aime pas tellement je suis quelqu'un de moyen, mauvais spirituellement), mais au contraire elles sont des moyens que nous offrent Hachem pour nous permettre d'obtenir une part dans le monde à Venir qui sera encore plus belle et à proximité de Lui. ]

Existe-t-il un juif qui soit seul, ne serait-ce qu'une fraction de seconde?
Hachem est toujours avec nous, où que nous allions ... et tout particulièrement dans nos moments où l'on souffre, Hachem est avec nous dans notre douleur!

Comment un juif peut-il se sentir seul? Comment ne ressent-on pas qu'Hachem est [constamment] avec nous, qu'Il nous guide à chacun de nos pas avec amour?
['Hafets 'Haïm - Akédat Its'hak - p.64 ]

Les juifs

+ Les juifs :

-> Nos saints sefarim disent que les âmes de peuple juif ont été taillées dans un monde qui est plus élevé que le monde des anges ...

En ce qui concerne les nations, il est écrit : "Les Amorites qui habitent le pays" (aémori yochèv aaréts - Yéhochoua 24,18). Ils sont "artsiyim" = terrestre, lié à ce monde.
Mais en ce qui concerne le peuple juif, il est dit : "Parce que la part d'Hachem est Son peuple" (ki 'hélek Hachem amo - Haazinou 32,9). Leurs âmes viennent des cieux, elles sont une portion d'Hachem en Haut.

Que font ces nobles âmes ici, dans le monde inférieur?
Ce monde n'est rien d'autre qu'une "foire" où ils peuvent acquérir des "bonnes affaires" qui ne peuvent être trouvées nulle part ailleurs, dans aucun des mondes supérieurs.
Cela vaut la peine de venir dans ce monde pour elles, et même de souffrir pour elles, comme les marchands qui voyagent loin, logent dans des auberges et passent toute la journée à scruter les étals à la recherche de marchandises à acheter.
Tout cela vaut la peine s'ils reviennent avec des chariots empilés pour gagner leurs bénéfices [éternels]".
['Hafets 'Haïm - Chem Olam, Néfoutsot Israël - chap.5 ; haTsadik Rabbi Shlomo 30]

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-> Hachem a fait une grande faveur au peuple juif : Il l'a voulu à travers ses ancêtres, dont Il a fait les véhicules de Sa Chékhina, et Il a pris leurs âmes du précieux, saint, fleuve supérieur, la lumière de toutes les lumières, afin de se parer d'eux.
C'est la signification de "Vos pères vivaient de l'autre côté de la rivière" (Yéhochoua 24,2) = cela fait référence au monde supérieur, où leurs âmes ont été taillées.
[Zohar III,98b]

[grâce à nos Patriarches, ce qui caractérise un juif(ve) est d'avoir une âme infiniment plus précieuse/élevée qu'un non juif. Cela doit nous rendre fier et responsable de nos actions (qui ont davantage d'impact pour le bien comme le mal). ]

Az yachir

Lorsque les Bné Israël ont été délivrés d'Egypte, le monde a connu une formidable ascension de la sainteté. L'honneur de la Présence Divine (Chékhina) a été exalté aux yeux de tous.
À partir de ce moment, chaque fois que les juifs se souviennent de la sorite d'Egypte, comme lorsque nous récitons "Az Yachir" chaque jour, un honneur et une gloire supplémentaires sont ajoutés à la Chékhina.
Depuis lors, la Chékhina a reçu un "nom" d'honneur dans le monde, comme il est écrit : "Tu T'es fait un nom comme aujourd'hui" (Né'hémia 9,10).
[...]

C'est ainsi que nous pouvons comprendre le verset suivant du Hallel : "Que le nom d'Hachem soit béni dès maintenant et pour toujours" (yéhi chem Hachem mévora'h méata véad olam - Téhilim 113).
Au moment de la sortie d'Egypte, la gloire de la Chékhina s'est révélée dans le monde entier, sous les yeux de toutes les nations. À partir de ce moment, et jusqu'à la fin de toutes les générations, le nom d'Hachem continue d'être béni par les juifs.
[ rabbi Yaakov Abou'hatséra - Bigdé Hasrad ]

Principe de foi = Hachem m’aime

+++ Principe de foi = Hachem m'aime :

"Vous êtes un peuple saint pour Hachem, votre D. Hachem vous a choisis pour être Son peuple précieux parmi tous les peuples de la surface de la terre ... En raison de l'amour d'Hachem pour vous et parce qu'il tient le serment qu'il a juré à votre ancêtres, Hachem vous a fait sortir d'une main forte et vous a délivrés de l'esclavage du Pharaon, roi d'Égypte" (Vaét'hanan 7,6-8)

-> Ce qui a toujours été considéré comme un fait incontestable au fil des générations : l'amour d'Hachem pour nous, à la fois en tant que nation et en tant qu'individus, semble avoir été remis en question dans notre génération.
Pourtant, le rav Its'hak Berkovits explique qu’il est si important que nous sachions qu’Hachem nous aime, car cette compréhension constitue le fondement d’une relation.
En fait, le rav Berkovits dit souvent qu'il est sûr que si le Rambam écrivait ses 13 principes de foi [d'un juif] pour cette génération, il en ajouterait un 14e : "Je crois d'une foi parfaite qu'Hachem m'aime [pour ce que je suis personnellement (un enfant adoré!), indépendamment de ce que je peux faire]".
Non seulement cela, conclut le rav Berkovits, mais cela figurerait en très bonne place sur la liste.

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[ainsi, lorsque notre yétser ara nous pousse à croire que chaque juif n'est pas si important et si aimé que ça par Hachem, alors au-delà d'être un mensonge c'est une pensée hérétique. On renie un principe de base de tout le judaïsme, c'est comme si l'on remettait en cause toute la Torah!
A l'inverse, nous devons développer notre perception de cela, car c'est un fondement sur lequel on pourra développer/épanouir notre vie juive. ]

Venue du machia’h & grandeur de chaque juif

+ Venue du machia'h & grandeur de chaque juif :

-> Selon le 'Hatam Sofer, lorsque nous serons bénis d'avoir un Temple à travers lequel nous pourrions nous connecter avec Hachem, cela n'est pas l'état idyllique du peuple juif.
Le but ultime est qu'Hachem se connecte à nous sans aucun intermédiaire.

=> Pourquoi, alors, aurions-nous besoin d'un Temple lorsque le machia'h viendra?

Le 'Hatam Sofer (drouchim véAggadot 'Hatam Sofer - p.187) écrit qu'à l'avenir, lorsque le machia'h viendra, nous n'aurons pas besoin du Temple comme lieu de résidence de la Présence Divine (Chékhinah).
Nous n'en aurons besoin que pour offrir des sacrifices (korbanot). La Chékhina résidera directement sur chaque juif.

-> Le Sforno (Chémini 11,2) va dans le même sens en soulignant qu'avant la faute du Veau d'or, la Torah ne fait aucune mention du Michkan. Il n'y avait pas non plus de commandement pour restreindre notre alimentation à la nourriture cachère.
Avant que le peuple juif ne commette la faute du Veau d'or, chaque juif était digne d'avoir son propre lien personnel avec Hachem. La Présence d'Hachem (Chékhina) reposait sur chaque juif et il n'y avait pas besoin d'intermédiaire : un Michkan ou d'un Mikdach.

C'est le sens de : "Partout où Je permettrai que Mon Nom soit mentionné, Je viendrai à vous et Je vous bénirai" (Yitro 20,21) = où que puisse se trouver (spirituellement comme physiquement) un juif, la Présence d'Hachem reposera sur lui.
"Ils me feront un sanctuaire (mikdach), afin que je puisse résider au milieu d'eux (béto'ham)" (Térouma 25,8) = Le Mikdash existait "béto'ham", à l'intérieur de chaque membre de juif. Par conséquent, à ce moment élevé de l'histoire, il n'y avait tout simplement pas besoin d'un conduit ou d'un intermédiaire pour combler le fossé entre un juif et D., car ils étaient directement connectés ; Hachem était intimement lié avec chaque juif, sans aucune nécessité d'intermédiaire.

A ce moment de notre histoire, alors que chaque juif se trouvait dans un niveau si élevé, nous n'avions pas besoin du stimulant spirituel qu'offre le fait de manger strictement casher. Nous étions donc autorisés à consommer tous les aliments. Après la faute du Veau d'or, la Chékhina est partie et Hachem n'a pas permis à Sa Présence de demeurer sur le peuple juif. Le corps du juif n'était plus digne de servir de lieu de repos à la Chékhina.

Moché pria, et finalement Hachem acquiesça, permettant à Sa Chékhina de reposer sur le peuple juif une fois de plus. Cependant, elle ne serait plus présente que par l'intermédiaire du Michkan ou Mikdach.
Hachem n'autorisait plus Sa Chékhina à reposer sur chaque juif.
De plus, le peuple juif est contraint de ne manger que de la nourriture casher. Le peuple juif était tombé dans un niveau dans laquel la Chékhina ne pouvait pas reposer directement sur leurs entités physiques, et avait besoin du soutien spirituel des aliments casher purifiés.
Selon le Sforno, le concept de manger uniquement de la nourriture cachère n'aurait jamais vu le jour sans la faute du Veau d'or.

Le Sforno conclut sur l'idée que lorsque machia'h viendra, les choses redeviendront ce qu'elles étaient auparavant. Hachem fera à nouveau reposer Sa Chékhina sur tout le peuple d'Israël sans aucun support, sans le Michkan ou le Temple. Nous pourrons à nouveau nous connecter personnellement avec le Hachem, sans intermédiaire.

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=> On voit ici la grandeur de tout juif. Notre but n'est pas simplement d'avoir une relation avec Hachem par le biais du 3e Temple, mais notre ambition c'est d'avoir une connexion personnelle/unique avec papa Hachem qui est direct et totale, sans aucun intermédiaire.