Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Les morts éprouvent du plaisir lorsque leurs proches se rendent sur leur tombe et qu'ils les sollicitent [d'intervenir auprès d'Hachem] ...
[ Sefer 'Hassidim - 710]

+ Les symboles de la guerre sont l'épée et la lance.
Les nations du monde font la guerre avec des armes physiques. Israël fait la guerre, et gagne, avec la Torah et la prière.
La Torah que les juifs étudient se transforme en une épée spirituelle (Zohar, Nasso 127:2) : "Les hautes louanges de D. sont dans leur bouche, et une épée à deux tranchants est dans leur main" (Téhilim 149,6) = lorsque la Torah est dans leur bouche, une épée mortelle est dans leur main.
Et les 248 (רמ"ח - rama'h) mitsvot positives que les juifs accomplissent deviennent רמח (roma'h - une lance).
Ainsi, lorsque Pin'has "prit une lance dans sa main" (Balak 25,7), il prit le mérite des mitsvot.

De plus, grâce à la Torah et aux mitsvot, les juifs attirent l'abondance spirituelle et physique dans le monde.
[Ben Ich 'Haï - Yédé 'Haïm 490]

"Puisses-tu voir les fils de tes fils. Paix sur Israël!"
(our'é vanim lévanékha, shalom al Israël - Téhilim 128,6)

=> Quel est le lien entre le début et la fin de ce verset?

Le rav Yéhochoua Alt explique que les enfants peuvent se plaindre de leurs parents, mais lorsqu'ils ont des enfants à leur tour, ils réalisent que cela n'est pas si simple que cela. En conséquence, ils pardonnent leurs parents.
Ainsi "our'é vanim lévanékha" = lorsque les enfants ont eux-mêmes des enfants, alors "shalom al Israël" = paix sur Israël, puisqu'ils abandonnent toutes les plaintes qu'ils avaient sur leurs parents.

Avant d'avoir une descendance, les parents ne se disent pas : "Ayons des enfants afin de pouvoir leur faire du mal".
Les enfants réalisent que leurs parents n'avaient pas l'intention de leur faire du mal, mais plutôt ils essayaient d'agir de leur mieux [avec plus ou moins de maladresse].

+ Tout celui qui souhaite mériter des délivrances d'Hachem sera attentif au commandement d'honorer son père et sa mère et de pourvoir à tous leurs besoins.
[Zohar - rapporté par le rav Bénayahou Shmouëli]

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-> Tout celui qui honore ses parents, le Créateur se souviendra de lui.
Par le mérite d'avoir honoré ses parents en s'inquiétant de pourvoir à tous leurs besoins, Hachem se souvint de Noa'h et témoigna : "Car en toi J'ai vu un juste devant Moi". Par ce mérite, il fut préservé du Déluge.
Par le mérite d'avoir honoré son père en accomplissement sa volonté, le roi David eut le mérite d'épouser la fille du roi Chaoul.
[...]
Il est rapporté dans la guémara que tout celui qui honore son père et sa mère profite d'une aide providentielle unique pour comprendre l'étude de la Torah.
En ce sens, les élèves du Arizal racontent à son sujet qu'il se souciait d'aller chaque vendredi chez sa mère, la rabbanite Sarah afin de lui embrasser la main avant Shabbath. Il eut le mérite, par l'honneur qu'il lui rendit, d'accéder à des niveaux très élevées.
[Séfer Méa Chéarim]

+ Il faut honorer ses parents non seulement pendant leur vie mais aussi après leur mort. La personne qui suit un mauvais chemin déshonore ses parents dans ce monde-ci et dans le monde futur.
Cependant, si elle marche sur la voie droite, elle les honore dans les 2 mondes.
Hachem pose toutes sortes de couronnes sur la tête de son père. Même s'il n'était pas très pieux, son enfant peut le conduire au Domaine des tsadikim.
Comme il ne serait pas honorable que le fils se trouve au gan eden et son père au guéhinam, le fils peut expier les fautes de son père et le conduire au gan eden.
[Méam Loez - Vaét'hanan 5,16]

Hachem dit qu'Il avait juré aux Patriarches de leur donner le pays [d'Israël] mais qu'ils n'avaient rien reçu de leur vivant. Cela nous apprend que si un fils hérite de bienfaits dans ce monde même si son père est déjà mort, le père en est heureux dans le monde futur comme s'il en avait lui-même bénéficié.
A l'inverse, il en est de même lorsque les souffrances s'abattent dans le monde. Dans le monde futur, le père souffre des tourments que son fils endure ici-bas.
[Méam Loez - Dévarim 1,8]

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[ -> Une des plus grandes peines des parents est de voir leurs enfants qui se disputent, qui ne veulent pas se voir. Ainsi, même après leur décès, les conflits entre frères et sœurs causent d'énormes souffrances à nos parents. ]

-> Cela est valable avec notre papa Hachem : http://todahm.com/2016/08/22/quand-je-souffre-mon-papa-hachem-souffre-encore-plus-que-moi
En ne travaillant pas à voir tout ce qui nous arrive pour notre bien, alors on en vient à davantage se plaindre, à souffrir de notre vie, et en conséquent on génère davantage de souffrances à notre papa Hachem [et à nos parents].

"Respecte ton père et ta mère comme t'ordonna Hachem ton D" (Vaét'hanan 5,16)

=> Pourquoi le verset ajoute-t-il les mots : "Comme t'ordonna Hachem ton D.? Toutes les lois sont des ordres d'Hachem!

En fait, nos Sages disent que si les parents demandent à leur enfant de transgresser une mitsva, alors il ne doit pas les écouter, car eux-aussi sont soumis aux mitsvot.
Ainsi, le respect des parents est applicable dans le cas où ils demandent à leur enfant de faire des choses conformes aux ordres d'Hachem.
Cela est le sens du verset : "Respecte ton père et ta mère" quand leurs demandes sont "comme t'ordonna Hachem ton D.", c'est-à-dire qu'elles sont conformes aux mitsvot.
Mais s'ils demandent de faire une action contraire aux mitsvot, alors on ne doit pas les écouter.
[Kédouchat Lévi]

"Chacun craindra son père et sa mère, et vous observerez Mes Shabbat" (Kédochim 19,3)

-> Le ‘Hida enseigne que nom du Arizal :
Il y a 2 sujets juxtaposés dans le verset : "Chacun craindra son père et sa mère – et vous observerez Mes Shabbat", la mitsva de respecter ses parents et l’observance du Shabbat.
Cela vient nous enseigner que celui qui mérite d’observer le Shabbat comme il convient et de donner des explications de la Torah le jour du Shabbat, fait un grand honneur à son père dans le monde à venir.

C’est le sens direct de la juxtaposition des 2 mitsvot du respect des parents et de l’observance du Shabbat : dire en allusion que celui qui étudie et donne des explications le jour du Shabbat, c’est un respect envers son père dans le monde à Venir [éternel] qui est entièrement bon.

La particularité du peuple juif est notre héritage en tant que descendants d'Avraham, Its'hak et Yaakov, ainsi que tous les tsadikim des générations passées. [ils ont mis tellement sur le compte commun du peuple juif!]
Cependant, lorsque nous n'honorons pas nos parents, alors on se coupe de son ascendance, et ainsi nous perdons les bénéfices de notre lignée (yi'hous) remontant jusqu'à Avraham, et c'est une perte énorme.
[rav Elimélé'h Biderman]

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-> La mitsva de kiboud av va'ém est propice pour avoir une longue vie, en plus de la récompense [infinie] que Hachem nous donnera pour avoir respecter cette mitsva.
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Chémot 20,12]

-> Rabbénou Bé'hayé commente : "Nous voyons clairement que ceux qui honorent leurs parents vivent longtemps, ou bien ils ont de la réussite et de la sérénité dans tout ce qu'ils font."

-> Le 'Hatam Sofer (Drachot vol.2 p.362) explique qu'en nous promettant la longévité pour la mitsva de kiboud av va'ém, la Torah nous apprend que le temps que l'on passe à honorer ses parents nous sera rendu.
En effet, une personne peut croire que puisque que l'étude de la Torah est équivalente à toutes les mitsvot, alors il vaut mieux étudier la Torah que prendre soin de ses parents. Mais la réalité est que nous vivrons plus longtemps, [et non seulement on aura fait l'énorme mitsva d'honorer ses parents], mais en plus on aura par la suite ce même temps pour étudier la Torah. [c'est que du bénéf!]

-> Le Lev Sim'ha de Gour dit que chaque personne est née avec un nombre défini de jours et d'années à vivre.
Le temps que l'on consacre au kiboud av va'ém ne fait pas partie de ce calcul.
Nous vivrons alors du temps supplémentaire, car ce temps n'est pas déduit des jours de notre vie.

-> On a demandait au géant de la génération, le 'Hazon Ich : "Comment est-ce que le 'Hazon Ich est-il devenu le 'Hazon Ich?"
Le 'Hazon Ich a répondu : "C'est parce que je n'ai jamais perdu un instant de ma vie et parce que j'ai toujours été vigilant avec la mitsva de kiboud av va'ém"
[rapporté dans le Maassé Ich vol.4, p.198]

-> Le Beit Aharon de Stolin affirmait que s'il a pu atteindre un tel niveau spirituel, c'est grâce à la mitsva de kiboud av va'ém.

-> Le Messé’h ‘Hochma enseigne que le Temple a été construit sur le territoire de Binyamin, car Binyamin est le seul des frères qui n'a pas participé à la vente de Yossef.
Ainsi, il a été le seul qui n'a pas causé de la détresse à son père, et c'est pour cela que le Temple a été construit sur son territoire.

-> La guémara (Soucca 45b) rapporte que rabbi Chimon bar Yo'haï a dit qu'il pouvait exempter le monde entier du jugement.
Si on ajoute les mérites de son fils rabbi Eliézer, il pouvait libérer le monde du jugement et de la punition depuis le jour de la création du monde jusqu'à ce jour [de rabbi Chimon bar Yo'haï].
Si on y ajoute les mérites de Yotam ben Ouziyahou, alors il pouvait libérer le monde entier du jugement et de la punition depuis le jour de la création du monde jusqu'à la fin des temps.

=> Qu'est-ce qui est si unique à propos de Yotam ben Ouziyahou?
Rachi écrit : "Il était un tsadik humble plus que tout autre roi. Et il excellait dans le fait d'honorer ses parents."

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-> Le rav Elimélé'h Biderman rapporte que selon nos Sages de même que rabbi Halafta répondait aux besoins de son père avant que celui-ci ne les lui demande, alors de même mesure pour mesure, Hachem exauçait tous les désirs de rabbi Halafta avant qu'il ne prie pour cela.
"Avant qu'ils m'appellent, Moi [Hachem], Je répondrai" (Yéchayahou 65,24) = nous obtenons une récompense similaire pour notre dévouement à la mitsva de kiboud av va'ém.

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-> La mitsva de respecter ses parents (kiboud av va'ém) a été donnée à Mara, avant que la Torah ne soit donnée, et à un moment où les juifs avaient tous leurs besoins pris en charge, grâce à la manne et au puits de Myriam.
Le Ktav Sofer explique qu'ainsi un enfant se doit d'honorer ses parents même s'il n'a jamais reçu de Torah d'eux, et même s'ils ne l'ont pas aidés financièrement.
Le simple fait que les parents l'ont amené à la vie, suffit à créer l'obligation de les honorer.

"Grâce au commandement du respect des parents, les enfants accordent plus d'importance aux enseignements de leurs parents.
Ils considèrent leurs paroles avec davantage d'égards et ils ont totalement foi en elles, comme il est dit : "Souviens-toi des jours antiques ... interroge ton père, il te l'apprendra, tes anciens, ils te le diront" (Haazinou 32,7)."
[Abarbanel]

=> Le respect des parents, garant d'une confiance mutuelle, constitue l'un des fondements de l'éducation [et de la bonne transmission des valeurs juives aux générations suivantes].