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Une synagogue est appelée : "beit haknesset", un lieu de rassemblement, non seulement parce que les gens s'y rassemblent pour prier, mais aussi parce que toutes les étincelles de lumière et de sainteté (les orot et kédouchot) s'y rassemblent.
Lorsque nous entrons dans cette salle de sainteté, nous pouvons nous attacher à la sainteté et à la lumière, ainsi qu'à Hachem.
[Séfer midBar Kadech - Moadim 2]

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-> Le Kav haYachar (chap.3) écrit que les murs d'une synagogue sont très saints et que la lumière de la Présence Divine (Chékhina) y plane en permanence.

Prier pour D.

+ Prier pour D. :

-> En raison de l'amour d'Hachem pour le peuple juif, Sa nation, et parce que "dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec lui (chaque juif)" (Yéchayahou 63,9), Hachem nous conseille comment se sauver de notre ennemi.

La force vitale de tous les mondes émanés, de tous les êtres créés, de tout ce qui a été formé et fait, et de tous leurs hôtes (la terre et tout ce qui s'y trouve) provient du rayonnement de D., qui est restreint dans tous les mondes (afin que les créatures finies soient capables de le recevoir) et les anime.
Le verset dit explicitement : "Tu leur donnes la vie à tous" (Né'hémia 9,6), mais il s'agit surtout du peuple juif, la nation dont Il est proche, comme le dit le verset : "Car D. a choisi Yaakov pour Lui, Yisraël pour Son trésor" (Téhilim 135,4).
En eux, la lumière de D. brille plus intensément, comme le dit le verset : "Maison de Yaakov, venez, allons à la lumière d'Hachem" (Yéchayahou 2,5).
Ainsi, lorsque, à D. ne plaise, le peuple juif est confronté à des temps troublés, la partie de la Divinité qui le vivifie éprouve également de la douleur, pour ainsi dire.
[...]

L'objectif principal de nos prières est de prier pour l'amour d'Hachem, qui ressent également un manque lorsque le peuple juif est en difficulté.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,12 ]

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=> Lorsque nous cherchons à sauver D. d'un problème, nous devons prier pour qu'il sauve l'étincelle divine qui est en nous, car notre douleur est aussi la sienne.

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-> Si une personne veut prier pour le peuple juif lorsqu'ils souffrent de l'absence d'un besoin quelconque, elle doit élever le peuple juif. Cela signifie qu'elle doit dire que leur souffrance ne concerne pas seulement le peuple juif, mais qu'elle concerne aussi D., puisqu'Il est notre Père. Comme l'enseigne la guémara ('Haguiga 15b) : "lorsqu'une personne souffre, la Chékhina souffre aussi".
Par conséquent, lorsqu'une personne considère la souffrance de la nation juive comme la souffrance de D., elle élève le peuple juif au niveau d'Hachem.
En conséquence, D. soulagera la souffrance de la Chékhina, et de ce fait, le peuple juif sera également délivré de sa détresse.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,12 ]

Faire les mitsvot = la bonté d’Hachem ne va qu’aux juifs

+ Faire les mitsvot = faire que la bonté d'Hachem ne va qu'aux juifs :

-> Si, par leurs actes, les juifs ne sont pas dignes d'attirer la générosité d'Hachem sur tous les mondes, alors D. accorde Sa générosité non pas en raison de ce qui est mérité, mais uniquement en raison de Sa grande bonté envers Ses créatures.
Lorsqu'Il accorde Sa générosité de cette manière, les forces extérieures pourraient également recevoir de la vitalité, puisque Dieu accorde Sa générosité non pas en raison du grand mérite du peuple juif, mais en raison de Sa grande bonté.
Dans ce scénario, Il ne décide pas délibérément à qui Il confère Sa bonté, en décidant que tel individu mérite la générosité alors que tel autre ne la mérite pas. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas le mérite qui l'influence dans la distribution de la générosité. Par conséquent, tous les bénéficiaires potentiels jouissent d'un droit égal à l'effusion de sa bienveillance. Lorsque D. accorde une libéralité de cette manière, il le fait, pour ainsi dire, sans délibération.

Mais lorsque le peuple juif mérite la bonté de D. en raison de ses bonnes actions, et qu'il suscite ainsi Sa générosité pour tous les mondes, alors D. délibère pour savoir qui doit recevoir Sa générosité. Il n'accordera sa bonté qu'à ceux qui accomplissent Sa volonté, comme le peuple juif, et non à ceux qui ne l'accomplissent pas, car dans ce cas, l'octroi est motivé par le mérite du peuple juif.
[...]

Ainsi, si le peuple juif veut se venger de ses ennemis et les vaincre dans une guerre, il doit réveiller cet attribut Divin, par lequel D. délibère, pour ainsi dire, et distingue à qui Il confère Sa bonté.
Ainsi, la générosité de D. n'est accordée qu'au peuple juif. Nos ennemis sont donc automatiquement vaincus, puisqu'ils ne reçoivent pas la générosité divine. Seul le peuple juif en bénéficie, pas ses ennemis.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,13 ]

Dans les affaires de ce monde, nous ne trouvons pas la perfection. Il manquera toujours quelque chose à celui qui recherche le plaisir matériel.
Si, par exemple, il trouve du plaisir dans quelque chose de matériel, il ressentira un manque de plaisir en ce qui concerne l'honneur ou le désir sexuel. Il lui manquera toujours quelque chose, car la poursuite d'un plaisir physique ne fait qu'attiser l'envie d'un plaisir plus grand.

Ce n'est pas le cas d'une personne qui sert Hachem. Celui qui le sert est complet à tous égards, comme le dit le verset : "Car ceux qui cherchent Hachem ne manquent d'aucun bien" (Téhilim 34,11).
Le plaisir de servir D. surpasse tous les autres. Celui qui s'attache à la source de la vitalité dans le service de l'infini (Hachem), qui est Lui-même parfait dans toutes les formes imaginables de perfection, ne manque de rien.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Tétsavé 29,9 ]

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-> Le véritable épanouissement dans la vie n'est possible qu'en servant D.

Hachem se réjouit de notre observance des mitsvot, et l'existence de tous les mondes et de toutes les âmes dépend de leur accomplissement ...
Chaque mitsva a une valeur intrinsèque [infinie], et leur réalisation donne du plaisir en-Haut
[...]

Hachem tire un grand plaisir de la réalisation de nos mitsvot.
Par l'observation des commandements de D., le peuple juif attire dans tous les mondes de l'abondance, de la joie, de la jubilation et du bonheur
[...]

C'est pourquoi les juifs ont proclamé : "Tout ce que Hachem a dit, nous le ferons" (Michpatim 24,3), ce qui signifie : "Nous voulons encore plus de mitsvot, afin que D. prenne plaisir à ce que nous les observions, pour ainsi dire, et qu'Il accorde une abondance de dons, de bénédictions et de vie grâce à la réalisation de ces mitsvot supplémentaires".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Michpatim 24,3 ]

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-> Le fait que nous soyons conscients de l'importance des effets de l'accomplissement des mitsvot nous incite à en accomplir encore davantage.

Chaque individu doit servir Hachem par ses actions et ses pensées.
Par ses intentions pieuses et ses saintes pensées, une personne élève la Chékhina de la terre, et par ses actes, elle s'élève et se perfectionne.

[ dans l'imagerie du Zohar (1:191b) depuis que le Temple a été détruit, la Chékhina roule sur le sol, pour ainsi dire, de la douleur de la destruction et de l'exil qui s'ensuivit, parce que la Chékhina réside avec le peuple juif dans sa souffrance.
L'accomplissement correct de la Torah élève la Chékhina de cette place inférieure et, par conséquent, élève celui qui réalise la mitsva.]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Térouma 25,2-3 ]

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=> Nos intentions pieuses élèvent la Chékhina ; nos actions pieuses nous élèvent.

Lorsque Hachem inflige une punition pour une faute, la faute est réduite par la punition ...
En étant visité par le châtiment, la faute est réduite.

En revanche, lorsque D. récompense une personne pour l'accomplissement d'une mitsva, cette mitsva n'est pas diminuée. Au contraire, la mitsva devient plus grande, puisque D. prend plaisir à accorder Sa bonté. Par conséquent, en amenant D. à accorder Sa générosité, l'accomplissement de la mitsva par une personne devient plus important ...
Lorsque Hachem récompense une personne, Sa bonté est amplifiée.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Yitro 20,5-6 ]

Mitsvot & canaliser son inspiration

+ Mitsvot & Canaliser son inspiration :

-> Le Ramban (haEmouna véhaBita'hon 19) explique à propos du verset : "Ne réveillez ni n'éveillez l'amour tant qu'il n'est pas désiré" (Chir haChirim 2,7) que lorsqu'une personne est inspirée par l'amour ou la crainte d'Hachem, elle doit immédiatement accomplir une mitsva, afin de "contracter", c'est-à-dire d'intérioriser, l'amour et la crainte d'Hachem.
Tant qu'on n'accomplit pas de mitsva, on peut être confronté à des batailles internes. Mais une fois qu'on réalise une mitsva motivée par cette crainte et cet amour, l'amour et la crainte sont intériorisés et toutes les luttes s'évaporent.
La mitsva qu'on accomplit sert alors de réceptacle dans lequel l'inspiration d'En-Haut peut se reposer. C'est ce que signifie l'expression : "jusqu'à ce qu'il soit désiré". Le mot pour "il est désireux" (té'hpats) peut également signifier "il devient un récipient".
[voir le commentaire de Ramban (citant Shevouot 38b) dans lequel il relie le mot hébreu 'héféts au mot araméen pour "objet" ['héftsa].

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=> Il est nécessaire de canaliser l'amour et la crainte de D. dans une expression pratique (mitsva positive ou négative) afin qu'ils ne se dissipent pas.

La Amida = un moment au plus proche d’Hachem

+ La Amida = un moment au plus proche d'Hachem :

-> Au début du service de prière, une personne s'élève à travers tous les mondes en récitant les divers chants et louanges dans la section préliminaire du service, appelée Pessouké déZimra. Elle s'élève ainsi progressivement, en comprenant de plus en plus les attributs de D.
Mais pendant tout ce temps, la personne n'a pas encore atteint le Roi lui-même, elle n'a pas encore atteint l'état de ravissement, d'attachement à D. sans aucune séparation ou voile, même si le voile est sacré, mais seulement aux lumières de la simple infinité d'Hachem.
C'est la conscience du monde d'Atsilout, qu'on n'atteint que dans la Amida. C'est pourquoi le monde le plus élevé est appelé le monde d'Atsilout, car le mot "Atsilout" (אצילות) est linguistiquement lié au mot pour "à côté de Lui" (אצלו). [voir le Ramban sur Bamidbar 11,17]
Dans le monde d'Atsilout, une personne se tient pour ainsi dire à côté de D.
[ l'Atsilout est le monde/niveau spirituel le plus élevé et proche d'Hachem. ]

Cet état d'attachement total à D. est atteint pendant la récitation de la Amida. Une personne se trouve alors dans les mondes supérieurs, dans le monde d'Atsilout, où aucun voile ni aucune fenêtre ne la sépare d'Hachem. Seule la lumière de l'infini enveloppe la personne de tous les côtés, et c'est là qu'elle peut réellement déverser son cœur devant D.

En revanche, avant de prier la Amida, bien que chacun des mondes inférieurs possède une qualité d'Atsilout en lui, cette qualité d'Atsilout existe dans des vêtements qui obscurcissent l'unité simple de D.
Tant que la personne reste dans les mondes inférieurs, s'élevant de monde en monde, elle ne comprend pas l'Atsilout en lui-même. Son attachement à D. se fait plutôt par l'intermédiaire du monde spirituel dans lequel il se trouve. Lorsqu'il se trouve dans le monde d'Assiya, il perçoit l'aspect d'Atsilout dans l'Assiya.
Lorsque ses pensées s'élèvent et se concentrent sur le monde des anges, on peut dire qu'il se concentre sur l'Atsilout du monde de Yétsira. Il en va de même pour l'Atsilout du monde de Béria. Enfin, une personne atteint le niveau d'Atsilout dans le monde d'Atsilout lui-même.

Une personne ne peut pas atteindre un niveau plus élevé que celui-ci. Là (dans la Amida), dans le monde d'Atsilout, on doit s'imaginer se tenant immédiatement devant Hachem, qui nous entoure, et on supplie D. comme un fils supplie son père et l'implore de ses demandes.
A ce niveau élevé, il ne peut y avoir d'autre "marche" (on est au sommet des mondes spirituels, au plus proche d'Hachem). C'est pourquoi cette prière est appelée Amidah, ce qui signifie "prière debout", car la personne se tient alors immobile devant D.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h 17,6 ]

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-> Nous progressons toujours dans notre service divin ; ce n'est que pendant la prière de la Amida, lorsque nous atteignons la conscience Divine ultime, que l'on peut dire que nous sommes "debout". Notre concentration absolue sur D. pendant la prière fait que D., pour ainsi dire, se concentre exclusivement sur nous.
[les anges sont des "omèd" (ils n'évoluent pas), tandis qu'un juif vivant est un "méalé'h", ils avancent spirituellement toujours plus proche d'Hachem. La "Amida" est l'exception : nous avons atteint le niveau le plus élevée possible, et nous sommes alors "debout" (impossible d'avancer davantage), profitant d'une proximité maximale avec papa Hachem.
Tâchons profiter de ce moment incroyable! ]

Confiance en Hachem & miracles

+++ Confiance en Hachem & miracles :

"Le bénéficiaire d'un miracle ne reconnaît pas le miracle" (guémara Nida 31a)

-> A un niveau plus profond, cela signifie qu'une personne qui demande un miracle à D. devrait reconnaître que tout ce que D. fait, aussi miraculeux que cela puisse nous paraître, ne l'est pas du tout, parce qu'en vérité, tout, même l'événement le plus banal, dépend de Sa volonté.
Hachem est omnipotent et la source de toutes les causes ; tout, petit ou grand, est identique pour lui.

Par conséquent, lorsqu'une personne a besoin de quelque chose, quelle qu'elle soit, elle doit renforcer sa confiance et sa croyance en Hachem. Le miracle s'accomplira alors pour elle, et elle sera aidée.

La seule condition est que le bénéficiaire du miracle ne reconnaisse pas qu'il s'agit d'un miracle. Il ne doit pas considérer comme un miracle le fait que D. puisse changer la nature. Au contraire, il doit lui sembler parfaitement évident que D. peut faire des miracles.
Aux yeux des sages, il n'y a aucune différence entre le fait que D. ordonne à l'huile de brûler ou au vinaigre de brûler, ou que l'eau de la mer soit agitée ou calme. Pour Hachem, tous les miracles sont simples et n'entraînent aucune difficulté.
[la guémara (Taanit 25a) raconte qu'un vendredi, rabbi 'Hanina ben Dosa remarqua que sa fille était bouleversée. Elle lui expliqua qu'elle avait rempli par erreur les lampes de Shabbath avec du vinaigre plutôt qu'avec de l'huile. Rabbi 'Hanina lui dit : "Ma fille, quelle importance? Celui qui a dit que l'huile peut être allumée peut déclarer que le vinaigre sera allumé." C'est ce qui se produisit. Les flammes ont été allumées et sont restées allumées pendant tout le Shabbath.
[...]

C'est ce que signifie l'affirmation de la guémara : "Le bénéficiaire d'un miracle ne reconnaît pas le miracle."
Cela signifie que pour l'homme, il devrait être évident que Hachem peut faire des miracles. Dans son esprit, il ne devrait y avoir aucune différence entre le miraculeux et le naturel. Lorsqu'une personne atteint cette conscience, alors D. accomplit effectivement des miracles pour elle.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h 15,11 ]

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-> Ce qui est miraculeux dans les miracles, ce ne sont pas les miracles en soi, mais le fait que D. les accomplit par amour pour nous.