"Parce que tu n’auras pas servi Hachem, ton D., avec joie et contentement de cœur" (Ki Tavo 28,47)
=> Pourquoi ce verset se situe-t-il au milieu de la remontrance?
-> Cela nous enseigne que dans notre vie, même lorsque nous vivons des malheurs et des difficultés, nous devons toujours chercher à être joyeux.
La Torah liste les 98 malédictions de la remontrance et nos Sages disent que ces malédictions sont rectifiées par les 98 sacrifices qui sont apportés à Souccot.(14 moutons * 7 jours = 98)
A la fête de Souccot, nous sommes libérés de toutes les malédictions de la réprimande.
Le Avné Nézer explique :
La remontrance vient d'un manque de joie, comme il est dit : "parce que tu n’auras pas servi Hachem, ton D., avec joie et contentement de cœur".
A Souccot, nous servons Hachem avec joie et ainsi Souccot expie et nous sauve des 98 malédictions de la remontrance.
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-> Nous devons servir Hachem avec joie et "contentement de cœur" (bétouv lévav).
La guémara (Arakhin 11a) explique : "contentement de cœur" = avec des chants de remerciement et de louange.
Le Ramban enseigne que tout l’objectif d’une vie juive est de reconnaître son Créateur et de Le remercier.
[ainsi, si un juif accomplit les mitsvot, mais qu’il n’est pas rempli de joie et de reconnaissance envers Hachem, alors il passe à côté d’un service idéal, et se prive de bénédictions Divines.]
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-> "Parce que (תַּחַת אֲשֶׁר) tu n’auras pas servi Hachem, ton D., avec joie et contentement de cœur, au sein de l’abondance" (Ki Tavo 28,47)
Le verset commence par : "ta’hat achèr", signifiant littéralement : sous achèr.
Les lettres en-dessous, venant après celles du mot : "achèr", permettent de former : "Shabbath".
Ainsi, la Torah nous dit que la malédiction arrivera au peuple juif car ils ne se sont réjouis des délices du Shabbath.
[Bné Yissa’har – rapporté dans le Agra déKalla – Ki Tavo]
=> Nous devons nous réjouir du Shabbath, et les repas sont un excellent moyen d'y parvenir.
[en ce sens, il est bien de dire : li’hvod Shabbath (en l’honneur du Shabbath)]