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"Ne porte pas la main sur le jeune homme [Its'hak], ne lui fais rien! Car, désormais, Je sais que tu crains D., toi qui ne M'as pas refusé ton fils, ton fils unique" (Vayéra 22,12)

-> Nos Sages (midrach Béréchit rabba 56,8) rapportent que lorsqu'Avraham étendit la main pour saisir le couteau et sacrifier son fils, de ses yeux coulèrent des larmes, les larmes que peut avoir un père qui a pitié de son fils qu'il doit immoler.
Néanmoins, il était heureux d'accomplir la volonté de son Créateur.

=> Comment peut-on pleurer, et l'instant d'après être heureux?

Le Maguid de Doubno explique que lorsqu'Avraham réalisa qu'il ne ressentait pas la moindre difficulté ou résistance pour sacrifier son fils, mais que bien au contraire, il était rempli de joie d'accomplir la volonté de Hachem. Il pensa alors qu'il avait atteint un très haut niveau, semblable à celui d'un ange qui n'a pas de libre arbitre.
Alors, et afin d'augmenter la valeur de sa mitsva, Avraham éveilla en lui un sentiment de compassion envers son fils qu'il s'apprêtait à immoler, et il se mit à pleurer. Puis, il s'efforça de se détacher de ce sentiment pour n'éprouver que la joie à accomplir la mitsva d'offrir son fils en sacrifice.

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