Aux délices de la Torah

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La force de la prière dissimulée dans nos louanges, remerciements à Hachem

+ La force de la prière dissimulée dans nos louanges, remerciements à Hachem :

-> Le Bné Yissa'har (Kislev 4,134) enseigne que l'on peut prier en louant Hachem.
Par exemple, dans la 2e bénédiction de la Amida, lorsque nous disons "le guérisseur des malades", nous pouvons penser : "Tu (Hachem) guéris les malades, alors s'il te plaît, guéris tel et tel ..."

Cette prière cachée dans la louange monte au ciel sans obstruction.
Alors que les demandes habituelles peuvent être bloquées par des anges qui arguent de notre indignité, personne ne peut empêcher un juif de louer Hachem.
Les louanges s'élèvent, Hachem lit entre les lignes et exauce la demande dissimulée dans la louange.

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[un autre exemple, consiste à remercier Hachem, Lui attribuant notre gratitude et conscience que c'est 100% grâce à Lui, et à ensuite faire une demande. ]

Avoir du bita'hon en Hachem est plus grand que toutes les louanges que l'on peut adresser à Hachem.
[ séfer ha'Ikarim ]

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[ex: d'une certaine façon, en ayant actuellement confiance en Hachem, c'est comme si je témoigne concrètement de mes remerciements pour tout le bien que D. a pu faire pour moi dans le passé, et de mon assurance qu'Il continuera à le faire (tout venant 100% d'Hachem pour mon bien). ]

Puisque l'esprit humain est si limité, il ne faut jamais remettre en question la façon dont Hachem dirige le monde.
Au contraire, il faut faire preuve de temimout (simplicité et foi) et croire que tout ce que fait Hachem est en fin de compte pour notre bien ...
Si une personne croit cela, elle méritera de voir que ce qu'elle pensait être mauvais était en réalité à son avantage.
['Hafets 'Haïm ]

"Lorsqu’on accomplit une mitsva, c’est un moment idéal (très propice) pour prier Hachem."
[ Tossefta - Maasser Sheni 5,15 ]

"Il M'appellera et Je lui répondrai ; Je suis avec lui dans la détresse, Je le secourrai et Je l'honorerai" (Téhilim 91,5).

-> Le rabbi de Kobrin commente en 2 temps ce verset :
Si quelqu'un pense qu'Hachem est loin et qu'il doit l'appeler, il se contentera de lui répondre.
Mais si l'on croit qu'Hachem est là avec nous dans notre détresse, souffrance, alors Il nous sauvera et nous honorera, et nous récompensera grandement.

Voir que le bien chez autrui

-> Le Tiféret Shlomo (Vayéchev 37,14) écrit qu'il faut faire attention à ne pas voir les traits négatifs de son prochain et à se concentrer plutôt sur ses bonnes qualités.
C'est ce que dit le roi David : ""Qui est l'homme qui souhaite la vie? Celui qui aime les jours [et] qui regarde le bien" (Téhilim 34,13) = c'est-à-dire celui qui ne voit que le bien chez son prchain.
"Garde ta bouche du mal, détourne-toi du mal et fais le bien" (34,14) = ce qui signifie que l'on ne doit jamais parler négativement de son prochain, car celui qui le fait s'attire des malheurs et des forces maléfiques qui ont de l'emprise sur lui.

Ce concept est illustré par les anges qui se sont élevés contre la création du monde et ont déclaré : "Qui est l'homme pour que l'on se souvienne de lui?" (Téhilim 8,5).
Ces anges affirmaient que l'homme ne méritait pas d'être créé (parlant mal de la création humaine), et en conséquence, ils furent descendus de leur position élevée et tombèrent dans la faute, comme il est dit (Béréchit 6,2) qu'ils fautèrent avec des femmes humaines.

Nous constatons également que Yérovam a châtié le roi Shlomo, et le midrach rapporte qu'il lui a été dit : "Shlomo a trébuché une fois, mais tu trébucheras plusieurs fois".

Le Tiféret Shlomo explique que le yétser ara est constamment à l'attaque. Sans l'aide d'Hachem, personne ne pourrait y résister.
Par conséquent, si quelqu'un parle mal de son ami et croit qu'il est meilleur que lui et qu'il ne fauterait pas comme lui, Hachem permet au yétser ara de le séduire afin de voir s'il sera capable de le surmonter, et il est susceptible de tomber dans ses griffes.

La émouna est une chose très forte. Elle devrait être encore plus forte que quelque chose que vous pouvez voir avec vos yeux.
Si vous vous efforcez de renforcer votre foi en Hachem, votre émouna deviendra si claire que vous serez capable de voir qu'Il vous observe, et vous serez incapable de Lui désobéir !
[Beit Avraham]

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[ il donne l'exemple que si le yétser ara nous demandait de mettre notre main sur une bougie allumée, nous ne le ferions pas, car nous pouvons voir concrètement le feu brûlant.
De même, nous devons travailler et muscler notre émouna pour que la vision juive de la vie devienne une réalité palpable. ]

Raconter les bontés d’Hachem, a le pouvoir d’engendrer d’autres bontés

+ Raconter les bontés d'Hachem, a le pouvoir d'engendrer d'autres bontés :

-> "Du souvenir de Ton abondante bonté, ils parleront (yabiou)" (Téhilim 145,7)

-> Le Sfat Emet (paracha Vayichla'h), cite le rav Elimélé'h de Lizhensk, qui explique :
Le mot "yabiou" peut également signifier "s'écouler". Le verset signifie qu'en parlant de la bonté d'Hachem et des merveilles (petites comme grandes) du passé, on crée une fontaine pour que d'autres merveilles s'écoulent.
On peut comparer cela à une fontaine qui commence par un petit trou, mais qui devient de plus en plus grande au fur et à mesure que l'eau y coule.
De même, plus nous racontons des récits sur les merveilles d'Hachem (qui nous sont arrivés à nous-même, à des tsadikim, à d'autres juifs, ...), plus la fontaine s'agrandira et plus nous bénéficierons de Ses miracles.

Plus nous remercions Hachem, plus nous aurons de nouvelles occasions de Le remercier

+ Plus nous remercions Hachem, plus nous aurons de nouvelles occasions de Le remercier :

-> "Il faut louer Hachem pour chaque bonne chose qu'Il fait pour nous. Même si l'on ne peut jamais Le remercier suffisamment, il ne faut jamais cesser de Le remercier.
Chacun devrait prendre le temps de Le remercier, en particulier à des moments précis où l'on connaît de la réussite, on devrait remercier Hachem et louer Celui qui a fait de grands actes de bonté pour nous et qui nous a aidé de manière spécifique.

Une partie de la bonté d'Hachem réside dans le fait que lorsque nous Le remercions et Le louons pour tout ce qu'Il fait pour nous, Il considère cela comme une mitsva et nous récompense, à tel point qu'Il dit que s'Il accomplit un miracle pour une personne et que cette personne Le loue, sa récompense est qu'Il fera un autre miracle pour elle".
[Pélé Yoetz - Eré'h Hallel ]

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+ Celui qui remercie Hachem méritera son salut :

-> "Celui qui égorge un Korban Toda (offrande de remerciement) M'honore, et je lui préparerai le chemin ; je lui montrerai le salut d'Hachem" (Téhilim 50,23).

-> Le rav Akiva Eiger (paracha Tsav) explique que lorsqu'une personne rend service à son prochain et que celui-ci la remercie, elle s'attire davantage de faveurs. Parce qu'il a remercié son ami, ce dernier voudra lui rendre d'autres services à l'avenir.
Cependant, si l'on ne remercie pas son prochain lorsqu'il nous rend service, notre prochian ne voudra probablement plus nous rendre service à l'avenir.

Le verset dit que lorsqu'une personne apporte un Korban Toda pour remercier Hachem, elle "M'honore", c'est-à-dire qu'elle a le mérite d'honorer Hachem.
De plus, il "prépare le chemin", c'est-à-dire qu'il crée un chemin pour qu'Hachem continue à faire de bonnes choses pour lui et "lui montre le salut d'Hachem".

Plus on apporte de sincères remerciements à Hachem (même sur les petites choses de la vie), on crée plus de salut, de délivrance pour nous-même.

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+ La puissance du Nichmat :

-> Dans la prière (ex: le samedi matin), nous disons le "Nichmat [kol 'haï tévaré'h]", dans laquelle nous louons Hachem et le remercions pour tous les miracles et les merveilles qu'il accomplit pour nous.
En récitant des Nichmat et en Le remerciant, nous sommes en mesure de mériter de recevoir Sa bonté de plus en plus.
Nous avons tous besoin d'être sauvés et aidés de diverses manières. Chacun a ses problèmes personnels qu'il a besoin qu'Hachem résolve. En disant Nichmat, nous pouvons mériter l'aide du Ciel dont nous avons besoin.

La source de cette ségoula est tirée du séfer Kaf ha'Haïm (281:8), où il est dit :
"Nous avons une tradition du rav Yéhouda ha'Hassid selon laquelle la louange de Nichmat est une ségoula pour prévenir toutes les formes de douleur. Une personne devrait accepter que lorsqu'elle est sauvée d'un problème, elle récite Nichmat, en remerciant Hachem par un chant, devant dix personnes. Ce faisant, de nombreuses personnes seront sauvées."

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=> Il en découle que plus nous exprimons [dès qu'on peut] ce que nous avons de biens dans notre vie, plus nous déclarons à Hachem qu'Il nous comble déjà actuellement de beaucoup de bonnes choses, alors par cela on ouvre la voie, on donne de la force à Hachem (ténou ozl'Elokim) afin qu'Il nous comble de pleins de belles nouvelles choses, qui seront autant de nouvelles occasions pour Le remercier.

Chaque action d’un juif impacte Hachem!

+ Chaque action d'un juif impacte Hachem! :

"Hachem est mon ombre" (Téhilim 121,5).

-> Le midrach (Vayikra rabba 35,1) remarque que, de même que l'ombre d'une personne suit chacun de ses mouvements, de même, pour ainsi dire, D. reflète chacune des actions d'une personne.
C'est pourquoi on doit toujours calculer nos voies, car Hachem copiera ce qu'on fait.
Par conséquent, une personne doit examiner tous ses actes et toutes ses paroles, pour s'assurer qu'ils sont en accord avec la volonté d'Hachem.
On ne doit pas penser que nos actes et nos paroles sont insignifiants parce que D. agit indépendamment de ce qu'il fait lui-même ; au contraire, on doit examiner nos actes et nos paroles, car ils affecteront la réponse d'Hachem.

C'est le sens du verset "J'ai réfléchi à mes voies" (Téhilim 119,59), à savoir : "J'ai réfléchi à l'impact de mon comportement", et en conséquence (suite de ce verset) : "j'ai ramené mes pieds sur Tes témoignages", c'est-à-dire que "j'accomplis Ton service selon Ta volonté".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pékoudé 38,22 ]