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Faire les mitsvot = la bonté d’Hachem ne va qu’aux juifs

+ Faire les mitsvot = faire que la bonté d'Hachem ne va qu'aux juifs :

-> Si, par leurs actes, les juifs ne sont pas dignes d'attirer la générosité d'Hachem sur tous les mondes, alors D. accorde Sa générosité non pas en raison de ce qui est mérité, mais uniquement en raison de Sa grande bonté envers Ses créatures.
Lorsqu'Il accorde Sa générosité de cette manière, les forces extérieures pourraient également recevoir de la vitalité, puisque Dieu accorde Sa générosité non pas en raison du grand mérite du peuple juif, mais en raison de Sa grande bonté.
Dans ce scénario, Il ne décide pas délibérément à qui Il confère Sa bonté, en décidant que tel individu mérite la générosité alors que tel autre ne la mérite pas. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas le mérite qui l'influence dans la distribution de la générosité. Par conséquent, tous les bénéficiaires potentiels jouissent d'un droit égal à l'effusion de sa bienveillance. Lorsque D. accorde une libéralité de cette manière, il le fait, pour ainsi dire, sans délibération.

Mais lorsque le peuple juif mérite la bonté de D. en raison de ses bonnes actions, et qu'il suscite ainsi Sa générosité pour tous les mondes, alors D. délibère pour savoir qui doit recevoir Sa générosité. Il n'accordera sa bonté qu'à ceux qui accomplissent Sa volonté, comme le peuple juif, et non à ceux qui ne l'accomplissent pas, car dans ce cas, l'octroi est motivé par le mérite du peuple juif.
[...]

Ainsi, si le peuple juif veut se venger de ses ennemis et les vaincre dans une guerre, il doit réveiller cet attribut Divin, par lequel D. délibère, pour ainsi dire, et distingue à qui Il confère Sa bonté.
Ainsi, la générosité de D. n'est accordée qu'au peuple juif. Nos ennemis sont donc automatiquement vaincus, puisqu'ils ne reçoivent pas la générosité divine. Seul le peuple juif en bénéficie, pas ses ennemis.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,13 ]

Dans les affaires de ce monde, nous ne trouvons pas la perfection. Il manquera toujours quelque chose à celui qui recherche le plaisir matériel.
Si, par exemple, il trouve du plaisir dans quelque chose de matériel, il ressentira un manque de plaisir en ce qui concerne l'honneur ou le désir sexuel. Il lui manquera toujours quelque chose, car la poursuite d'un plaisir physique ne fait qu'attiser l'envie d'un plaisir plus grand.

Ce n'est pas le cas d'une personne qui sert Hachem. Celui qui le sert est complet à tous égards, comme le dit le verset : "Car ceux qui cherchent Hachem ne manquent d'aucun bien" (Téhilim 34,11).
Le plaisir de servir D. surpasse tous les autres. Celui qui s'attache à la source de la vitalité dans le service de l'infini (Hachem), qui est Lui-même parfait dans toutes les formes imaginables de perfection, ne manque de rien.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Tétsavé 29,9 ]

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-> Le véritable épanouissement dans la vie n'est possible qu'en servant D.

Hachem se réjouit de notre observance des mitsvot, et l'existence de tous les mondes et de toutes les âmes dépend de leur accomplissement ...
Chaque mitsva a une valeur intrinsèque [infinie], et leur réalisation donne du plaisir en-Haut
[...]

Hachem tire un grand plaisir de la réalisation de nos mitsvot.
Par l'observation des commandements de D., le peuple juif attire dans tous les mondes de l'abondance, de la joie, de la jubilation et du bonheur
[...]

C'est pourquoi les juifs ont proclamé : "Tout ce que Hachem a dit, nous le ferons" (Michpatim 24,3), ce qui signifie : "Nous voulons encore plus de mitsvot, afin que D. prenne plaisir à ce que nous les observions, pour ainsi dire, et qu'Il accorde une abondance de dons, de bénédictions et de vie grâce à la réalisation de ces mitsvot supplémentaires".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Michpatim 24,3 ]

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-> Le fait que nous soyons conscients de l'importance des effets de l'accomplissement des mitsvot nous incite à en accomplir encore davantage.

Chaque individu doit servir Hachem par ses actions et ses pensées.
Par ses intentions pieuses et ses saintes pensées, une personne élève la Chékhina de la terre, et par ses actes, elle s'élève et se perfectionne.

[ dans l'imagerie du Zohar (1:191b) depuis que le Temple a été détruit, la Chékhina roule sur le sol, pour ainsi dire, de la douleur de la destruction et de l'exil qui s'ensuivit, parce que la Chékhina réside avec le peuple juif dans sa souffrance.
L'accomplissement correct de la Torah élève la Chékhina de cette place inférieure et, par conséquent, élève celui qui réalise la mitsva.]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Térouma 25,2-3 ]

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=> Nos intentions pieuses élèvent la Chékhina ; nos actions pieuses nous élèvent.

Lorsque Hachem inflige une punition pour une faute, la faute est réduite par la punition ...
En étant visité par le châtiment, la faute est réduite.

En revanche, lorsque D. récompense une personne pour l'accomplissement d'une mitsva, cette mitsva n'est pas diminuée. Au contraire, la mitsva devient plus grande, puisque D. prend plaisir à accorder Sa bonté. Par conséquent, en amenant D. à accorder Sa générosité, l'accomplissement de la mitsva par une personne devient plus important ...
Lorsque Hachem récompense une personne, Sa bonté est amplifiée.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Yitro 20,5-6 ]

Mitsvot & canaliser son inspiration

+ Mitsvot & Canaliser son inspiration :

-> Le Ramban (haEmouna véhaBita'hon 19) explique à propos du verset : "Ne réveillez ni n'éveillez l'amour tant qu'il n'est pas désiré" (Chir haChirim 2,7) que lorsqu'une personne est inspirée par l'amour ou la crainte d'Hachem, elle doit immédiatement accomplir une mitsva, afin de "contracter", c'est-à-dire d'intérioriser, l'amour et la crainte d'Hachem.
Tant qu'on n'accomplit pas de mitsva, on peut être confronté à des batailles internes. Mais une fois qu'on réalise une mitsva motivée par cette crainte et cet amour, l'amour et la crainte sont intériorisés et toutes les luttes s'évaporent.
La mitsva qu'on accomplit sert alors de réceptacle dans lequel l'inspiration d'En-Haut peut se reposer. C'est ce que signifie l'expression : "jusqu'à ce qu'il soit désiré". Le mot pour "il est désireux" (té'hpats) peut également signifier "il devient un récipient".
[voir le commentaire de Ramban (citant Shevouot 38b) dans lequel il relie le mot hébreu 'héféts au mot araméen pour "objet" ['héftsa].

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=> Il est nécessaire de canaliser l'amour et la crainte de D. dans une expression pratique (mitsva positive ou négative) afin qu'ils ne se dissipent pas.

Chaque fois qu'une personne accomplit une mitsva, les anges s'écrient : "Montrez du respect à untel ou unetelle qui a accompli cette action".
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - guémara Béra'hot 47b]

+ "Les mitsvot ont été données dans le seul but de raffiner l'humanité" (midrach Béréchit rabba 44:1).
Les mitsvot ont été données au peuple juif afin de les raffiner, de purifier leurs cœurs et de les relier à Hachem ; d'aimer Hachem, de Le craindre et d'aspirer à être proche de Lui.
[Béer Mayim 'Haïm - Béréchit]

Une personne est tenue de respecter le verset : "Je place Hachem devant moi en permanence" (chiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8), mais il est normalement impossible pour une personne de penser à Hachem en permanence.
Cependant, lorsqu'une personne sert D. afin de lui donner satisfaction et plaisir, alors ce plaisir lui-même inspire la personne à concentrer ses pensées sur son Créateur.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Yitro 20,2 ]

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=> En servant Hachem pour lui faire plaisir, nous pouvons Le garder constamment à l'esprit.

Le peuple juif possède la sainteté des Patriarches, comme l'indique le verset : "Sa nation est une portion de D., Yaakov une corde de Son héritage" (Haazinou 32,9).
Hachem a choisi le peuple juif en raison de la sainteté que ses pères lui ont léguée.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Yitro 19,6 ]

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-> Notre statut de peuple choisi par D. est héréditaire.