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-> "A l’époque qui précédera l’arrivée du machia’h, l’effronterie grandira" (guémara Sota 49b)

Le Sfat Emet explique qu'avant que le machia'h ne vienne, les gens seront effrontés en disant : "Je sui un tsadik! Je suis spécial!"
[Grâce à cette orgueil, cette fierté, nous pouvons conquérir notre yétser ara.]

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-> issu du divré Torah : Confiance en soi & l'orgueil de la sainteté : https://todahm.com/2021/12/12/confiance-en-soi-lorgueil-de-la-saintete

Plus on court après la matérialité, plus elle nous fuit

+ Plus on court après la matérialité, plus elle nous fuit :

-> "Hachem le faisait réussir avec sa main" (Vayéchev 39,3) = certes il faut faire la hichtadlout qui est nécessaire, mais on doit agir simplement avec ses mains (notre parnassa est définie par Hachem, par nos actions nous ne faisons que payer notre taxe [tu travailleras à la sueur de ton front], dissimulant le miracle que tout vient de D.).
En précisant que les mains y sont impliquées, la Torah insiste qu'on doit laisser notre tête hors de l'eau, pour ne pas développer des idées que c'est grâce à nous qu'on a réussi, pour ne pas 'couler' dans la matérialité (en s'y investissant plus que nécessaire), ...

-> Outre le fait qu’une course effrénée après la subsistance ne sert à rien, elle est également mensongère, car cette hichtadlout superflue diminue l’abondance qui devait se déverser sur un homme.
Le Gaon de Vilna rapporte à ce sujet l’enseignement de la guemara (Erouvin 13b) : "Quiconque recherche la grandeur, la grandeur le fuit", et explique que la grandeur dont il s’agit ne se réfère pas seulement aux honneurs et à la gloire.
Mais, elle inclut également toute chose matérielle après laquelle l’homme court pour l’obtenir ; cette chose le fuira.
L’argent et les biens matériels, par exemple, lorsqu’il les poursuivra sans relâche, se déroberont à lui.

Une allusion à ce phénomène se trouve dans le mot כסף (kessef - l’argent) : si l’on considère les lettres qui, suivant l’ordre alphabétique, précèdent celles de ce mot (à savoir avant le כ le י ,avant le ף le ע ,et avant le ס le נ ,on obtient le mot : עני - ani - un pauvre).
Cela suggère que celui qui court après l’argent, l’argent le fuira et il restera "en arrière", c'est-à-dire pauvre.

La mesure du bien étant toujours supérieure à celle du mal, celui qui s’abstient de poursuivre la richesse (et on y parvient en étant convaincu que tout est décrété d’En-Haut et que rien ne sert de courir), alors, au contraire, l’argent le poursuivra et le rejoindra.

=> "Hachem le faisait réussir avec sa main" = Yossef n'a fait que le strict nécessaire (ex: sans utiliser sa tête pour élaborer des plans pour avoir un maximum de richesses de son maître très riche Potiphar), et c'est pour cela qu'Hachem la fait réussir.

"Plus une personne intensifie son étude de la Torah et sa pratique des mitsvot, plus elle est relié à Knesset Israël (le peuple juif, dans son intégrité physique et spirituelle, passée, présente et future), et plus elle ressent intérieurement l'âme du peuple juif dans son essence la plus élevée ; plus elle ressent dans tout son être la douleur de la disgrâce de la Knesset Israël et plus elle prend plaisir à la joie d'ordre cosmique qui l'attend à l'avenir".
[rav Avraham Kook - Orot - Orot Israël 3,7]

L'âme du peuple juif, la Torah et la terre d'Israël ne font qu'un.
[Zohar - Vayikra 73a ]

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-> La Torah, le peuple juif et la terre d'Israël, ces réceptacles de sainteté, sont unis dans leur essence. [ rav Avraham Kook ]
[de nombreux Sages affirment la même idée, comme : le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 4,11), et le 'Hafets 'Haïm (paracha Bo). ]

[leurs racines existent en une unité transcendantale dans les domaines les plus élevés du Divin. ]

Hachem embrasse les lèvres de chaque juif qui prononce des paroles de Torah et de prière.
[Toldot Yaakov Yossef - paracha Ekev]

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[pour renforcer notre relation avec papa Hachem, il peut être bien de s'imaginer après une étude de Torah (même courte), une prière (même courte), que Hachem prend du plaisir à cela et qu'Il embrasse nos lèvres avec une fierté et un amour infinis. ]

Hachem prend chaque mot de Torah étudié par une personne ayant un grand désir de Torah mais incapable de l'étudier correctement et le plante autour d'un fleuve au Ciel.
Ces mots de désir de Torah forment d'immenses arbres qui sont appelés "arvé na'hal".
[Zohar - paracha Kédocim 85b]

A l'intérieur de chaque juif se trouve une étincelle du machia'h. Il s'agit de notre individualité, de notre mission unique, ce que nous apportons à Hachem et que personne d'autre ne peut apporter.
De même, chaque juif possède en lui une étincelle des âmes de nos Patriarches et de nos Matriarches, qui nous donne notre judéité fondamentale que nous partageons tous.

En ce qui concerne l'étincelle de la judéité, nous louons Hachem en tant que "magen Avraham" (bouclier d'Avraham - le père de tout juif), Il protège cette étincelle pour l'éternité, et elle ne peut jamais être endommagée.
De même, Hachem protège l'étincelle de machia'h en chaque juif, Il est "magen David" (bouclier de David - ancêtre du machia'h)" ( bénédiction suivant la haftara).
[Imré Emet - Hochana Rabba 5698]

"Le peuple juif est le cœur des nations".
[Kouzari 2,36]

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-> A l'instar du cœur dans l'homme, nous avons notre place, distincte certes (des autres nations), mais non coupée des autres organes du corps.
L'énergie divine circule dans le monde entier par notre intermédiaire, comme il est écrit : "Et toutes les nations du monde seront bénies par toi" (Vayéra 18,18).

-> Le rav Avraham Kook dit que les mitsvot sont des réceptacles qui apportent au monde de la lumière Divine.

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-> La nation d'Israël possède une qualité particulière de sainteté (beaucoup plus que les autres nations). [rav Kook (Orot Israël 9) ; Maharal (Tiféret Israël - chap.1)]
Ainsi, nous sommes le peuple juif, non pas parce que nous avons reçu la Torah, mais plutôt nous avons reçu la Torah parce que nous sommes le peuple juif. La Torah est spécifiquement adaptée à notre nature.
[bien qu'extérieurement physiquement nous ne voyons pas de différence, tout juif(ve) est un être humain doté d'une sainteté nettement supérieure aux autres. ]

-> Selon le Kouzari (2,56), le peuple juif n'est pas empreint de grandeur du fait de la grandeur de Moché Rabbénou, c'est plutôt Moché qui doit sa stature à l'envergure (spirituelle) du peuple juif.

-> Le Kouzari (maamar 'hamichi, 20 - hakdama révi'it) enseigne qu'il y a 5 niveaux dans la création : les minéraux/les objets inanimés, les végétaux, les animaux, les êtres humains et le peuple juif.
Le Kouzari précise : bien que physiquement un juif semble identique au restant de l'humanité, en réalité les juifs sont une catégorie totalement séparée, à part entière.

> Le rabbi de Loubavitch disait que la différence flagrante qu'il y a entre le niveau le plus bas de la création (les objets inanimés, les minéraux) et le niveau des humains, est toujours bien moindre que la différence qu'il y a entre les humains et le niveau le plus élevé de la création : les juifs.
=> Un juif est complétement différent, à un niveau entièrement supérieur aux non-juifs.

La émouna ne consiste pas seulement à croire en Hachem.
Il s'agit de réaliser qu'Hachem croit en vous!
[rav Jonathan Sacks ]

Dans le "Chochanat Yaakov", nous louons : "Mordé'haï haYéhoudi" (Mordé'haï le juif).
Le rabbi de Klausenbourg (dans son Shéfa 'Haïm) dit :
'haYéhoudi = "considérez le fait que Mordé'haï ne reçoit pas le titre de nassi, gaon ou tsadik, mais simplement celui de juif ; car c'est le titre le plus grand et le plus important de tous".

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[la plus grande louange pour un être humain est d'être juif(ve).
En ce sens, selon rabbi Na'hman de Breslev : "si un juif savait ce que c'est ["simplement" le fait] d'être juif, il serait joyeux et il danserait [non-stop sur ce que cela implique] jusqu'à ses 120 ans (im yéhoudi aya yodéa ...)".
(si nous avions réellement conscience de ce qu'implique le fait d'être juif, nous aurions besoin de nos 120 ans de vie, pour fêter cela, tellement c'est un cadeau énorme! )
Le Zohar dit que la plus grande joie est celle de savoir que nous sommes juifs. ]